piano
Royaume-Uni, Londres, Wigmore Hall
Paul Crossley : piano.
Les deux Études de Magnus Lindberg sont, à bien des égards, un prolongement des Piano Jubilees (2000) — sans y être cependant liées directement —, dans lesquels Lindberg se frotte à la forme brève. Du point de vue pianistique, les deux partitions présentent quelques similitudes techniques, avec les Études de Liszt, Chopin et Debussy, comme des suites d’intervalles parallèles, et témoignent manifestement de la virtuosité pianistique du compositeur lui-même.
« Écrire pour le piano est très difficile, écrit Lindberg à propos de ses Piano Jubilees, et le fait que ce soit mon instrument n’est pas la moindre de ces difficultés. Le piano est aussi un défi conséquent pour quelqu’un qui n’a que peu écrit pour lui : on pourrait dire que c’est une sorte de détecteur de mensonge pour un compositeur. »
Pendant la décennie précédente, le style et les idées d’écriture de Magnus Lindberg n’ont cessé d’évoluer. Cherchant une plus grande articulation de sa musique avec la tradition, tous les aspects qui caractérisent ses œuvres antérieures — la complexité, l’approche polyphonique, la prédominance d’un développement dramatique et l’importance des couleurs harmoniques — se sont mêlés en un style personnel où l’on retrouve, en termes d’harmonie et de geste instrumental, des réminiscences de Rachmaninov et Liszt à Scriabine, Debussy et Messiaen. Le résultat sonore reste toutefois hautement idiomatique.
Ceci est un extrait. La version complète est disponible à la médiathèque de l'IRCAM.
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