accordéon, clarinette basse, contrebasse
Allemagne, Witten, festival de Witten
Armand Angster, Teo Anzelotti, Johannes Nied.
madria est un révérence musicale à Francesco Landini, le plus grand Maître du Trecento italien. C'est l'un des tout premiers compositeurs à intégrer dans ses œuvres des éléments autobiographiques ou des réflexions sur sa conception de la musique et il fut l'un des précurseurs de l'art de la première Renaissance à Florence.
madria (qui signifie « madrigaux » en vieil italien) tente – paradoxalement en apparence – de traverser d'un pied léger la « bagatelle » de six cents ans qui séparent l'époque de Landini de la nôtre.
Une aide décisive vient de l'effectif choisi (clarinette basse, accordéon et contrebasse), qui, sorte de nouvel ensemble de musiciens ambulants, de « Schrammel » (« musique de guinguette ») annobli, fait le lien avec le caractère dansant du modèle, combinant ainsi – tout aussi paradoxalement – une sorte de musica impura avec des raffinements souvent maniéristes.
« Chaque langage a sa structure propre, qu'on ne peut critiquer à l'intérieur de ce langage. Pour procéder a une critique du langage, il faut trouver un second langage, qui se rapporte au premier mais possède en même temps une autre structure. »
Cette fiche œuvre a valeur encyclopédique, elle ne reflète pas les collections de la médiathèque de l'Ircam. Veuillez vous référer aux fiches "partitions".
Vous constatez une erreur ?
1, place Igor-Stravinsky
75004 Paris
+33 1 44 78 48 43
Du lundi au vendredi de 9h30 à 19h
Fermé le samedi et le dimanche
Hôtel de Ville, Rambuteau, Châtelet, Les Halles
Institut de Recherche et de Coordination Acoustique/Musique
Copyright © 2022 Ircam. All rights reserved.