Les notes sont considérées comme de simples « grains de sable » dont l'accumulation va créer des formes, des « dunes ». La pièce n'est pas encore véritablement spectrale, mais utilise déjà des phénomènes de résonance naturelle.
La note de programme écrite à l'occasion de la création précise : « Le système harmonique utilise les seuls points de référence objectifs... qui sont les résonances naturelles et le bruit blanc, symbolisé par le cluster. La trame harmonique est en évolution permanente: il n'y a pas à un moment donné « une harmonie », mais un processus de transformation harmonique qui est en cours... Le parti pris non événementiel entraîne qu'il est impossible de distinguer des parties distinctes. On peut seulement considérer cinq régions séparées par des moments où le (les) processus d'évolution se renverse(nt). Tout est soumis à cette règle : trame harmonique, orchestration, densités, intensités, architecture à un moment donné. Toutefois les processus en cours dans chaque ordre de phénomène ne sont pas nécessairement concomitants, et il existe des processus « croisés »... Le principe de continuité entraîne une écriture « microcosmique » : les notes n'ont pas d'importance par elles-mêmes. On ne les individualise pas, on entend seulement l'évolution qui résulte de leur présence...
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