Pour Nox Borealis, à partir d’un enregistrement multipistes en studio de Lichbogen, qu’ils ont remixé, traité et spatialisé, Kaija Saariaho et Jean-Baptiste Barrière ont imaginé une dimension visuelle, avec des images abstraites de synthèse. Celles-ci sont inspirées par la musique comme par les aurores boréales elles-mêmes et projetées en l’air, afin, autant que possible, d’immerger le public dans une situation évoquant celle des spectacteurs de ces phénomènes, étendus dans la neige et scrutant les larges mouvements de lumière qui sillonent les ciels d'hiver nordiques.
Partant de cette réflexion sur les aurores boréales et de l’analyse des formes musicales et plus particulièrement des timbres dans Nox Borealis, cette partie visuelle esquisse ainsi un chantier spéculatif sur l’exploration des relations croisées de la musique et de l’image, à travers une exploration de la lumière et de la couleur. Lors de l’exposition à l’Institut finlandais, les travaux scientifiques du professeur Laine seront présentés par lui-même pour tous ceux qui souhaitent en savoir plus sur ces recherches. Pour Agora, l’installation est proposée en version de concert.
This entry is encyclopaedic in nature and does not reflect the collections of the Ircam media library. Please refer to the "scores" entries.
Do you notice a mistake?