\r\nLa première génération qui entre de plein droit dans la base est donc celle constituée par John Cage, Olivier Messiaen ou encore Elliott Carter.\r\n\u003C/p>\r\n\r\n\u003Ch3>Contenus\u003C/h3>\r\n\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\r\nLes données sont progressivement mises à jour depuis juillet 2007, en remplacement de celles de l’ancienne version de la base, développée entre 1996 et 2001 par Marc Texier. L’information peut donc être incomplète pour certains compositeurs non encore traités : dans ce cas l’indication « ! Informations antérieures à 2002 » apparaît en haut de page. Pour tous les autres documents, la date de dernière mise à jour est indiquée en haut de page.\r\n\u003C/p>\r\n\r\n\u003Ch3>Mises à jour et nouvelles entrées\u003C/h3>\r\n\r\n\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">Les mises à jour se font compositeur par compositeur. Pour un compositeur donné, sont systématiquement revus ou créés les documents suivants :\r\n\u003C/p>\r\n\u003Cul style=\"text-align: justify;\">\r\n \u003Cli>la biographie\u003C/li>\r\n \u003Cli>le catalogue exhaustif de ses œuvres (y compris, si possible, les œuvres disparues, retirées ou posthumes)\u003C/li>\r\n \u003Cli>une liste de ressources bibliographiques, discographiques et internet,\u003C/li>\r\n \u003Cli>des éventuels documents attachés (Parcours de l’œuvre, interviews, analyses, notes de programme etc.)\u003C/li>\r\n\u003C/ul>\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\r\nLa définition des priorités de mises à jour et nouvelles entrées des compositeurs s’opèrent suivant une méthodologie basée sur l’observation de la vie culturelle européenne :\r\n\u003C/p>\r\n\u003Cul style=\"text-align: justify;\">\r\n \u003Cli>Avant chaque saison, nous relevons les programmations à venir des principaux festivals, institutions et ensembles musicaux européens investis dans le domaine de la création musicale. Cette observation s’opère par cercles concentriques en partant de l’activité propre de l’Ircam (année n-2), puis de celle des partenaires privilégiés (année n-1) jusqu’aux grandes institutions et festivals européens de création (année n) ;\u003C/li>\r\n \u003Cli>Chaque compositeur est crédité de points en fonction de l’importance et de l’intensité de l’activité musicale le concernant. Ce classement permet de définir les priorités pour chaque trimestre ;\u003C/li>\r\n \u003Cli>Si un compositeur n’a pas obtenu assez de points pour figurer dans les priorités, il cumule ceux-ci sur le trimestre suivant ; et ainsi remonte progressivement dans la liste des priorités.\u003C/li>\r\n \u003Cli>Une fois mis à jour, les documents attachés à un compositeur sont valables trois ans, après lesquels le processus décrit ci-dessus reprend.\u003C/li>\r\n\u003C/ul>\t\r\n\r\n\u003Ch3>Erreurs ou omissions\u003C/h3>\t\r\n\t\t\t\t\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\r\nSi la mise à jour est déjà effectuée (date postérieure à juin 2007) : nous invitons les musicologues, les compositeurs (ou leur éditeur) à nous signaler toute erreur ou omission importante. Elle sera corrigée, dans la mesure du possible, au cours du trimestre suivant. De même, nous les invitons à nous faire connaître leurs œuvres nouvelles, en mentionnant tous les éléments nécessaires à la création d’une fiche œuvre nouvelle.\r\n\u003C/p>\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\t\t\r\nSi la mise à jour n’est pas encore effectuée (indication : « mise à jour à venir ») : Les compositeurs peuvent nous signaler des erreurs ou omissions importantes. Ces indications seront prises en compte au moment de la mise à jour à venir. Un compositeur peut également demander le retrait de sa biographie dans l’attente de la mise à jour.\r\n\u003C/p>\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\r\nPour cela : \u003Ca href=\"mailto:brahms-contenu[at]ircam[dot]fr\">écrire\u003C/a> à l’administrateur de publication\r\n\u003C/p>\r\n",{"id":14,"url":15,"titleFr":16,"titleEn":11,"contentFr":17,"contentEn":11},"a3cd05aa-3447-487a-b4fc-213ba0f77e6b","/copyrights/","Mention Légale","La reproduction de contenus de ce site Web, en tout ou partie, est formellement interdite sans la permission écrite de l'Ircam. Les textes, images, logos, codes sources sont la propriété de l'Ircam, ou de détenteurs avec lesquels l'Ircam a négocié les droits de reproduction à sa seule fin d'utilisation dans le cadre du site Brahms. Tout contrevenant s'expose à des poursuites judiciaires. ",{"id":19,"url":20,"titleFr":21,"titleEn":11,"contentFr":22,"contentEn":11},"9162642e-ea99-48c3-8d3b-2dc2a3f8ba45","/repertoire/about/","Projet Répertoire Ircam","\u003Cp>Le Projet Répertoire Ircam est une collection d’analyses musicales en ligne d’environ 70 œuvres crées à l’Ircam et considérées comme représentatives de la culture de l’institut tant sur le plan artistique que technologique.\u003C/p>\r\n\r\n\u003Cp>Ce projet a débuté en 2006-2008 avec la création d’outils auteurs mises en œuvre par le département Interfaces Recherche/Création en collaboration avec le secteur recherche de l’institut. Les premières analyses ont été mises en ligne fin 2010 et il est prévu que la collection s’élargisse à un rythme de deux ou trois nouvelles analyse par an.\u003C/p>\r\n\r\n\u003Cp>Plusieurs objectifs sont poursuivis par ce projet :\u003C/p>\r\n\r\n\u003Cul>\r\n\t\u003Cli>faire connaître les œuvres produites à l’Ircam à un public plus large,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>montrer la relation entre l’idée musicale et les technologies utilisés,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>identifier les nouveaux éléments du vocabulaire musical qui émergent à travers ces œuvres,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>offrir un support d’information aux interprètes.\u003C/li>\r\n\u003C/ul>\r\n\r\n\u003Cp>Chaque analyse est structurée en trois parties :\u003C/p>\r\n\r\n\u003Col>\r\n\t\u003Cli>description générale de l’œuvre,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>analyse des extraits de l’œuvre avec mise en relation de l’idée musicale et de l’écriture électronique,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>la liste de ressources spécifiques (type de problème musical abordé, technologies utilisées, œuvres abordant le même type de problématique) et générales (biographique, historique, technique).\u003C/li>\r\n\u003C/ol>\r\n\r\n\u003Cp>Les analyses seront également mises en relation avec :\u003C/p>\r\n\r\n\u003Cul>\r\n\t\u003Cli>Brahms : une base de données encyclopédique en ligne de compositeurs de musique contemporaine de toutes les nationalités dont les œuvres ont été créées après 1945. Cette base contient actuellement environ 600 références. Pour chaque compositeur, il y a une partie biographique accompagnée des sources d’information, et une autre partie qui situe l’orientation esthétique, les phases principales et le contexte historique de l’œuvre.\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>Images d’une œuvre : une collection des interviews filmés des compositeurs.\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>Sidney : une base de données qui contient les éléments techniques (programmes informatiques, sons etc. ) nécessaires pour l’exécution de l’œuvre.\u003C/li>\r\n\u003C/ul>\r\n\r\n\u003Cp>A plus long terme, les analyses des nouvelles œuvres créés à l’Ircam viendront se rajouter au corpus donné dans l’annexe citée ci-dessus.\u003C/p>",{"data":24},{"personBySlug":25},{"firstName":26,"lastName":27,"privateState":28,"biographyDate":29,"resume":30,"resumeEn":31,"resources":32,"catalogueSource":33,"manualUpdateDate":34,"documents":11,"photo":35,"copyrights":37,"slug":38,"hasArticles":39,"type":40,"hasWorks":41,"hasBiography":41,"hasWorkcourse":41,"workcourse":42,"hasAnalyses":39,"hasBooks":39,"hasMonographs":39,"hasPartitions":39,"hasFloraAudios":39,"hasAudios":41,"hasVideos":39},"Wolfgang","Rihm","valid","2019-01-09T00:00:00.000Z","Compositeur allemand né le 13 mars 1952 à Karlsruhe et décédé le 27 juillet 2024 à Ettlingen.","German composer born 13 March 1952 in Karlsruhe; died 27 July 2024 in Ettlingen.","\u003Ch4 id=\"bibliographie-s-lective\">Bibliographie sélective\u003C/h4>\n\u003Cul class=\"list-disc\">\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Fixer la liberté ? Écrits sur la musique\u003C/em>, textes choisis par Pierre MICHEL, traduits de l’Allemand par Martin KALTENECKER, éditions Contrechamps, Genève, 2013.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, Helmut LACHENMANN, \u003Cem>Conversazioni e scritti\u003C/em>, Enzo Restagno (a cura di), Ricordi, 2010.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Offene Enden\u003C/em>, Munich/Vienne : Hanser, 2002.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM et Reinhold BRINKMANN, \u003Cem>Musik nachdenken\u003C/em>, Regensburg : Con brio, 2001.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Ausgesprochen. Schriften und Gespräche\u003C/em> (2 vol.), Ulrich Mosch éditeur, Zurich : Amadeus, 1997.\u003C/li>\u003Cli>Trois interviews et une analyse de \u003Cem>Vers une symphonie fleuve\u003C/em> par Max NYFFELER sur \u003Ca href=\"http://www.beckmesser.de/komponisten/rihm/inhalt.html\">www.beckmesser.de\u003C/a> \u003Cem>(lien vérifié en septembre 2022).\u003C/em>\u003C/li>\u003Cli>\u003Cem>Musik-Konzepte\u003C/em> (Sonderband, 2004, recueil d’études ; bibliographie)\u003C/li>\u003Cli>Reinhold BRINKMANN, « Wirkungen Beethovens in der Kammermusik » et «Musikalische Lyrik oder die Realisation von Freiheit. Wolfgang Rihms Hölderlin-Fragmente », in : \u003Cem>Vom Pfeifen und von alten Dampfmaschinen\u003C/em>, Vienne : Paul Zsolnay, 2006\u003C/li>\u003Cli>Joachim BRÜGGE, \u003Cem>Wolfgang Rihms Streichquartette\u003C/em>, Saarbruck : Pfau, 2004 (importante bibliographie).\u003C/li>\u003Cli>Nicolas DARBON, \u003Cem>Wolfgang Rihm et la Nouvelle Simplicité\u003C/em>, éditions Millénaire III, préface de Béatrice Ramault-Chevassus, 271 pages.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang HOFER (éd.), \u003Cem>Ausdruck, Zugriff, Differenzen. Der Komponist Wolfgang Rihm\u003C/em>, Mayence, Schott, 2003.\u003C/li>\u003Cli>Ulrich MOSCH, « Das Werk Wolfgang Rihms im Kontext der musikalischen Tradition », in : \u003Cem>Musik inszeniert\u003C/em> (J.P.Hiekel, ed.), Veröffentlichungen des Instituts fur Neue Musik und Musikerziehung Darmstadt, 46, Mainz : Schott, 2006, p.111-125\u003C/li>\u003Cli>Carole NIELINGER-VAKIL, « Quiet Revolutions : Hölderlin Fragments by Luigi Nono and Wolfgang Rihm », \u003Cem>Music & Letters,\u003C/em> Vol. 81, 2, 2000, p. 245-274.\u003C/li>\u003Cli>\u003Cem>Der Komponist Wolfgang Rihm\u003C/em>, Dieter REXROTH (éd)., Mayence : Schott, 1985 (recueil d’études)\u003C/li>\u003Cli>Alastair WILLIAMS, « Voices of the Other : Wolfgang Rihms Music Drama Die Eroberung von Mexico », \u003Cem>Journal of the Royal Musical Association\u003C/em>, 129, 2, 2004, p. 240-271.\u003C/li>\u003C/ul>\n\u003Ch4 id=\"discographie-s-lective\">Discographie sélective\u003C/h4>\n\u003Cul class=\"list-disc\">\u003Cli>Wolfgang RIHM, « #40. Jagden Und Formen », 1 CD BR-Klassik, 2022, 900640.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, « #39. Sphäre Nach Studie / Stabat Mater / Male Über Male 2 », 1 CD BR-Klassik, 2022, 900639.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, « Gesungene Zeit / Lichtes Spiel / Coll'Arco », 1 CD Naxos, 2019, 8.573667.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Dritte Musik, Lichtzwang (In memoriam Paul Celan), Gedicht des Malers\u003C/em>, Deutsche Staatsphilharmonie Rheinland-Pfalz ; Tianwa Yang, violon ; Christoph-Mathias Mueller, direction, 1 cd Naxos, 2018, 8.573812.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Duo Concerto für Violine, Violoncello und Orchester\u003C/em>, Mira Wang, violon ; Jan Vogler, violoncelle, dans « Double concertos », 1 cd Sony Classical, 2018, 19075836752.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Geste Zu Vedova, Streichquartete, Streichquintett,\u003C/em> Minguet Quartet, 1 cd Wergo, 2017, WER 7346 2.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Ophelia Sings\u003C/em>, Jan Philip Schulze, piano ; Sarah Maria Sun, soprano, dans « Modern Lied », 1 cd Mode, 2017, mode 297.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Gedicht des Malers\u003C/em>, Wiener Symphoniker ; Renaud Capuçon, violon ; Philippe Jordan, direction, dans « 21st Century Violin Concertos », 1 cd Erato, 2016.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Sieben Passionstexte\u003C/em>, KammerChor Saarbrücken ; Georg Grün, direction, dans « Ultimum — New A Capella Music », 1 cd Rondeau Production, 2016, ROP6113.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Et lux\u003C/em>, Huelgas Ensemble ; Minguet Quartet ; Paul van Nevel, direction, 1 cd ECM Records, 2015, ECM 2404.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Sound as will\u003C/em>, dans « Donaueschinger Musiktage 2014 », 3 cd Neos, 2014, NEOS51501.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>11. Streichquartett ; Interscriptum ; Grave\u003C/em>, Minguet Quartett, Markus Bellheim, piano, 1 cd Wergo, 2013.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, « Complete Works for Violin and Piano » : \u003Cem>Phantom und Eskapade\u003C/em> ; \u003Cem>Hekton\u003C/em> ; \u003Cem>Antlitz\u003C/em> ; \u003Cem>Eine Violinsonate\u003C/em> ; \u003Cem>Über di Linie VII\u003C/em>, Tianwa Yang : violon, Nicholas Rimmer : piano, 1 cd Naxos, 2012.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, Uber die Linie II ; Coll'Arco, Jorg Widmann : clarinette, Caroline Widmann : violon, SWR Sinfonieorchester Baden Baden und Freiburg, direction : Sylvain Cambreling, Eivind Gullberg Jensen,1 cd Hanssler Classics, 2012.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, « Kontinent Rihm », \u003Cem>Cantus Firmus – Musik in memoriam Luigi Nono 1\u003C/em> ; \u003Cem>Lachrimæ veræ – aus Lachrimæ, or Seven tears\u003C/em> ; \u003Cem>Ricercare – Musik in memoriam Luigi Nono 2\u003C/em> ; \u003Cem>Sechs Stücke für Orchester op. 6\u003C/em> (version pour orchestre de chambre) ; \u003Cem>Chiffre II – Silence to be beaten\u003C/em> ; \u003Cem>Kreuzspiel\u003C/em> ; \u003Cem>Séraphin-Sphäre\u003C/em>, 1 cd col legno, 2012, WWE 20297.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, « \u003Cem>Astralis\u003C/em> & Other Choral Works \u003Cem>Fragmenta passionis\u003C/em>, \u003Cem>Sieben Passions-Texte\u003C/em> », Rias Kammerchor, direction : Hans-Christoph Rademann, Ensemble musikFabrik, 1 cd Harmonia Mundi, 2012, HMC902129.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Concerto\u003C/em> \u003Cem>Dithyrambe\u003C/em> ; \u003Cem>Sotto voce Notturno\u003C/em> ; \u003Cem>Sotto voce 2 Capriccio\u003C/em>, quatuor Arditti, Nicolas Hodges : piano, Jonathan Nott : direction, Luzerner Sinfonieorchester, John Axelrod : direction, 1 cd Kairos, 2009, 0012952KAI.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>1.Symphonie\u003C/em> ; \u003Cem>2.Symphonie\u003C/em> ; \u003Cem>Raumage ..\u003C/em>, Gianluigi Gelmetti, Jonathan Stockhammer, Rupert Huber, Barbara van den Boom, 1 Cd SWR, Hänssler, 2009.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>String Quartets\u003C/em>, \u003Cem>Vol. 3\u003C/em> (Nos. 7-9), Minguet Quartet, 1 cd col legno, 2008.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>String Quartets, Vol. 2\u003C/em> (Nos. 5-6), Minguet Quartet, 1 cd col legno, 2008.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Ins Offene...\u003C/em> ; \u003Cem>Sphere\u003C/em>, Bavarian Radio Symphony Orchestra, Orchestr Ceská Filharmonie, Alexander Lazarev, Gerd Albrecht : direction, 1 cd col legno, 2008.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Dis-Kontur\u003C/em> ; \u003Cem>Lichtzwang\u003C/em> ; \u003Cem>Sub-Kontur\u003C/em>, Janos Negyesy : violon, SWR Baden-Baden et orchestre symphonique de Freiburg, direction : Ernest Bour, Sylvain Cambreling, 1 cd Haenssler Classic, 2008.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>String Quartets, Vol. 4\u003C/em> (Nos. 10-12), Minguet Quartet, 1 cd col legno, 2007.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Musik für Oboe und Orchester\u003C/em> ; \u003Cem>Styx und Lethe\u003C/em> ; \u003Cem>Dritte Musik\u003C/em> ; \u003Cem>Erster Doppelgesang\u003C/em>, Hans Zender, Jan Latham-Koenig Michael Gielen : direction, Alexander Ott : hautbois, SWR Baden-Baden et orchestre symphonique de Freiburg, 1 cd Haenssler Classic, 2007.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Streichquartett Nr. 1, 4, 8 und 5\u003C/em>, doelenkwaertet, 1 Hybrid SACD, Cybele, 2007.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Bilder\u003C/em> ; \u003Cem>Echo\u003C/em>, Michael Gielen, 1 cd Wergo, 2006.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Chiffre-Zyklus\u003C/em>, ensemble Musikfabrik, direction : Stefan Asbury, 2 cds CPO, 2006.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>3 Liederzyklen\u003C/em>, Siegfried Mauser : piano, Christoph Prégardien : ténor, 1 cd col legno, 2006.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Orchestral Works & Chamber Music\u003C/em>, Richard Salter, Alexander Dmitriev, Hans Zender, Michael Gielen, 1 cd col legno, 2006.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Mehrere kurze Walzer\u003C/em>, Andreas Grau, Götz Schumarcher : piano, avec des œuvres de Brahms, Grieg, Hindemith, Schubert, 1 cd col legno, 2006.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>String Quartets, Vol. 1\u003C/em> (Nos. 1-4), Minguet Quartet, 1 cd col legno, 2006.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Vier Studien zu einem Klarinettenquintett\u003C/em> ; \u003Cem>Vier Male\u003C/em>, \u003Cem>Jörg Widmann\u003C/em> : clarinette, Minguett Quartett, 1 cd Ars Musici, 2006.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Dis-kontur\u003C/em> ; \u003Cem>Sub-Kontur\u003C/em> ; \u003Cem>Unbenannt IV\u003C/em>, Symphonieorch. Bayerischen Rundfunks, Leif Segerstam, Siân Edwards, Lothar Zagrosek, Leo Van Doeselaar, 1 cd col legno, 2004-2006 (enregistré en 1978).\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>String Quartets, Vol. 3\u003C/em> (Nos. 7-9), Minguet Quartet, 1 cd col legno, 2005.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Canzona per Sonare "Über die Linie" V\u003C/em> ; \u003Cem>Cuts and Dissolves, Orchesterskizzen\u003C/em>, dans « Mark-Anthony Turnage : Etudes and Elegies » Kazushi Ono : direction, piano, Michael Svoboda : trombone, orchestre symphonique de la Monnaie, 1 cd Warner Classics, 2004-2005, avec des œuvres de Mark-Anthony Turnage et George Benjamin.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Klavierstücke 7, 5, 4, 2, 1\u003C/em>, Bernhard Wambach : piano, 1 cd Kairos, 2003, 0012372KAI.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Lieder\u003C/em>, David Lesser : piano, Clare Lesser : soprano, 1 cd Metier, 2003.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>« Phantom & Escapade » Works for Violin & Piano\u003C/em>, Ulf Hoelscher : violon, Siegfried Mauser : piano, 1 cd CPO, 2003.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Trios 1969-1994 : Chiffre IV\u003C/em> ; \u003Cem>Am Horizont\u003C/em> ; \u003Cem>Verzeichnung – Studie\u003C/em> ; \u003Cem>Deploration\u003C/em> ; \u003Cem>2. Streichtrio\u003C/em> ; \u003Cem>Paraphrase\u003C/em> ; \u003Cem>In Nuce\u003C/em>, ensemble Recherche, 1 cd Kairos, 2003.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Jagden und Formen\u003C/em>, Ensemble Modern, direction : Dominique My, 1 Cd Deutsche Grammophon 20-21, 2002.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Tutugari\u003C/em>, poème dansé, SWR Stuttgart Radio Symphony Orchestra, Fabrice Bollon, direction, 1 Cd Hänssler, 2002.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Séraphin-Stimmen\u003C/em> dans « Come un’ombra di luna », Dietburg Spohr, mezzo-soprano, Ensemble Belcanto, avec des œuvres de Haim [Heinz] Alexander, Konrad Boehmer, Fabrizio Casti, ECM Records, 2001.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Deus Passus, Passions-Stücke nach Lukas\u003C/em>, Helmut Rilling : direction, chef de chœur et orgue, Juliane Banse : soprano, Iris Vermillion : mezzo-soprano, Cornelia Kallisch : contralto, Christoph Prégardien : ténor, Andreas Schmidt : baryton, récitant, Gächinger Kantorei Stuttgart, Bach-Collegium Stuttgart, 2 cds Hänssler Classic, 2001.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Morphonie / Klangbeschreibung I – III\u003C/em>, SWF Sinfonieorchester Baden-Baden, SWR Baden-Baden and Freiburg Symphony Orchestra, Ernest Bour, Michael Gielen, 1 cd Haenssler, 2001.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Klavierstück Nr.6\u003C/em> ; \u003Cem>Nachstudie\u003C/em> ; \u003Cem>Zwiesprache\u003C/em> ; \u003Cem>Auf einem anderen Blatt\u003C/em>, Siegfried Mauser : piano, 1 cd Kairos, 2000, 0012122KAI.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Gejagte Form\u003C/em> ; \u003Cem>Verborgene Formen\u003C/em> ; \u003Cem>Chiffre I\u003C/em> ; \u003Cem>Chiffre II : Silence to be beaten\u003C/em>, Klangforum Wien, direction : Sylvain Cambreling, 1 cd Kairos, 2000, 0012072KAI.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, « Lieder » : \u003Cem>Gedichte (4) aus Atemwende\u003C/em> ; \u003Cem>Das Rot\u003C/em> ; \u003Cem>Neue Alexanderlieder\u003C/em> ; \u003Cem>Gesänge\u003C/em>, Axel Bauni, Christoph Prégardien, Siegfried Mauser Yaron Windmuller, Tatjana Blome, 1 Cd Orfeo, 2000.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Musik für drei Streicher\u003C/em>, Trio Recherche : Melise Mellinger : violon, Barbara Maurer : alto, Lucas Fels : violoncelle, 1 Cd Kairos, 1999, 0012042KAI.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Styx und Lethe\u003C/em>, dans « Donaueschingen Musiktage 1998 », Lukas Fels, violoncelle, ensemble Ictus, Georges-elie Octors, direction, 4 cds col legno, 1998, avec des œuvres de Hosokawa, Dillon, Huber, Pagh-Paan, Wolff, Zeller, Riehm, Kyburz, Oehring.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Lieder\u003C/em>, Richard Salter : baryton, Franz Lang : batterie, Bernhard Wambach : piano, 1 cd CPO, 1995.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Music For Three Strings\u003C/em>, ensemble 13 : Wolfgang Hock : Violon, Joachim Lemme : alto, Martin Ostertag : violoncelle, 1 cd CPO, 1995.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Im Innersten III\u003C/em>, \u003Cem>Streichquartet in sechs Sätzen\u003C/em> ; \u003Cem>Achtes Streichquartett, in einem Satz\u003C/em> ; \u003Cem>Ohne Titel\u003C/em>, \u003Cem>V Streichquartett in einem Satz\u003C/em>, Arditti String quartet : violons : Irvine Arditti, David Alberman, Garth Knox, alto, Rohan de Saram, violoncelle, 1 cd Montaigne Auvidis, 1994 (réédition en 2000), MO 782001.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Klavierstück 5 (Tombeau)\u003C/em>, dans \u003Cem>« Études symphoniques op. 13 de Robert Schumann »\u003C/em>, Andreas Werz : piano, 1 cd Crescendo, 1994, avec des œuvres de Schumann et Schoenberg.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Hölderlin-Fragmente\u003C/em>, dans \u003Cem>« Hölderlin-Fragmente (Britten/Fussl/Eisler/Hauer/Nening) »\u003C/em>, Anna Maria Pammer : soprano, Andreas Juffinger : piano, ensemble On line, direction : Simeon Pironkoff, 1 cd ABB Records, 1994.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Die Eroberung von Mexico, Musiktheater nach Antonin Artaud\u003C/em>, Ingo Metzmacher : direction, Richard Salter : baryton, Renate Behle : soprano, Carmen Fugiss : soprano, Susanne Otto : contralto, Peter Kollek, Han Joachim Frey, Georg Becker : rôles parlés, chœur du Hamburgischen Staatsoper, orchestre philharmonique de Hambourg, 2 cds CPO 1993 (enregistrement de la création, 1992).\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Fremde Szenen I-III, essais pour trio avec piano, première suite\u003C/em>, Beethoven Trio Ravensburg : Inge-Susann Römhild, piano, Ulrich Gröner, violon, Susanne Eychmüller, violoncelle 1 cd CPO 1993, CPO 999 119-2.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Dunkles Spiel\u003C/em> ; \u003Cem>O Notte\u003C/em> ; \u003Cem>Concerto pour alto et orchestre\u003C/em>, \u003Cem>Schwebende Begegnung\u003C/em>, \u003Cem>Schwarzer und roter Tanz\u003C/em> (Fragment aus \u003Cem>Tutuguri\u003C/em>), Günter Neuhold : direction, Badische Staatskapelle, Ned Barth : baryton, Franziska Dürr, alto, 1 Cd Cadenza, 1992, CAD 800 886.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, Gesungene Zeit, musique pour violon et orchestre avec le concerto "A la mémoire d'un ange" d’Alban Berg, Anne-Sophie Mutter, violon, James Levine, direction, Chicago Sympony Orchestra, 1 cd DGG, 1992.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Sine Nomine, Studie für fünf Blechbläser\u003C/em> ; \u003Cem>Kein Firmament\u003C/em>, Ensemble 13, Manfred Reichert : direction, 1 cd CPO 1992, CPO 999 134-2.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Die Hamletmaschine\u003C/em>, Peter Schneider : direction, Johannes M. Kösters : baryton, Gabriele Schnaut : contralto, Ulrike Sonntag, Carmen Fugiss : sopranos, Martina Borst : mezzo-soprano, chœurs et orchestre du théâtre national de Mannheim, 2 cd Wergo, 1991.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Umsungen\u003C/em>, Dietrich Fischer-Dieskau, baryton, Ensemble Modern, Ernest Bour, direction, Ars Musici, 1990, AM 0825-2, avec une œuvre de Peter Ruzicka.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Wölfli-Liederbuch\u003C/em> dans « III International Music Festival Leningrad 1988 », Richard Salter : baryton, Alexander Dmitriev : direction, orchestre philharmonique de Leningrad, 6 cds Col Legno, 1991, avec des œuvres de Hummel, Eshpay, Weiss, Jevtic, Kubik, Kantcheli, Lombardi, Cervelló, Penderecki, Schnittke, Chedrine, Adams, Karabits, Akutagawa, Tchaikovsky, Balakauskas, Matthus, Minchev, Gubaïdulina.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Frau/Stimme\u003C/em>, dans « Donaueschingen Musiktage 1950-1990 », Isolde Siebert, Carmen Fugiss : sopranos, orchestre symphonique SWF Baden-Baden, direction Michael Gielen, 4 cds col legno, 1950-1990, avec des œuvres de Boulez, Nono, Xenakis, Penderecki, Ligeti, Stockhausen, Stravinsky, Zimmermann, Holliger, Lachenmann, Messiaen, Carter, Kalitzke, Raseghi.\u003C/li>\u003Cli>Wolfgang RIHM, \u003Cem>Klavierstücke 1 et 7\u003C/em>, dans « Drei Klavierstucke » de Wilhelm Killmayer, Siegfried Mauser : piano, 1 cd Wergo, 1988.\u003C/li>\u003C/ul>\n\u003Ch4 id=\"liens-internet\">Liens Internet\u003C/h4>\n\u003Cul class=\"list-disc\">\u003Cli>Universal Edition : \u003Ca href=\"https://www.universaledition.com/composers-and-works/wolfgang-rihm-599#biography\">http://www.universaledition.com\u003C/a>\u003C/li>\u003Cli>Éditions Breitkopf & Härtel : \u003Ca href=\"https://www.breitkopf.com/search?autor=Rihm%2C+Wolfgang&__clear=\">http://www.breitkopf.com\u003C/a>\u003C/li>\u003C/ul>\n\u003Cp>\u003Cem>(liens vérifiés en juillet 2024).\u003C/em>\u003C/p>\n","","2024-07-30T00:00:00.000Z",{"getUrl":36},"https://storage.ressources.ircam.fr/ressources/persons/photos/2c7ee4f6-cc81-4519-be3e-48dcebc96d6b-thumbnail.jpg?response-cache-control=public%2C%20max-age%3D31536000%2C%20immutable&X-Amz-Algorithm=AWS4-HMAC-SHA256&X-Amz-Credential=ressources%2F20250926%2Fus-east-1%2Fs3%2Faws4_request&X-Amz-Date=20250926T215729Z&X-Amz-Expires=604800&X-Amz-SignedHeaders=host&X-Amz-Signature=5f1b4563cc3ea116c3034efc1f5e460bd8914baff201b8f34537f36789ae306a","Viviane Purdom","wolfgang-rihm",false,"COMPOSER",true,{"id":43,"slug":44,"title":45,"titleEn":46,"updateDate":47,"text":48,"textEn":11,"resume":11,"resumeEn":11,"translationStatus":49,"publishingStartDate":47,"source":33,"authors":50,"copyrights":54,"translators":57},"9623f98a-0f7c-4274-b374-7e8e6acc42e9","workcourse-wolfgang-rihm","Parcours de l'œuvre de Wolfgang Rihm","Survey of works by Wolfgang Rihm","2008-04-04T00:00:00.000Z","\u003Cp>Quand Wolfgang Rihm fit sensation en 1974 avec une pièce d’orchestre intitulée \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/sektor-iv-aus-'morphonie'\">Morphonie/Sektor IV\u003C/a>\u003C/i>, vaste paysage musical contrasté où s’entrechoquaient gestes mahlériens, éruptions violentes, accords classés, échos du post-romantisme, tous portés par une énergie expressionniste, il fut enrôlé aussitôt dans une esthétique désignée par l’étiquette de « Nouveau Romantisme » ou « Nouvelle Simplicité ». Même si Rihm voulait également en finir avec un académisme sériel et le grand bariolage stylistique des années 1970, il a souvent protesté contre cette réduction à un projet réactionnaire de « retour à », tout comme qu’il récusait la simplicité du \u003Cem>minimal art\u003C/em> des Américains. Ses références et ses admirations comprennent aussi bien \u003Ca href=\"/composer/wilhelm-killmayer/biography\">Killmayer\u003C/a> que \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/gruppen\">Gruppen\u003C/a>\u003C/i> de Stockhausen, Boulez et \u003Ca href=\"/composer/morton-feldman/biography\">Feldman\u003C/a>, \u003Ca href=\"/composer/edgard-varese/biography\">Varèse\u003C/a> et \u003Ca href=\"/composer/helmut-lachenmann/biography\">Lachenmann\u003C/a>. Il revendiquait le droit de superposer et de multiplier les allusions, sans aucunement tomber dans un art citationnel ; aucune œillère ne devait restreindre le champ des affects, aucune technique d’écriture être exclue d’emblée : la « musique est un art profondément anarchique », un « art sans concept », et on ne doit pas l’écrire en mettant ses « gants beurre frais\u003Csup> 1\u003C/sup> ». Compositeur extrêmement cultivé, qui écrit avec précision, ayant fait des études de musicologie (ce qui permettrait d’avoir « une cave et un grenier »), Rihm se réfère volontiers à une tradition littéraire et philosophique du pathos – Hölderlin, Nietzsche, Artaud, Heidegger, Jünger, Botho Strauss ou Durs Grünbein. Sa musique aussi donne l’impression de vouloir aller partout, pour entrer en contact et toucher toute musique déjà écrite, tout aimer (et d'ailleurs être aimé de tous), de tout faire son miel : dans \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/musik-fur-drei-streicher\">Musik für drei Streicher\u003C/a>\u003C/i>, c’est le désir de disposer librement de tous les matériaux harmoniques possibles et d’une rhétorique clairement influencée par Beethoven et par Bartók ; dans \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/sotto-voce\">Sotto voce\u003C/a>\u003C/i>, nocturne pour piano et petit orchestre, la possibilité d’une harmonie suave et fin-de-siècle.\u003C/p>\n\u003Cp>Composer répond chez Rihm à une poussée « végétative », la musique étant le langage d'un \u003Cem>corps\u003C/em>. Chacune de ces œuvres est comme un phénomène naturel, représentation d'une force intransitive, obstinée. « J'ai la vision d'un grand bloc de musique qui est en moi. Chaque composition est à la fois une partie de ce bloc et une physionomie précise à sculpter. Afin de voir qui je suis, je dois couper dans ma propre chair, m’ouvrir, demander à un miroir ce qu'il voit ». Ou encore, à propos des fonctions harmoniques : « Elles ne constituent plus des hiérarchies ; c'est le compositeur lui-même qui devient la tonique (puisque son corps articule par avance le son fondamental de la musique qu'il écrit) ». La pièce musicale représente ainsi (ou coïncide avec) le comportement de ce corps imaginaire qui évolue et qui s’est affranchi de toute norme ou tout plan : « D’un point de vue musical, la structure et la construction sont affaire d’une respiration plus libre et non pas d’un laboratoire mieux organisé ».\u003C/p>\n\u003Cp>L’écoute des œuvres de Rihm ne peut que valider les descriptions que lui-même propose de ce projet esthétique. L’œuvre est le lieu d'une réinvention \u003Cem>ad hoc\u003C/em> ; Rihm se réfère toujours au jaillissement inanalysable de la « prose musicale » du \u003Ca href=\"/composer/arnold-schoenberg/biography\">Schönberg\u003C/a> d'\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/erwartung-op.-17\">Erwartung\u003C/a>\u003C/i>, à Debussy, à la musique-mosaïque de Janácek (auquel il fait allusion dans le \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/4.-streichquartett-1\">Quatrième quatuor\u003C/a>\u003C/i>), ou encore la « musique informelle » imaginée par Adorno. « Je cherche dans la musique non tant un lien logique qu'une vibration entre des signes (des signes isolés et non posés en vue de cette vibration et de ce lien). En inventant la musique, je dois me tenir (avec mon écriture, ma notation, mes antennes sensorielles, mon corps) près de là d’où sourd la musique. Donc pas d'échafaudages, de plans, de jeux structurels ». En lieu et place de grilles ou de schémas structurels, plusieurs tables de travail, sur lesquelles sont ouvertes différentes partitions en cours, réceptacles d'un flot d'idées musicales qui ne s'interrompt guère.\u003C/p>\n\u003Cp>Cette idée « d’une musique libertaire et anarchique, libidinale, escapiste, ludique et dionysienne » rejaillit sur la conception de la \u003Cem>forme\u003C/em>. « La pièce qui naît est la recherche articulée de cette pièce » dit le compositeur. « J'ai toujours été fasciné par l'idée qu'une œuvre, surtout musicale, qui se déploie dans le temps, qui résulte du temps, représente également le chemin qu’on parcourt pour la trouver. L'œuvre non seulement comme résultat final, mais comme chemin vers sa genèse – voilà qui m'a toujours ému ».\u003C/p>\n\u003Cp>Paradoxalement, ce qui consolide la forme est sa fuite en avant ou une sorte de tâtonnement lent ; elle « ne doit pas être une construction, mais un terroir – labyrinthe à moitié enfoui, aux trajets obscurs, en contact avec ces forces profondes que l'on entend par exemple dans \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/frage\">Frage\u003C/a>\u003C/i>, « impulsions crachées par le fond même des sons, qui mettent en branle une action sombre qui se déroule dans des couloirs obscurs ». À chaque fois donc, c’est le flux que le compositeur revendique contre la forme, l'interruption qui peut détruire à tout moment ce qui se figeait, la « mutation » qui fait dévier une forme prévisible, l’absence de directionalité comme projet, car « nous devons apprendre à comprendre l'absence de but comme un enrichissement de nos possibilités artistiques. L'absence de but est un état sérieux, et il faut une imagination extrême pour lui rendre justice ».\u003C/p>\n\u003Cp>La question de la \u003Cem>tonalité\u003C/em> doit alors être déconstruite ou dés emphatisée par la traversée de zones musicales parfois hétérogènes. « La tonalité n'est rien qu'un cas particulier de l'harmonie ; je veux dire que dans la série des harmoniques naturels, il y a tous les types d'intervalles, y compris les valeurs intermédiaires, microtonales. Je n’ai jamais vraiment composé de la musique tonale, mais je n'ai pas exclu les premiers rapports d'intervalles fournis par les harmoniques, je ne les ai pas éliminés, j’ai accepté comme matériau de la pensée musicale l’ensemble des proportions ». Ce rapport à la tonalité est pourtant fait d’attirance et de répulsion ; Rihm l’a comparée un jour à la graisse (le matériau de Joseph Beuys), réservoir d’énergie et trace de vie, mais aussi déchet et substance morte, molle et infiniment malléable. En 1986, il soutient qu’ « un accord classé mais sans fonction tonale, sans une hiérarchie de degrés, ne relève pas de la tonalité, alors qu’une réexposition dans une composition électro-acoustique restaure une pensée tonale ». Il ne faut pas prendre la partie pour le tout, un accord pour le système entier ; en revanche, il y a « une rythmique tonale et je dirais même une conception tonale de la forme, qui s’exprime surtout par la symétrie ou un dualisme trop équilibré », aspects que Rihm élimine consciencieusement. Il y aura ainsi, à l'intérieur même d’une pièce comme à l’échelle de son œuvre entière, un pôle tonal toujours visité – la grande scansion maniaque de l'accord de \u003Cem>mi\u003C/em> bémol majeur à la fin du \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/klavierstuck-nr.-7\">Klavierstück VII\u003C/a>\u003C/i> ou le style post-romantique (entre Mahler, Schreker et \u003Ca href=\"/composer/karl-amadeus-hartmann/biography\">Karl Amadeus Hartmann\u003C/a>) de \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/vers-une-symphonie-fleuve\">Vers une symphonie-fleuve\u003C/a>\u003C/i>, pôle représenté parfois par des citations (Beethoven dans le \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/3.-streichquartett\">Troisième quatuor\u003C/a>\u003C/i>).\u003C/p>\n\u003Cp>Une autre stratégie anti-académique ou anti-statique consiste à considérer chaque œuvre comme virtuellement \u003Cem>inachevée\u003C/em> : on peut toujours ajouter une couche nouvelle, du relief, des empâtements, d'autres figures. Ce sont les \u003Cem>Übermalungen\u003C/em>, les recouvrements (comme on en trouve chez des peintres contemporains, Arnulf Rainer ou Sigmar Polke). « Cette technique de recouvrement, on peut la comparer d'une certaine manière au \u003Cem>contrafactum\u003C/em> ; ce sont des processus qui existent aussi bien dans la musique du Moyen Âge que dans la peinture contemporaine : des parties ou un ensemble sont transposés vers un nouvel état par recouvrement, l’ajout d'une couche, ou, en musique, quand une couche est isolée, confrontée avec une nouvelle, la partie nouvelle étant à son tour opposé à un ensemble inventé, le troisième combiné par la suite avec le premier, etc. »\u003C/p>\n\u003Cp>Parfois, dit le compositeur, « dans l'atelier, des pièces (finies, incomplètes - qui peut le savoir ?) se tiennent les unes à côtés des autres, sans intention, et il apparaît d'un coup qu'on pourrait les relier », ajouter « alluvions, développements, excroissances ». La comparaison picturale est à relever : Rihm parle souvent d'un travail manuel, tactile, concret, il se veut sculpteur, il enlève et rajoute de la matière : sur la partition imprimée de \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/kolchis\">Kolchis\u003C/a>\u003C/i>, Rihm trace une nouvelle portée où sont inscrits les gestes du cor anglais, clarinette basse et alto du futur \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/frage\">Frage\u003C/a>\u003C/i>. Parfois, une pièce se trouve placée a posteriori au centre d'un cycle, au rebours de la chronologie (\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/pol-kolchis-nucleus\">Pol-Kolchis-Nucleus\u003C/a>\u003C/i>) Avec \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/et-nunc-ii\">et nunc II\u003C/a>\u003C/i> il s’agit de l’augmentation d’une pièce antérieure ; avec \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/von-weit\">von weit\u003C/a>\u003C/i>, de la paraphrase d'une pièce pour violon et piano (\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/antlitz\">Antlitz\u003C/a>\u003C/i>), définie par le compositeur comme \u003Cem>Umschreibung\u003C/em> : littéralement une « périphrase » ou « transcription », mais qui évoque aussi l’image de l'artiste tournant autour (« um ») d'un objet. De façon plus boulézienne, \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/chiffre-ii\">Chiffre II\u003C/a>\u003C/i>, lui-même écho d'une pièce pour piano et ensemble, met en branle l’idée d'un cycle entier ; \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/chiffre-iii\">Chiffre III\u003C/a>\u003C/i> reposera sur une logique d'expansion du matériau, une musique de film pour \u003Cem>Le Chien andalou\u003C/em> qui sera modifiée afin de s’intégrer dans l’ensemble, puis sera « ponctuée » par des pièces autonomes \u003Cem>Pause\u003C/em> et \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/bild-(eine-chiffre)\">Bild\u003C/a>\u003C/i>, et culmine dans \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/chiffre-vii\">Chiffre VII\u003C/a>\u003C/i> qui reprend l'effectif de la seconde, qu'elle cite en deux endroits. Enfin, les différentes \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/jagden-und-formen\">Jagden \u003Cem>et\u003C/em> Formen\u003C/a>\u003C/i> ont été en fondues en un tout immense. La pièce d’origine, \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/gejagte-form\">Gejagte Form\u003C/a>\u003C/i> est « ouverte, brisée, l'introduction aux bois vient seulement au bout de cinq minutes maintenant, elle est précédée d'une texture de cordes qui continue sous elle, au fond comme un contrepoint. Puis il y a des parties tout à fait nouvelles et imbriquées etc., elles-mêmes recouvertes, c'est tout un travail de déchirure, d'écartement, de biffure, de transparence ou d'abrasion, un processus multiforme. »\u003C/p>\n\u003Cp>Si la forme est recherche d’elle-même (toujours esquissée cependant, comme le montrent les exemples étudiés par Joachim Brügge), qu’est-ce qui fait \u003Cem>tenir ensemble\u003C/em> ce trajet, et même lui confère une force expressive indéniable ? C’est sans doute une gestion du temps qui fait participer l’auditeur à une avancée intelligible, à travers des gestes toujours isolés et clairement dessinés ; ils ne reflètent jamais \u003Cem>eux-mêmes\u003C/em> l’indécision du geste global mais sont au contraire comme des microformes qui « posent une vibration », des éclats ou des concrétions qui condensent l’ancienne rhétorique expressionniste. Un « laconisme disert » (Josef Häusler) sous-tend la succession bien réglée d’un rituel qui nous permet de suivre la transformation lente de motifs ou de textures caractéristiques qui ressortent puis disparaissent. À propos d’un lied du cycle \u003Cem>Hölderlin-Fragmente\u003C/em>, Reinhold Brinkmann a montré l’existence d’une hiérarchie de « sons isolés », de motifs (ici la seconde \u003Cem>ré\u003C/em> bémol/\u003Cem>do\u003C/em>) qui par leur retour produisent un réseau lâche en établissant des points de référence (même des « quasi-toniques »), une cohérence \u003Cem>a minima\u003C/em> qui laisse pourtant subsister à dessein des espaces vides. La gestion des couleurs participe à la même clarté du trajet. Rihm assemble souvent des effectifs disparates où la percussion ponctue le parcours ou crée une surprise : deux grands tambours dans le dernier lied du \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/wolfli-liederbuch\">Wölfli-Liederbuch\u003C/a>\u003C/i> ; tam-tam au début et à la toute fin de \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/siebengestalt\">Siebengestalt\u003C/a>\u003C/i> pour orgue ; woodbocks dans le \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/7.-streichquartett\">Septième quatuor\u003C/a>\u003C/i> ; bref contre-chant de papiers froissés dans le \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/8.-streichquartett\">Huitième quatuor\u003C/a>\u003C/i>. Certains instruments ne jouent pas pendant des sections entières, et permettent une focalisation sur une couleur particulière (quatrième section de \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/chiffre-iv\">Chiffre IV\u003C/a>\u003C/i> où l'effectif restreint, clarinette, violoncelle et piano, doit sonner comme un quasi-orchestre). De même, à la fin de \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/frage\">Frage\u003C/a>\u003C/i>, un étrange postlude aux sons crépusculaires et presque dénaturés (par l'utilisation d'unissons dans des registres fragiles) coupe le grand travail volcanique. À cela s’ajoute la traversée de types formels reconnaissables parce que puisés dans la tradition, tels la \u003Cem>battaglia\u003C/em> (\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/10.-streichquartett\">Dixième quatuor\u003C/a>\u003C/i>), le chant accompagné (le concerto \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/gesungene-zeit\">Gesungene Zeit\u003C/a>\u003C/i> est une immense ligne de violon étirée), la \u003Cem>canzona\u003C/em>, le \u003Cem>Abgesang\u003C/em>, l’éruption expressive, martelée, la chasse, ou des passages rythmés dont le \u003Cem>swing\u003C/em> rappelle parfois le jazz. Si « l’arche formelle » doit donc apparaître comme toujours menacée par la rupture, son parcours obéit aussi à des dispositions rhétoriques éprouvées, qui laissent l’auditeur libre de se laisser emporter avant tout par les couleurs et les affects.\u003C/p>\n\u003Col class=\"list-decimal\">\u003Cli>Les citations de ce texte sont extraites des écrits de Rihm (voir ressources documenaires) ainsi que d’un entretien réalisé par l’auteur pour France Culture en 2002.\u003C/li>\u003C/ol>\n","to do",[51],{"firstName":52,"lastName":53},"Martin","Kaltenecker",[55],{"name":56},"Ircam-Centre Pompidou",[],["Reactive",59],{"$si18n:cached-locale-configs":60,"$si18n:resolved-locale":65,"$snuxt-seo-utils:routeRules":66,"$ssite-config":67},{"fr":61,"en":63},{"fallbacks":62,"cacheable":41},[],{"fallbacks":64,"cacheable":41},[],"en",{"head":-1,"seoMeta":-1},{"_priority":68,"currentLocale":72,"defaultLocale":73,"description":74,"env":75,"name":76,"url":77},{"name":69,"env":70,"url":71,"description":69,"defaultLocale":71,"currentLocale":71},-3,-15,-2,"en-US","fr-FR","Ressources IRCAM est une plateforme de ressources musicales et sonores, développée par l'IRCAM, pour les artistes, les chercheurs et les passionnés de musique.","production","Ressources IRCAM","https://ressources.ircam.fr",["Set"],["ShallowReactive",80],{"/workcourse/wolfgang-rihm":-1,"flat pages":-1},"/en/composer/wolfgang-rihm/workcourse"]