L'écriture pianistique découle de ces enjeux "narratifs" en se basant sur un matériau très concentré, constitué de trois éléments :
- une figure de trois notes "en appel", qui ouvre la pièce et marque les transitions (cette figure est en quelque sorte un signal)
- des groupes d'accords très rapides, tissant des lignes chromatiques, des trajectoires très intenses qui se fragmentent ou au contraire se resserrent en gestes très concentrés
- des "accords-couleurs" en carillons, évocation d'un espace intérieur, transitionnel, comme suspendu...
Chaque élément s'inscrit dans un processus de développement, en relation directe avec la bande son qui évoque tour à tour des moments de vive tension, des cassures, des conversations impossibles le tout non sans un certain humour et un clin d'œil à la notion de "cliché".
L'omniprésence des voix-off et de bruits référentiels dans la bande son pourrait nous faire croire à une musique de film... C'est en fait tout le contraire, la pièce étant véritablement conçue comme un "film de musiques" : à chacun de construire avec son imaginaire les visions qu'entraînent ces espaces sonores.
Cette fiche œuvre a valeur encyclopédique, elle ne reflète pas les collections de la médiathèque de l'Ircam. Veuillez vous référer aux fiches "partitions".
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