J'ai voulu jouer sur cette dualité — comme un cri au milieu du silence — en empruntant des concepts au langage photographique: la reproduction à l'infini d'un instant fugitif et l'idée d'un panorama animé sous l'action de la lumière. J'ai choisi un rythme binaire fixe pour la totalité de la pièce, et joué avec des mises en boucle, juxtapositions et superpositions de phrases musicales. L'équivalent des perspectives visuelles et des reliefs se traduit par un travail sur les timbres, les écarts de dynamiques et la superposition de tempi.