Allemagne, Cologne.
Cette œuvre fut réalisée avec des générateurs de sons sinusoïdaux. Si on le compare à n'importe quel son instrumental comprenant une quantité et un éventail déterminé d'harmoniques se trouvant en relation avec un son fondamental, le son sinusoïdal est un son qui pourrait être qualifié de pur (c'est-à-dire un son sans harmoniques). Autrement dit, chaque harmonique au sein d'un spectre sonore stationnaire se trouve être un tel son sinusoïdal. Le nombre d'harmoniques présents dans un spectre sonore, la fréquence et l'amplitude de chacun d'eux ainsi que la durée individuelle de chaque harmonique par rapport à ceux qui affectent les autres au cours du « processus d'apparition et de disparition d'une oscillation » constituent un ensemble de propriétés permettant de différencier un spectre sonore d'un autre. Dans le registre médium, le son sinusoïdal est proche de celui de la flûte qui se distingue des autres instruments de l'orchestre par le nombre minime de ses harmoniques. Ces sons sinusoïdaux furent donc les premiers éléments qui permirent de procéder, au sens propre du terme, à la composition de différents spectres en accord avec les exigences structurelles d'une composition donnée. Il en découle que chaque son est le résultat d'un acte compositionnel.
Ceci est un extrait. La version complète est disponible à la médiathèque de l'IRCAM.
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