\r\nLa première génération qui entre de plein droit dans la base est donc celle constituée par John Cage, Olivier Messiaen ou encore Elliott Carter.\r\n\u003C/p>\r\n\r\n\u003Ch3>Contenus\u003C/h3>\r\n\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\r\nLes données sont progressivement mises à jour depuis juillet 2007, en remplacement de celles de l’ancienne version de la base, développée entre 1996 et 2001 par Marc Texier. L’information peut donc être incomplète pour certains compositeurs non encore traités : dans ce cas l’indication « ! Informations antérieures à 2002 » apparaît en haut de page. Pour tous les autres documents, la date de dernière mise à jour est indiquée en haut de page.\r\n\u003C/p>\r\n\r\n\u003Ch3>Mises à jour et nouvelles entrées\u003C/h3>\r\n\r\n\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">Les mises à jour se font compositeur par compositeur. Pour un compositeur donné, sont systématiquement revus ou créés les documents suivants :\r\n\u003C/p>\r\n\u003Cul style=\"text-align: justify;\">\r\n \u003Cli>la biographie\u003C/li>\r\n \u003Cli>le catalogue exhaustif de ses œuvres (y compris, si possible, les œuvres disparues, retirées ou posthumes)\u003C/li>\r\n \u003Cli>une liste de ressources bibliographiques, discographiques et internet,\u003C/li>\r\n \u003Cli>des éventuels documents attachés (Parcours de l’œuvre, interviews, analyses, notes de programme etc.)\u003C/li>\r\n\u003C/ul>\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\r\nLa définition des priorités de mises à jour et nouvelles entrées des compositeurs s’opèrent suivant une méthodologie basée sur l’observation de la vie culturelle européenne :\r\n\u003C/p>\r\n\u003Cul style=\"text-align: justify;\">\r\n \u003Cli>Avant chaque saison, nous relevons les programmations à venir des principaux festivals, institutions et ensembles musicaux européens investis dans le domaine de la création musicale. Cette observation s’opère par cercles concentriques en partant de l’activité propre de l’Ircam (année n-2), puis de celle des partenaires privilégiés (année n-1) jusqu’aux grandes institutions et festivals européens de création (année n) ;\u003C/li>\r\n \u003Cli>Chaque compositeur est crédité de points en fonction de l’importance et de l’intensité de l’activité musicale le concernant. Ce classement permet de définir les priorités pour chaque trimestre ;\u003C/li>\r\n \u003Cli>Si un compositeur n’a pas obtenu assez de points pour figurer dans les priorités, il cumule ceux-ci sur le trimestre suivant ; et ainsi remonte progressivement dans la liste des priorités.\u003C/li>\r\n \u003Cli>Une fois mis à jour, les documents attachés à un compositeur sont valables trois ans, après lesquels le processus décrit ci-dessus reprend.\u003C/li>\r\n\u003C/ul>\t\r\n\r\n\u003Ch3>Erreurs ou omissions\u003C/h3>\t\r\n\t\t\t\t\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\r\nSi la mise à jour est déjà effectuée (date postérieure à juin 2007) : nous invitons les musicologues, les compositeurs (ou leur éditeur) à nous signaler toute erreur ou omission importante. Elle sera corrigée, dans la mesure du possible, au cours du trimestre suivant. De même, nous les invitons à nous faire connaître leurs œuvres nouvelles, en mentionnant tous les éléments nécessaires à la création d’une fiche œuvre nouvelle.\r\n\u003C/p>\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\t\t\r\nSi la mise à jour n’est pas encore effectuée (indication : « mise à jour à venir ») : Les compositeurs peuvent nous signaler des erreurs ou omissions importantes. Ces indications seront prises en compte au moment de la mise à jour à venir. Un compositeur peut également demander le retrait de sa biographie dans l’attente de la mise à jour.\r\n\u003C/p>\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\r\nPour cela : \u003Ca href=\"mailto:brahms-contenu[at]ircam[dot]fr\">écrire\u003C/a> à l’administrateur de publication\r\n\u003C/p>\r\n",{"id":14,"url":15,"titleFr":16,"titleEn":11,"contentFr":17,"contentEn":11},"a3cd05aa-3447-487a-b4fc-213ba0f77e6b","/copyrights/","Mention Légale","La reproduction de contenus de ce site Web, en tout ou partie, est formellement interdite sans la permission écrite de l'Ircam. Les textes, images, logos, codes sources sont la propriété de l'Ircam, ou de détenteurs avec lesquels l'Ircam a négocié les droits de reproduction à sa seule fin d'utilisation dans le cadre du site Brahms. Tout contrevenant s'expose à des poursuites judiciaires. ",{"id":19,"url":20,"titleFr":21,"titleEn":11,"contentFr":22,"contentEn":11},"9162642e-ea99-48c3-8d3b-2dc2a3f8ba45","/repertoire/about/","Projet Répertoire Ircam","\u003Cp>Le Projet Répertoire Ircam est une collection d’analyses musicales en ligne d’environ 70 œuvres crées à l’Ircam et considérées comme représentatives de la culture de l’institut tant sur le plan artistique que technologique.\u003C/p>\r\n\r\n\u003Cp>Ce projet a débuté en 2006-2008 avec la création d’outils auteurs mises en œuvre par le département Interfaces Recherche/Création en collaboration avec le secteur recherche de l’institut. Les premières analyses ont été mises en ligne fin 2010 et il est prévu que la collection s’élargisse à un rythme de deux ou trois nouvelles analyse par an.\u003C/p>\r\n\r\n\u003Cp>Plusieurs objectifs sont poursuivis par ce projet :\u003C/p>\r\n\r\n\u003Cul>\r\n\t\u003Cli>faire connaître les œuvres produites à l’Ircam à un public plus large,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>montrer la relation entre l’idée musicale et les technologies utilisés,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>identifier les nouveaux éléments du vocabulaire musical qui émergent à travers ces œuvres,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>offrir un support d’information aux interprètes.\u003C/li>\r\n\u003C/ul>\r\n\r\n\u003Cp>Chaque analyse est structurée en trois parties :\u003C/p>\r\n\r\n\u003Col>\r\n\t\u003Cli>description générale de l’œuvre,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>analyse des extraits de l’œuvre avec mise en relation de l’idée musicale et de l’écriture électronique,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>la liste de ressources spécifiques (type de problème musical abordé, technologies utilisées, œuvres abordant le même type de problématique) et générales (biographique, historique, technique).\u003C/li>\r\n\u003C/ol>\r\n\r\n\u003Cp>Les analyses seront également mises en relation avec :\u003C/p>\r\n\r\n\u003Cul>\r\n\t\u003Cli>Brahms : une base de données encyclopédique en ligne de compositeurs de musique contemporaine de toutes les nationalités dont les œuvres ont été créées après 1945. Cette base contient actuellement environ 600 références. Pour chaque compositeur, il y a une partie biographique accompagnée des sources d’information, et une autre partie qui situe l’orientation esthétique, les phases principales et le contexte historique de l’œuvre.\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>Images d’une œuvre : une collection des interviews filmés des compositeurs.\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>Sidney : une base de données qui contient les éléments techniques (programmes informatiques, sons etc. ) nécessaires pour l’exécution de l’œuvre.\u003C/li>\r\n\u003C/ul>\r\n\r\n\u003Cp>A plus long terme, les analyses des nouvelles œuvres créés à l’Ircam viendront se rajouter au corpus donné dans l’annexe citée ci-dessus.\u003C/p>",{"data":24},{"personBySlug":25},{"firstName":26,"lastName":27,"privateState":28,"biographyDate":11,"resume":29,"resumeEn":30,"resources":31,"catalogueSource":32,"manualUpdateDate":33,"documents":11,"photo":34,"copyrights":11,"slug":36,"hasArticles":37,"type":38,"hasWorks":37,"hasBiography":37,"hasWorkcourse":37,"workcourse":39,"hasAnalyses":55,"hasBooks":55,"hasMonographs":55,"hasPartitions":55,"hasFloraAudios":55,"hasAudios":37,"hasVideos":37},"Pierre","Jodlowski","valid","Compositeur français né le 9 mars 1971 à Toulouse.","French composer born 9 March 1971 in Toulouse.","\u003Ch4 id=\"liens-internet\">Liens internet\u003C/h4>\n\u003Cul class=\"list-disc\">\u003Cli>Site personnel du compositeur : \u003Ca href=\"http://www.pierrejodlowski.fr\">www.pierrejodlowski.fr\u003C/a>\u003C/li>\u003Cli>Page Pierre Jodlowski sur le site des éditions Henry Lemoine : \u003Ca href=\"http://www.henry-lemoine.com/fr/compositeurs/fiche/pierre-jodlowski\" title=\"www.henry-lemoine.com\">www.henry-lemoine.com\u003C/a>\u003C/li>\u003Cli>éOLE – collectif de musique active : \u003Ca href=\"http://www.studio-eole.com/dotclear/index.php\" title=\"www.studio-eole.com\">www.studio-eole.com\u003C/a>\u003C/li>\u003Cli>« Écrire avec les images », conférence devant les étudiants du Cursus de l'Ircam, 22 septembre 2020, \u003Ca href=\"https://medias.ircam.fr/x763886\" title=\"partie 1\">partie 1\u003C/a> / \u003Ca href=\"https://medias.ircam.fr/x854313\" title=\"partie 2\">partie 2\u003C/a>.\u003C/li>\u003Cli>« Scénarisation et processus d’écriture des œuvres interdisciplinaires [ musique, geste, lumières, vidéo, espace scénique ] », conférence devant les étudiants du Cursus de l'Ircam, 9 avril 2018, \u003Ca href=\"https://medias.ircam.fr/x9ac136\" title=\"partie 1\">partie 1\u003C/a> / \u003Ca href=\"https://medias.ircam.fr/xb75210\" title=\"partie 2\">partie 2\u003C/a>.\u003C/li>\u003C/ul>\n\u003Cp>\u003Cem>(liens vérifiés en décembre 2023).\u003C/em>\u003C/p>\n\u003Ch4 id=\"bibliographie-s-lective\">Bibliographie sélective\u003C/h4>\n\u003Cul class=\"list-disc\">\u003Cli>Jérémie SZPIRGLAS, \u003Cem>Sillage : de l’ombre à l’après\u003C/em>, publié dans le livret du DVD « Ombra », éOle Records, 2015.\u003C/li>\u003Cli>Angela OWYANG, \u003Cem>The Influence of Cinematic Elements in Pierre Jodlowski's Works Based on Colour,\u003C/em> The University of Arizona, 2014, sur \u003Ca href=\"http://www.pierrejodlowski.fr/site/index.php?post/L-INFLUENCE-DU-CIN%C3%89MA-DANS-LES-S%C3%89RIES-DE-PIERRE-JODLOWSKI-%28ANGLAIS%29\">le site du compositeur\u003C/a> \u003Cem>(lien vérifié en décembre 2023)\u003C/em>.\u003C/li>\u003Cli>Pierre JODLOWSKI, « Jour 54 - un espace sensible - un espace sémantique », \u003Cem>in\u003C/em> Héloïse DEMOZ, Giordano FERRARI, Alejandro REYNA, \u003Cem>L'espace sensible de la dramaturgie musicale\u003C/em>, Paris, L'Harmattan, 2018, sur \u003Ca href=\"http://www.pierrejodlowski.fr/site/index.php?post/JOUR-54-un-espace-sensible-un-espace-s%C3%A9mantique\" title=\"le site du compositeur\">le site du compositeur\u003C/a>.\u003C/li>\u003Cli>Pierre JODLOWSKI, « Réflexion sur la musique mixte », dans \u003Cem>Revue et Corrigée\u003C/em> n° 91, 2012.\u003C/li>\u003Cli>Pierre JODLOWSKI, « Passage, Souvenirs donnés en partage », propos recueillis par Jérémie Szpirglas dans L'étincelle, le journal de la création à l'Ircam, n° 5, juin 2009, en ligne sur \u003Ca href=\"http://etincelle.ircam.fr/883.html\">http://etincelle.ircam.fr\u003C/a> \u003Cem>(lien vérifié en décembre 2023).\u003C/em>\u003C/li>\u003Cli>Pierre JODLOWSKI, « Autour de la musique contemporaine », dans \u003Cem>Imaginaire et Création\u003C/em>, coll. « Les idées contemporaines », 1997.\u003C/li>\u003Cli>Pierre JODLOWSKI, « Collage / Montage, un point de non-rencontre » - extrait d'un ensemble d'écrits sur les musiques aujourd'hui, 2004-2005, sur le \u003Ca href=\"http://www.pierrejodlowski.fr/site/index.php?post/Collage-/-Montage-un-point-de-non-rencontre\">site du compositeur\u003C/a> \u003Cem>(lien vérifié en décembre 2023).\u003C/em>\u003C/li>\u003Cli>Pierre JODLOWSKI, « Le Geste – Question de composition », dans \u003Cem>L’Inouï n° 2\u003C/em>, Paris, 2006, p. 95-100, sur le \u003Ca href=\"http://www.pierrejodlowski.fr/site/index.php?post/2011\">site du compositeur\u003C/a> \u003Cem>(lien vérifié en décembre 2023).\u003C/em>\u003C/li>\u003Cli>Pierre JODLOWSKI, note de programme \u003Cem>Barbarismes - trilogie de l’an mil\u003C/em>, dans le programme « Jonathan Nott – Ensemble intercontemporain » du 13 mars 2002 à la Cité de la musique, Claudia Barainsky (soprano), Jens McManama (cor), Antoine Curé (trompette), Ensemble Intercontemporain, dir. Jonathan Nott, p.7-8 note de programme \u003Ca href=\"https://catalogue.philharmoniedeparis.fr/\">à consulter sur le site de la médiathèque de la cité de la musique\u003C/a> \u003Cem>(lien vérifié en décembre 2023).\u003C/em>\u003C/li>\u003Cli>Rémi GUIRIMAND, \u003Cem>D’Antonin Artaud à Pierre Jodlowski, Analyse d’une trajectoire artistique et musicale\u003C/em>, mémoire d’Analyse Théorique et Appliquée, CNSMDP, 2019, sur le site du compositeur : \u003Ca href=\"http://www.pierrejodlowski.fr/site/index.php?post/DAntonin-Artaud-a-Pierre-Jodlowski-Analyse\">http://www.pierrejodlowski.fr/site/index.php?post/DAntonin-Artaud-a-Pierre-Jodlowski-Analyse\u003C/a>. (\u003Cem>lien vérifié en décembre 2023\u003C/em>).\u003C/li>\u003Cli>Laurent CATALA, « Emmanuelle Huynh & Pierre Jodlowski, le grand dehors », dans \u003Cem>musiques & cultures digitales\u003C/em> n° 34, Editions Association Musiques et Cultures Digitales - La Lettre du Musicien SARL, 2006, p. 10.\u003C/li>\u003Cli>Véronique BRINDEAU, « Entretien avec Pierre », dans \u003Cem>Accents\u003C/em>, Revue de l’Ensemble intercontemporain, éditions de l'Ensemble intercontemporain, janvier 2002, \u003Ca href=\"https://www.ensembleintercontemporain.com/fr/2002/01/entretien-avec-pierre-jodlowski/\" title=\"article en ligne\">article en ligne\u003C/a>. \u003Cem>(lien vérifié en décembre 2023).\u003C/em>\u003C/li>\u003C/ul>\n\u003Ch4 id=\"cds-et-dvds\">CDs et DVDs\u003C/h4>\n\u003Cul class=\"list-disc\">\u003Cli>Pierre JODLOWSKI, Alexandre BABEL, \u003Cem>White Zero Corp.\u003C/em>, 1 CD éOle, 2019, EOR017.\u003C/li>\u003Cli>Pierre JODLOWSKI, \u003Cem>Ghostland\u003C/em>, Les Percussions de Strasbourg, 1 cd Les Percussions de Strasbourg, 2018, PDS218GH.\u003C/li>\u003Cli>Pierre JODLOWSKI, \u003Cem>L'Aire du Dire Remix\u003C/em>, ensemble vocal Les Éléments, Joël Suhubiette : direction, 1 lp éOle, 2017, EOR015.\u003C/li>\u003Cli>Pierre JODLOWSKI, \u003Cem>Mixtion\u003C/em>, Ruth Velten, saxophone, dans « Different Traces », avec des œuvres de Steve Reich, Luciano Berio, Gordon Kampe, Fabien Lévy, François-Bernard Mâche, 1 cd Genuin, 2016, GZN16424.\u003C/li>\u003Cli>Pierre JODLOWSKI, \u003Cem>Ombra ; Post Human Computation\u003C/em>, Françoise Kubler, soprano ; Armand Angster, clarinette basse ; Stefan Osterjö, guitare ; Pierre Jodlowski, électronique live, 1 dvd éOle Records, 2016, EOR012.\u003C/li>\u003Cli>Pierre JODLOWSKI, \u003Cem>De Front\u003C/em>, Ensemble Court-Circuit, dans « Dubedout - Hurel - Jodlowski », 1 cd éOle Records, 2016, EOR011.\u003C/li>\u003Cli>Trio PAJ, \u003Cem>Live au Grenoble Jazz Festival 2010\u003C/em>, Michel Portal, clarinette basse, saxophone soprano, bandonéon ; Roland Auzet, batterie, marimba, percussion ; Pierre Jodlowski, électronique live, machines, 1 dvd Mode, 2015.\u003C/li>\u003Cli>Pierre JODLOWSKI, \u003Cem>Jour 54\u003C/em>, 1 CD Harmonia Mundi / France Culture Coup de cœur de l'académie Charles Cros, 2013.\u003C/li>\u003Cli>Pierre JODLOWSKI, \u003Cem>Collapsed\u003C/em>, \u003Cem>Série-C\u003C/em>, \u003Cem>Dialog\u003C/em> / \u003Cem>No Dialog\u003C/em>, \u003Cem>Série Rose\u003C/em>, \u003Cem>Time & Money\u003C/em>, Jean Geoffroy, Philippe Spiesser : percussions, Cédric Jullion : flûte, Radek Knop : saxophone, 1 CD Distrart / éOle Records, 2013.\u003C/li>\u003Cli>Pierre JODLOWSKI, \u003Cem>Les beaux orages\u003C/em>, musique originale du spectacle "Les Beaux Orages - qui nous étaient promis", éOle.\u003C/li>\u003Cli>Pierre JODLOWSKI, \u003Cem>Drones\u003C/em> ; \u003Cem>Barbarismes\u003C/em> ; \u003Cem>Dialog/No Dialog\u003C/em>, Sophie Cherrier : flûte, technique Ircam, Ensemble intercontemporain, direction : Susanna Mälkki, texte de Martin Kaltenecker, 1 cd Kairos, 2011, 0013032KAI.\u003C/li>\u003Cli>Pierre JODLOWSKI, \u003Cem>60 Loops, Respire, Limite circulaire, Série Blanche, 24 loops\u003C/em> (...), 1 CD Distrart / éOle Records, 2011.\u003C/li>\u003Cli>Pierre JODLOWSKI, \u003Cem>People / Time\u003C/em>, dans « Donaueschingen Musiktage 2003 », comprenant des œuvres de Ablinger, Clarke, Haas, Herrmann, Mundry, Newski, Poppe, ensemble Mosaik, Benjamin Kobler : piano, Bernhard Kösling, Christian Vogel, Winfried Rager : clarinettes, Dirk Beiße : violoncelle, Ernst Surberg : piano, Friedemann Werzlau, Roland Neffe : percussions, Matthias Jann : trombone, direction : Robert HP Platz, STEAM (Studio pour la musique de l’Ecole de musique Hanns Eisler), Josh Martin : électronique live, 1 cd Col Legno, 2006, [2 cds – enregistrement du 18 octobre 2003, création mondiale].\u003C/li>\u003Cli>Pierre JODLOWSKI, \u003Cem>De Front,\u003C/em> dans « Cultures Electroniques 14 » (comprenant des œuvres de Béatriz Ferreyra, James Dashow, José Halac, Jens Hedman, Ambrose Field, Leo Küpper, Michael Obst et Ricardo Mandolini), Magistères et Prix du 27\u003Csup>e\u003C/sup> concours international de musique et d'art sonore électroacoustique / Bourges 2000, 2 cds IMEB, Coll. « Cultures électroniques », 2001.\u003C/li>\u003Cli>Pierre JODLOWSKI, \u003Cem>De Front, Dialog / No Dialog\u003C/em>, \u003Cem>Eclats de ciel, Lignes d’incidences,\u003C/em> dans « Jodlowski Vol. 1, 95>99 », Cédric Jullion : flûte, Jean-Christophe Murer : clarinette, Ensemble orchestral contemporain et Orchestre du CNSM Lyon, direction : Daniel Kawka, cd personnel [Enregistrement : studio SONVS - C.N.S.M. de Lyon et concert du Festival Novelum à Toulouse], à commander sur lesite du compositeur.\u003C/li>\u003Cli>Pierre JODLOWSKI, \u003Cem>A John, L’envers du décor, Mise en bouche acousmatique, Triptyque à la nuit, Vola\u003C/em>, dans « Jodlowski Vol. 2, 95>01 », Jean-Pierre Robert : contrebasse, 1 cd personnel [Enregistrement : studio SONVS - C.N.S.M. de Lyon], à commander sur le site du compositeur.\u003C/li>\u003Cli>Pierre JODLOWSKI, \u003Cem>Barbarismes, Mental Vortex, Géo-Métries\u003C/em>, dans « Jodlowski Vol. 3, 01>03 », Ensemble intercontemporain, dir. Pierre-André Valade, Ensemble TM+ [Enregistrement CIRM] à commander sur le site du compositeur.\u003C/li>\u003Cli>Pierre JODLOWSKI, \u003Cem>In & Out 1, Mecano 1, Mixtion, People/Time, Série noire,\u003C/em> dans « Jodlowski Vol. 4, 02>05 ».\u003C/li>\u003Cli>Pierre JODLOWSKI, « DVD \u003Cem>Time & Money\u003C/em> », Jean Geoffroy, à commander sur le site du compositeur.\u003C/li>\u003Cli>Pierre JODLOWSKI, « DVD \u003Cem>Labyrinthe\u003C/em> » à commander sur le site du compositeur.\u003C/li>\u003Cli>Pierre JODLOWSKI, « DVD 1 », Kammerensemble Neue Musik Berlin, Ensemble Mosaïc, dir. : Robert H.P. Platz , 1 dvd personnel, [Enregistrement Odyssud-Blagnac en 2003 et SWR] à commander sur le site du compositeur.\u003C/li>\u003Cli>Pierre JODLOWSKI, « DVD \u003Cem>L'aire du Dire\u003C/em> », Ensemble vocal "Les Éléments", direction : Joël Suhubiette, 1 dvd Distrart / éOle Records, 2013.\u003C/li>\u003C/ul>\n","","2023-12-08T00:00:00.000Z",{"getUrl":35},"https://storage.ressources.ircam.fr/ressources/persons/photos/c5123389-f5af-496e-8274-eb75fddea42a-thumbnail.jpg?response-cache-control=public%2C%20max-age%3D31536000%2C%20immutable&X-Amz-Algorithm=AWS4-HMAC-SHA256&X-Amz-Credential=ressources%2F20250926%2Fus-east-1%2Fs3%2Faws4_request&X-Amz-Date=20250926T194834Z&X-Amz-Expires=604800&X-Amz-SignedHeaders=host&X-Amz-Signature=f30420c3c4e84544b5888f292453d41190a08184f45be521ac48532313773800","pierre-jodlowski",true,"COMPOSER",{"id":40,"slug":41,"title":42,"titleEn":43,"updateDate":44,"text":45,"textEn":32,"resume":11,"resumeEn":11,"translationStatus":46,"publishingStartDate":44,"source":32,"authors":47,"copyrights":51,"translators":54},"b6445695-828b-4808-ab03-ddae3bd58115","workcourse-pierre-jodlowski","Parcours de l'œuvre de Pierre Jodlowski","Survey of works by Pierre Jodlowski","2022-06-13T00:00:00.000Z","\u003Ch4 id=\"introduction\">Introduction\u003C/h4>\n\u003Cp>Le terme de compositeur est réducteur en ce qui concerne Pierre Jodlowski, qui est tout autant auteur, éditeur, scénographe, chorégraphe, photographe, réalisateur, bassiste, claviériste, philosophe, concepteur… Son œuvre ne saurait donc être circonscrite à des partitions musicales et des réalisations électroniques ; elle intègre des performances scéniques (\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/artaud-corpus-fragments\">Artaud Corpus Fragments\u003C/a>\u003C/i>, \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/white-zero-corporation\">White Zero Corporation\u003C/a>\u003C/i>,\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/music-violence-and-other-stories\"> Music Violence & others stories\u003C/a>\u003C/i>), des réflexions conceptuelles (\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/soleil-blanc\">Soleil Blanc\u003C/a>\u003C/i>, \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/ghost-woman\">Ghost Woman\u003C/a>\u003C/i>), ou encore des conceptions technologiques pour des installations (\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/grainstick-2.0\">Grainstick\u003C/a>\u003C/i>, \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/passage-2\">Passage\u003C/a>\u003C/i>). Par ailleurs, les paramètres de « l’œuvre » de Jodlowski intègrent toutes les dimensions de la forme, parfois même au détriment du fond. Ainsi que l’écrit Jérémie Szpirglas : « L’appréhension d’une œuvre de Pierre Jodlowski n’est jamais uniquement une affaire d’écoute. D’une manière ou d’une autre, les autres sens sont sollicités, sans parler de l’imaginaire et de la conscience. Car le spectacle commence souvent bien avant l’entrée en scène des artistes et se termine bien après sa dernière note.\u003Csup>1\u003C/sup> » Le concept de « musique pure » est chez Jodlowski un non sens : chaque création – il insiste sur l’appellation « projet » – est le fruit à la fois d’une longue réflexion, d’une solide et riche documentation préalable, et d’une nécessité de travailler en partenariat (danse, jongleurs, vidéastes, public). La composition musicale (réalisation) est quant à elle une étape souvent courte, intuitive, directe.\u003Cbr>Un survol rapide de l’ensemble de la production de Jodlowski montre une évidente homogénéité et une continuité de son corpus – nonobstant une inflexion significative vers les années 2014-2015 avec une intensification de la dimension d’art total. Cette homogénéité se traduit par l’omniprésence de l’électronique, une domination des œuvres solistes et de musique de chambre sur l’orchestre (avec quelques préférences instrumentales, comme le duo piano percussions – Jodlowski admire le \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/kontakte\">Kontakte\u003C/a>\u003C/i> de Stockhausen), et cette volonté persistante de remettre en cause la conception logistique et artificielle du concert traditionnel (entrée des artistes, applaudissements, salutation du chef, etc.) au profit de véritables « rituels » (ses fameux « projets ») pensés et préparés dans les moindres détails.\u003Cbr>La méticulosité apportée à la concrétisation de chaque projet se retrouve dans la manière dont Jodlowski supervise la logistique, la production et la diffusion de son œuvre : il est le créateur de plusieurs festivals de création contemporaine – à Toulouse et en Pologne –, d’un studio (éOle), d’un label de disques (éOle Records) et d’une maison d’édition personnelle pour ses partitions. Son site Internet \u003Ca href=\"http://www.pierrejodlowski.fr/\" title=\"pierrejodlowski.fr\">pierrejodlowski.fr\u003C/a>, très complet, permet par ailleurs une accessibilité optimisée de chaque opus (note de programme, enregistrement, vidéos, partition, documentation), sans intermédiaires (média ou éditeurs).\u003Cbr>Plutôt qu’un parcours chronologique, il semble évident qu’une approche paramétrique sera plus efficace afin de cerner les enjeux de l’œuvre de Jodlowski ; approche paramétrique en adéquation avec la stratégie créatrice du compositeur.\u003C/p>\n\u003Ch4 id=\"th-matiques\">Thématiques\u003C/h4>\n\u003Cp>La démarche du compositeur est une démarche profondément engagée par delà la question du musical, voire de l’artistique. Toute nouvelle oeuvre est avant tout la résultante d’une vision : « chaque projet doit être VU avant d’être » ; et cette vision, cette image mentale, est généralement liée à une réflexion idéologique et sociologique. La dénonciation des travers de notre époque et de la société est primordiale : le désenchantement et délabrement du monde (\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/post-human-computation\">Post Human Computation\u003C/a>\u003C/i>) ; le glissement des consciences (\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/collapsed\">Collapsed\u003C/a>\u003C/i>) ; le rapport à l’autre, au temps, à l’argent, au système économique et social (\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/people-time\">People / Time\u003C/a>\u003C/i>, \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/time-and-money\">Time & money\u003C/a>\u003C/i>) ; les mensonges dans les journaux, la disparition du hasard comme métaphore d’une société sous contrôle et la vacuité (\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/diary-random-and-pickles\">Diary, Random and Pickles\u003C/a>\u003C/i>) ; l’accélération du temps avec l’émergence des nouveaux moyens de communication et de transport (\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/hyperspeed-disconnected-motions\">Hyperspeed disconnected Motions\u003C/a>\u003C/i>), la soumission des corps et des esprits à la norme ou à l’excès (\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/respire\">Respire\u003C/a>\u003C/i>). Certaines images mentales sont récurrentes au fil des œuvres de Jodlowski ; et notamment en référence à l’œuvre qui probablement a le plus marqué de son empreinte son propre langage : le film \u003Cem>Apocalypse Now\u003C/em> de Francis Ford Coppola, qui constitue à lui seul un condensé des préoccupations esthétiques et psychologiques de Jodlowski. Ce film concentre l’absurde, la violence, et la musique y est au service d’une mise en scène grandiloquente voire grotesque (le fameux vol des hélicoptères en formation sur la \u003Cem>Chevauchée des Walkyries\u003C/em>). La richesse des plans, la science du montage et nombre de caractéristiques d’\u003Cem>Apocalypse Now\u003C/em> irriguent la pensée et l’écriture de Jodlowski. La pièce \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/something-out-of-apocalypse\">Something out of Apocalypse\u003C/a>\u003C/i> (2012) fait directement référence au film, ainsi qu’à la manière dont le compositeur en a fait la découverte : « […] d’abord par le son : disque vinyle abîmé, scratches permanents recouvrant presque les voix de Willard ou du Colonel Kurtz ; j’ai aussi lu par la suite \u003Cem>Au cœur des Ténèbres\u003C/em> de Conrad, le livre adapté par Coppola pour le film. Enfin, quelques années plus tard, j’ai découvert le film, dans un cinéma de banlieue sordide, nous étions peu dans la salle. » \u003Cem>Apocalypse Now\u003C/em> est également riche en énergie et en images mentales, comme la célèbre scène finale mettant parallèlement en scène le meurtre à la machette du colonel Kurtz et le sacrifice d’un bœuf lors d’une cérémonie rituelle (une débauche de violence filmée avec un filtre de couleur rouge sang, et en contre-jour). Un climax identique se trouve dans \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/la-greve\">La Grève\u003C/a>\u003C/i> (2000) d’Eisenstein dont Jodlowski a réalisé une bande son en 1998 : le massacre des ouvriers est mis en parallèle avec des scènes d’abattoir. Chez Jodlowski, absurde, violence, présence du sang et recherche de leur contraste se retrouvent par exemple dans \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/serie-blanche\">Série blanche\u003C/a>\u003C/i> (2007) pour piano et bande, inspirée par \u003Cem>Un roi sans divertissement\u003C/em> de François Leterrier d’après Giono : le décor hivernal du film est d’un blanc saturé dans lequel vient s’imposer le rouge du sang dans les scènes finales. \u003Cem>Série blanche\u003C/em> oppose la froideur de l’écriture cumulative à des accidents brisant le discours musical. On retrouve cette même idée dans \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/l'aire-du-dire\">L’aire du dire\u003C/a>\u003C/i> (2011) dont le récit terminal (extrait d’\u003Cem>Anachronisme\u003C/em> de Christophe Tarkos) reprend cette thématique du froid hivernal, tandis que la première série de (dodéc)haïku ouvrant l’œuvre – écrite par le compositeur – joue sur l’homonymie : « il n’y a pas de neige sans [sang] qu’il y ait de trace ». \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/serie-rouge\">Série rouge\u003C/a>\u003C/i> (2017) sera intégralement consacrée à toutes les images mentales associées au sang.\u003C/p>\n\u003Ch4 id=\"r-f-rences-extramusicales\">Références extramusicales\u003C/h4>\n\u003Cp>Avant l’écriture, il y a la préparation et la documentation. Chaque projet est le fruit d’une longue réflexion engendrant – entre autres – la problématique et les données de la partition musicale. Une fois le sujet de l’oeuvre décidé, une imposante compilation de sources prélude à la réalisation elle-même. La « base de données » référentielle de Jodlowski est extrêmement vaste et variée (littérature, cinéma, sociologie, philosophie, technologies) ; toutefois certaines thématiques et récurrences sont évidentes.\u003Cbr>Le cinéma est prépondérant. Outre \u003Cem>Apocalypse Now\u003C/em>, Jodlowski a beaucoup étudié David Lynch qui rejoint certains préoccupations de Coppola : son sens de l’absurde, du doute, ou des méandres sans fin. On trouve plusieurs références directes : des extraits de \u003Cem>Dune\u003C/em> dans \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/serie-noire\">Série noire\u003C/a>\u003C/i> (2005), de \u003Cem>Lost Highway\u003C/em> dans \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/serie-rose\">Série rose\u003C/a>\u003C/i> (2012), les basses sonores graves et obsédantes dans \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/drones-2007-07-04\">Drones\u003C/a>\u003C/i> (2007), ou encore une allusion à la série \u003Cem>Twin Peaks\u003C/em> dans la pièce\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/twins-peak\"> Twins Peak\u003C/a>\u003C/i> (2015). Citons encore le \u003Cem>Brazil\u003C/em> de Terry Gilliam et \u003Cem>Made in USA\u003C/em> de Jean-Luc Godard (\u003Cem>Série noire\u003C/em>), \u003Cem>Pulse\u003C/em> de Kiyoshi Kurosawa (\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/ghostland-le-territoire-des-ombres\">Ghostland\u003C/a>\u003C/i>, 2017), et bien entendu tout le cinéma de Sergueï Eisenstein.\u003C/p>\n\u003Cp>La littérature comme support est pareillement abondante : \u003Cem>Le Joueur d’échecs\u003C/em> de Stefan Sweig (\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/mental-vortex\">Mental Vortex\u003C/a>\u003C/i>, 2001), les esquisses inachevées de \u003Cem>53 jours\u003C/em> de Georges Perec (\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/jour-54\">Jour 54\u003C/a>\u003C/i>, 2009), la poésie d’Henri Michaux (\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/la-ralentie\">La Ralentie\u003C/a>\u003C/i>, 2018) et Alda Merini (\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/ombra-della-mente\">Ombra della Mente\u003C/a>\u003C/i>, 2013 et \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/san-clemente\">San Clemente\u003C/a>\u003C/i>, 2019), l’écriture incisive et violente de Fernando Pessoa avec \u003Cem>Le Livre de l’intranquillité\u003C/em> (\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/de-front-1\">De Front\u003C/a>\u003C/i>, 1999) et \u003Cem>Ultimatum\u003C/em> (\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/ultimatum-1\">Ultimatum\u003C/a>\u003C/i>, 2016 et \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/soleil-noir-1\">Soleil noir\u003C/a>\u003C/i>, 2015), ou encore le concept de théâtre de la cruauté d’Antonin Artaud (\u003Cem>Artaud Corpus Fragments\u003C/em>, 2006).\u003Cbr>Tout cela n’exclut pas certaines perspectives conceptuelles, voire scientifiques (\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/criogenesis\">Criogenesis\u003C/a>\u003C/i>, 2007, \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/induction\">Induction\u003C/a>\u003C/i>, 2014 et Holons, 2017). La dimension artistique n’est pas négligée : \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/serie-bleue\">Série bleue\u003C/a>\u003C/i> (2013) est un hommage à l’œuvre d’Yves Klein ; la pièce \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/coliseum\">Coliseum\u003C/a>\u003C/i> (2008) fait écho aux arènes de Nîmes et aux réflexions du compositeur sur l’histoire de ce lieu ; \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/is-it-this\">Is it this ?\u003C/a>\u003C/i> (2001) est une évocation du plan de la ville de Berlin, et de la manière dont Jodlowski la découvre en 2001.\u003C/p>\n\u003Cp>Le projet \u003Cem>San Clemente\u003C/em> (2019) pour soprano, instruments, vidéo, scénographie, lumières et électronique est un bon exemple de convergence et de synthèse de ces différents paramètres : une image mentale, une – éventuelle – dénonciation idéologique, et plusieurs références musicales ou extramusicales. Ce projet est un hommage à l’île de San Clemente dans la lagune de Venise, autrefois asile psychiatrique désormais transformé en hôtel de luxe. L’œuvre musicale cite des poèmes d’Alda Mérini, poétesse internée à San Clemente ; la partie vidéo de l’oeuvre diffuse des images d’une danseuse évoluant dans les couloirs et jardins de l’hôtel actuel, reproduisant aux mêmes endroits les gestes des personnages du documentaire de Raymond Depardon tourné en 1980 en noir et blanc à l’époque de l’internement. On retrouve ici nombre de thèmes chers au compositeur : la folie, la voix, le geste, le renvoi à la littérature et au cinéma, ainsi que l’inexorabilité du temps : du noir et blanc et des pensionnaires du film de Depardon vers la couleur et la liberté de la danseuse – Annabelle Chambon – du film de Jodlowski. Toutefois San Clemente reste inexorablement un lieu clos : pour les internés auparavant, pour les fortunés aujourd’hui.\u003C/p>\n\u003Ch4 id=\"montage-geste-et-exp-rimentations\">Montage, geste et expérimentations\u003C/h4>\n\u003Cp>Le concept de montage est une donnée essentielle du langage de Jodlowski. Il découle de la théorie des attractions d’Eisenstein, ayant pour but de capter l’attention en choquant par une pression sensorielle ou psychologique, par la violence des images, le rythme ou la richesse des plans, avec un maximum d’énergie. Jodlowski oppose dans un de ses textes cette notion de montage à celle de collage\u003Csup>2\u003C/sup> : « Monter des sons, monter des phrases, monter des gestes ; pas les mettre bout à bout, non (et ce malgré le scotch des années 50), mais leur confier cette responsabilité majeure de faire sens dans toute perspective possible pourvu qu’elle tente autre chose que de simplement séduire\u003Csup>3\u003C/sup>. » Pour Jodlowski il s’agit de dynamiser le discours musical. Cela se traduit concrètement par un travail sur l’énergie, le contraste, le rythme et la non prévisibilité des évènements ou des éléments. Ce concept de montage rejoint ainsi un autre concept, théorisé cette fois par Jodlowski lui-même, concernant l’écriture : le principe de Direct Music, une « conception intuitive du processus d’écriture, par intuition ou énergie directe ». C'est-à-dire une démarche qui « s’affranchit des concepts préalables au profit d’une réalisation qui tient compte de l’instant et des suggestions que renvoie la matière électroacoustique lors de la conception en studio. La musique s’agence et s’organise peu à peu dans un va-et-vient permanent entre la partition et l’élaboration des parties électroniques tissant des liens structurants en terme de rythme, d’harmonie, de texture et d’énergie gestuelle\u003Csup>4\u003C/sup>. » Tout cela se traduit musicalement par une écriture incisive, écorchée, très contrastée et rythmée, où la gestion de l’énergie reste le paramètre fondamental (figure 1).\u003C/p>\n\u003Ccenter>\u003Cimg src=\"https://storage.ressources.ircam.fr/ressources/analysis/photo/ca269f22-f039-4d2c-ab6c-18227902b733.jpg?response-cache-control=public%2C%20max-age%3D31536000%2C%20immutable&response-content-disposition=attachment%3Bfilename%3D%22Figure_1.jpg%22&X-Amz-Algorithm=AWS4-HMAC-SHA256&X-Amz-Credential=ressources%2F20250926%2Fus-east-1%2Fs3%2Faws4_request&X-Amz-Date=20250926T194833Z&X-Amz-Expires=604800&X-Amz-SignedHeaders=host&X-Amz-Signature=4bcad93c853503216846c6d43be1738fe103bbd520f5c11df5d0f4e5edbf2945\" />\u003C/center>\u003Cbr>\n\u003Ccenter>\u003Cb>Figure 1 : \u003Cem>Dialog / No Dialog\u003C/em> (1997) pour flûte et électronique en temps réel\u003C/b>\u003C/center>\u003Cbr>\n\n\u003Cp>Cette notion, ici appliquée tant à l’instrumental qu’à l’électronique, rejoint la pratique scénique de Jodlowski (\u003Cem>White Zero Corp\u003C/em>, \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/trio-p.a.j.\">trio PAJ\u003C/a>\u003C/i>, \u003Cem>Music Violence & others stories\u003C/em>), qui performe régulièrement usant d’un dispositif de production de sons électroniques en temps réel dont il fut lui-même le concepteur à l’Ircam : une boite de capteurs pressions (165000 valeurs de pression) d’une très grande sensibilité associée à une petite console MIDI avec potentiomètres (linéaires et rotatifs) et une palette graphique avec stylet de pression. Le résultat sonore est ici associé au geste humain directement connecté à la machine.\u003C/p>\n\u003Ccenter>\u003Cimg src=\"https://storage.ressources.ircam.fr/ressources/analysis/photo/a908dad5-81e9-428e-927f-f8624f44fdee.jpg?response-cache-control=public%2C%20max-age%3D31536000%2C%20immutable&response-content-disposition=attachment%3Bfilename%3D%22Figure_2.jpg%22&X-Amz-Algorithm=AWS4-HMAC-SHA256&X-Amz-Credential=ressources%2F20250926%2Fus-east-1%2Fs3%2Faws4_request&X-Amz-Date=20250926T194833Z&X-Amz-Expires=604800&X-Amz-SignedHeaders=host&X-Amz-Signature=894ccd576a2d18c576ac38506cf7beb820daff275ca0dfa30bb87d9cdbb0a7a5\" />\u003C/center>\u003Cbr>\n\u003Ccenter>\u003Cb>Figure 2 : Dispositif en temps réel de Pierre Jodlowski (© studio éOle)\u003C/b>\u003C/center>\u003Cbr>\n\n\u003Cp>Cette notion de geste constitue justement l’essence même de la pensée créatrice de Jodlowski : « Le geste n’est pas le résultat de l’écriture, il en constitue le point de départ. » Inspiré par les œuvres de \u003Ca href=\"/composer/jani-christou/biography\">Jani Christou\u003C/a> (la série d’œuvres \u003Cem>Anaparastasis\u003C/em>) et de Thierry De Mey (\u003Cem>Light Music\u003C/em>), le compositeur considère le geste à la fois comme donnée musicale (interjection, motif, fusée, précision) et phénomène physique, d’où la récurrence de projets associant des danseurs, live ou en projections (\u003Cem>Mental Vortex\u003C/em>, \u003Cem>Respire\u003C/em>, \u003Cem>Ghostland\u003C/em>, \u003Cem>San Clemente\u003C/em>). Une partie des recherches techniques de Jodlowski traite de cette question du son comme prolongement du mouvement corporel via des capteurs gestuels : dès \u003Cem>Time & Money\u003C/em> (2006) pour percussion, vidéo et électronique, l’interprète est confronté à la spatialisation du son liée au mouvement de ses gestes physiques. Dans l’installation multimédia \u003Cem>Grainstick\u003C/em> (2010), des manettes de type console de jeu sont adaptées afin de déclencher et contrôler dans l’espace les sources sonores. Ce système de capteurs est également utilisé dans certaines pièces instrumentales, comme \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/ready-mad(e)\">Ready Mad(e)\u003C/a>\u003C/i> (2018) pour planches à repasser, violon, guitare, clavier, batterie et électronique, afin de remplacer les instruments conventionnels par les planches équipées de capteurs. Ces expérimentations – du moins celles qui furent concluantes – s’inscrivent dans une perspective à long terme, que Jodlowski développe au fur et à mesure de ses ambitions ou de ses besoins ; elles doivent également subir et profiter des aléas de la technique et de l’évolution des technologies, et il en va de même pour l’électronique.\u003C/p>\n\u003Ch4 id=\"l-immanence-de-l-lectronique\">L’immanence de l’électronique\u003C/h4>\n\u003Cp>L’œuvre de Jodlowski est indissociablement liée à l’électronique, sous toutes ses formes (bande son, temps réel, live, capteurs, installations, etc.). La nature du support peut être fonction de la commande (Ircam, interprète), ou des impératifs matériels (œuvre de concours, interprètes inexpérimentés en domaine d’interaction). Quoi qu’il en soit Jodlowski réfute toute idée de hiérarchie entre électronique et instrumental, à la différence par exemple de ses aînés Boulez (prolongements hétérophoniques en temps de réel pour \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/repons-1\">Répons\u003C/a>\u003C/i> et \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/anthemes-2\">Anthèmes 2\u003C/a>\u003C/i>) et Stockhausen (improvisations instrumentales d’après la bande dans \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/hymnen\">Hymnen\u003C/a>\u003C/i>). Les deux dimensions sont pensées et élaborées en symbiose, dialoguent et s’enrichissent mutuellement. Outre des banques de sons préexistantes, Jodlowski s’impose constamment une collecte de sons en situation réelle : pour \u003Cem>La Grève\u003C/em>, le compositeur s’est par exemple installé pendant deux jours dans la plus grande usine sidérurgique d’Europe à Fos-sur-Mer, pour procéder à des prises de sons, mais surtout afin de s’immerger dans ce cadre démesuré avant de formaliser son rapport à l’image. Même chose pour \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/barbarismes-(trilogie-de-l'an-mil)\">Barbarismes\u003C/a>\u003C/i> dont la bande reprend des sons enregistrés par le compositeur chez un maréchal ferrant.\u003Cbr>Étudier une partition électronique est toujours chose complexe, car le discours musical échappe généralement aux codes conventionnels de l’analyse. Jodlowski prône une organisation de son langage par polarisation de couleurs ; la notation quant à elle doit être schématique, mais précise afin de simplifier le travail en répétition (figure 3). Dans un même souci de simplification pour l’interprétation, Jodlowski a toujours refusé les suiveurs de partition.\u003C/p>\n\u003Ccenter>\u003Cimg src=\"https://storage.ressources.ircam.fr/ressources/analysis/photo/d99f8938-09db-499d-96c8-9cdac69c50a5.jpg?response-cache-control=public%2C%20max-age%3D31536000%2C%20immutable&response-content-disposition=attachment%3Bfilename%3D%22Figure_3.jpg%22&X-Amz-Algorithm=AWS4-HMAC-SHA256&X-Amz-Credential=ressources%2F20250926%2Fus-east-1%2Fs3%2Faws4_request&X-Amz-Date=20250926T194833Z&X-Amz-Expires=604800&X-Amz-SignedHeaders=host&X-Amz-Signature=cbd8e8c50805622cd1748a46f1bc8e79e3e68f35e2bd9d5d89c53647dfe24bad\" />\u003C/center>\u003Cbr>\n\u003Ccenter>\u003Cb>Figure 3 : \u003Cem>Ombra della Mente\u003C/em> (2013), ombra V - impossibilità della parola (clarinette basse et électronique)\u003C/b>\u003C/center>\u003Cbr>\n\n\u003Ch4 id=\"la-forme-en-question\">La forme en question\u003C/h4>\n\u003Cp>L’écriture incisive et l’électronique imposent des formes le plus souvent organiques, en fonction des sons utilisés ou des éléments développés (\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/eclats-de-ciel\">Éclats de Ciel\u003C/a>\u003C/i>, \u003Cem>Collapsed\u003C/em>). En cela, Jodlowski est plus proche de la « Momente Form » stockhausenienne que de la « Formule ». On trouve cependant des récurrences formelles dans son œuvre, avec un principe de structuration par juxtaposition de phases. Un certain nombre d’œuvres sont clairement en plusieurs parties successives (deux ou trois le plus souvent), en fonction :\u003C/p>\n\u003Cul class=\"list-disc\">\u003Cli>des concepts sous-jacents (\u003Cem>Respire\u003C/em>, \u003Cem>Diary, Random & Pickles)\u003C/em>\u003C/li>\u003Cli>des changements d’instrumentation (\u003Cem>Time and Money\u003C/em>, \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/mad-max\">Mad Max\u003C/a>\u003C/i>, \u003Cem>Ready Mad(e)\u003C/em>).\u003C/li>\u003C/ul>\n\u003Cp>\u003Cem>Mad Max\u003C/em> (2017) par exemple est constituée de trois parties distinctes :\u003C/p>\n\u003Cp>A. une chevauchée à moto mimée du protagoniste n’utilisant que des sons électroniques déclenchés par capteurs de mouvements (sons violents, bruits de moto, beaucoup d’énergie),\u003Cbr>B. une scène de séduction avec grosse caisse sur laquelle est projetée l’image d’une bouche féminine,\u003Cbr>C. Un solo terminal virtuose de vibraphone en dialogue avec un fond sonore évoquant la respiration caractéristique de Darth Vador.\u003Cbr>L’unité globale de l’œuvre est assurée par la nature du personnage principal inspiré du film *Mad Max *de George Miller : un motard fou, incontrôlable, détestable, violent, macho, brutal, analphabète, stupide et sans limites (il urine sur scène). Comme toujours, la dimension scénographique, le message et l’esthétique l’emportent sur les données intrinsèquement musicales.\u003Cbr>Certaines œuvres se fondent sur un principe d’alternance/complémentarité entre deux types de structure (\u003Cem>People/Time\u003C/em> ; « ombre » récité et « chant » chanté dans \u003Cem>Ombra Della Mente\u003C/em>). Quant à la grande forme : \u003Cem>Ghostland\u003C/em> est par exemple subdivisé en trois entités indépendantes (\u003Cem>Holons\u003C/em>, \u003Cem>Büro\u003C/em>, \u003Cem>Pulse\u003C/em>). Les projets scéniques de grandes dimensions sont par ailleurs une occasion pour Jodlowski de travailler les thématiques ou techniques sous de multiples angles. \u003Cem>L’Aire du Dire\u003C/em> explore les différents aspects de la parole, s’opposant à la vacuité de la parole ambiante, à ces faux discours, ces fausses déclarations qui prolifèrent sur tous les réseaux possibles, engendrant un flux de plus en plus indigeste et incontrôlable. L’œuvre compile nombre de sources (Hai-ku, conte, discours, prière) dont le liant est assuré par des extraits d’\u003Cem>Anachronisme\u003C/em> de Christophe Tarkos, à la manière d’un rondo. On retrouve une organisation assez similaire dans \u003Cem>Soleil noir\u003C/em>, dont l’unité est assurée par des extraits d’\u003Cem>Henry V\u003C/em> de Shakespeare. Dans tous ces différents projets le traitement de la voix est essentiel, tant en ce qui concerne sa déclamation que sa (dé)structuration. Dans \u003Cem>Jour 54\u003C/em> (commande de la radio pour l’Atelier de création radiophonique de France Culture) les fragments inachevés – mots, incises, expressions – du roman de Perec (\u003Cem>53 jours\u003C/em>) sont soumis à entrées progressives, permutations, réorganisations. Il en va de même pour les mots de l’interjection « Is it this ? », et dans les séquences en (dodéc)haïku de \u003Cem>L’Aire du Dire\u003C/em>.\u003C/p>\n\u003Ch4 id=\"-l-ments-d-analyse-musicale\">Éléments d’analyse musicale\u003C/h4>\n\u003Cp>Jodlowski n’a pas un esprit de système. Il revendique au contraire une immense liberté d’écriture, et aucune limite ! Certaines pièces peuvent ainsi paraître, à l’écoute ou à la lecture, difficiles d’accès. Son écriture incisive et chaotique (Direct Music) y est pour beaucoup, l’absence chronique d’éléments de récurrence, et donc de recours à la mémoire ou à des modèles y contribue également (par exemple dans \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/dialogno-dialog\">Dialog/No Dialog\u003C/a>\u003C/i> où « la matière est très vivante, jubilatoire, et c’est tout. »). On distingue néanmoins – en raison de la dialectique entre électronique et instrumental – nombre de procédés d’écho, de prolongements harmoniques ou d’extractions spectrales. L’une des seules partitions pour laquelle il évoque la question du matériau instrumental est \u003Cem>Série noire\u003C/em>. Il est possible néanmoins de décrypter quelques éléments de son langage, ainsi que certaines influences, comme la musique de John Coltrane et sa technique de développement cellulaire – les quatre notes de \u003Cem>Sun Ship\u003C/em> seront redéployées dans \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/chorus-1a\">Chorus 1A\u003C/a>\u003C/i> (2003) – ainsi que l’idée de tempi confrontés à un flux rapide rendant impossible toute détermination de pulsation, ce qui renvoie ici une fois encore au principe fondamental de l’énergie. Dans \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/ghost-haend\">Ghost Haend\u003C/a>\u003C/i> (2015) par exemple, une cellule de cinq sons est mutée et mise en déphasage. Elle est par ailleurs calquée sur la position naturelle d’une main sur le clavier (figure 4).\u003C/p>\n\u003Ccenter>\u003Cimg src=\"https://storage.ressources.ircam.fr/ressources/analysis/photo/ac651f23-00fa-4be0-ab40-a91e0e9bbef8.jpg?response-cache-control=public%2C%20max-age%3D31536000%2C%20immutable&response-content-disposition=attachment%3Bfilename%3D%22Figure_4.jpg%22&X-Amz-Algorithm=AWS4-HMAC-SHA256&X-Amz-Credential=ressources%2F20250926%2Fus-east-1%2Fs3%2Faws4_request&X-Amz-Date=20250926T194833Z&X-Amz-Expires=604800&X-Amz-SignedHeaders=host&X-Amz-Signature=b042727935e3206e5701afdcb19c4a23c26604d48ab46abc9afcbff1d1a65bf8\" />\u003C/center>\u003Cbr>\n\u003Ccenter>\u003Cb>Figure 4 : \u003Cem>Ghost Haend\u003C/em> (2015) pour piano, téléphone mobile et bande son, m. 17-19\u003C/b>\u003C/center>\u003Cbr>\n\n\u003Cp>Jodlowski est également admirateur du jeu pianistique de Cecil Taylor qu’il a beaucoup analysé, notamment son immense liberté de jeu mêlée à l’improvisation, intégrant beaucoup de clusters joués avec les poings. Les \u003Cem>Séries\u003C/em> notamment en portent la trace (figure 5).\u003C/p>\n\u003Ccenter>\u003Cimg src=\"https://storage.ressources.ircam.fr/ressources/analysis/photo/6f7c13db-af26-4d89-abc2-3c5314420c84.jpg?response-cache-control=public%2C%20max-age%3D31536000%2C%20immutable&response-content-disposition=attachment%3Bfilename%3D%22Figure_5.jpg%22&X-Amz-Algorithm=AWS4-HMAC-SHA256&X-Amz-Credential=ressources%2F20250926%2Fus-east-1%2Fs3%2Faws4_request&X-Amz-Date=20250926T194833Z&X-Amz-Expires=604800&X-Amz-SignedHeaders=host&X-Amz-Signature=e87c7e9c249d63f1f2346146e68ce38a27629d9363054c7391c5b28e0c7fc36f\" />\u003C/center>\u003Cbr>\n\u003Ccenter>\u003Cb>Figure 5 : \u003Cem>Série Noire\u003C/em> (2005) pour piano et bande, m. 87-88\u003C/b>\u003C/center>\u003Cbr>\n\n\u003Cp>L’utilisation de polarités permet à Jodlowski d’assurer une homogénéité à certaines pièces, comme le sib (aigu et grave) dans \u003Cem>Post Human Computation\u003C/em> (2014), ou les deux pôles extrêmes figés (si et sib) du saxophone ténor dans \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/mixtion\">Mixtion\u003C/a>\u003C/i> (2002) lors de différentes plages de la pièce ; pôles réunis dans un gel général des hauteurs dans la section finale (figure 6).\u003C/p>\n\u003Ccenter>\u003Cimg src=\"https://storage.ressources.ircam.fr/ressources/analysis/photo/5b575a5d-a287-47bb-91f9-23ca3ee24b30.jpg?response-cache-control=public%2C%20max-age%3D31536000%2C%20immutable&response-content-disposition=attachment%3Bfilename%3D%22Figure_6.jpg%22&X-Amz-Algorithm=AWS4-HMAC-SHA256&X-Amz-Credential=ressources%2F20250926%2Fus-east-1%2Fs3%2Faws4_request&X-Amz-Date=20250926T194833Z&X-Amz-Expires=604800&X-Amz-SignedHeaders=host&X-Amz-Signature=50c12ea830b5a1dddf021c62a1b6122e0cf6d2e40052670f59cd87e333900d69\" />\u003C/center>\u003Cbr>\n\u003Ccenter>\u003Cb>Figure 6 : \u003Cem>Mixtion\u003C/em> (2003) pour saxophone et électronique, évènement 27.\u003C/b>\u003C/center>\u003Cbr>\n\n\u003Cp>Quant à l’idée de récurrence, on peut déceler certains motifs récursifs au fil des œuvres, comme par exemple les blocs harmoniques suivants :\u003C/p>\n\u003Ccenter>\u003Cimg src=\"https://storage.ressources.ircam.fr/ressources/analysis/photo/14e31a84-50d5-44ea-824c-890cfd441721.jpg?response-cache-control=public%2C%20max-age%3D31536000%2C%20immutable&response-content-disposition=attachment%3Bfilename%3D%22blocs_harmoniques.jpg%22&X-Amz-Algorithm=AWS4-HMAC-SHA256&X-Amz-Credential=ressources%2F20250926%2Fus-east-1%2Fs3%2Faws4_request&X-Amz-Date=20250926T194833Z&X-Amz-Expires=604800&X-Amz-SignedHeaders=host&X-Amz-Signature=8aef949cb2fdb071150d606afa57f1b74d0ee0d0bb2d00dfaee0c4a89220060d\" />\u003C/center>\u003Cbr>\n\n\u003Cp>Ces trois accords ne sont pas hiérarchisés, cependant l’accord sur sol# s’impose : il introduit \u003Cem>Série noire\u003C/em>, et y intervient sous forme de « signal » structurant l’œuvre. On trouve ces trois blocs lors du 2\u003Csup>e\u003C/sup> climax (figure 7).\u003C/p>\n\u003Ccenter>\u003Cimg src=\"https://storage.ressources.ircam.fr/ressources/analysis/photo/6a177808-3762-4ed6-8e86-52eedeeb363b.jpg?response-cache-control=public%2C%20max-age%3D31536000%2C%20immutable&response-content-disposition=attachment%3Bfilename%3D%22Figure_7.jpg%22&X-Amz-Algorithm=AWS4-HMAC-SHA256&X-Amz-Credential=ressources%2F20250926%2Fus-east-1%2Fs3%2Faws4_request&X-Amz-Date=20250926T194833Z&X-Amz-Expires=604800&X-Amz-SignedHeaders=host&X-Amz-Signature=c959d78d0a908620f111c3be2c40fa2f79f8620cb2abf52a3dfae6de41ae4663\" />\u003C/center>\u003Cbr>\n\u003Ccenter>\u003Cb>Figure 7 : \u003Cem>Série Noire\u003C/em> (2005) pour piano et bande, m. 134-136\u003C/b>\u003C/center>\u003Cbr>\n\n\u003Cp>Ces blocs sont également présents dans \u003Cem>Série blanche\u003C/em> (loops 21-22) ; ou encore sous forme d’arabesques dans \u003Cem>Série rouge\u003C/em> (2017) (figure 8).\u003C/p>\n\u003Ccenter>\u003Cimg src=\"https://storage.ressources.ircam.fr/ressources/analysis/photo/6a177808-3762-4ed6-8e86-52eedeeb363b.jpg?response-cache-control=public%2C%20max-age%3D31536000%2C%20immutable&response-content-disposition=attachment%3Bfilename%3D%22Figure_7.jpg%22&X-Amz-Algorithm=AWS4-HMAC-SHA256&X-Amz-Credential=ressources%2F20250926%2Fus-east-1%2Fs3%2Faws4_request&X-Amz-Date=20250926T194833Z&X-Amz-Expires=604800&X-Amz-SignedHeaders=host&X-Amz-Signature=c959d78d0a908620f111c3be2c40fa2f79f8620cb2abf52a3dfae6de41ae4663\" />\u003C/center>\u003Cbr>\n\u003Ccenter>\u003Cb>Figure 8 : \u003Cem>Série Rouge\u003C/em> (2005) pour piano et bande, m. 118-119\u003C/b>\u003C/center>\u003Cbr>\n\n\u003Cp>Ces blocs simplement pianistiques – positionnement confortable des doigts sur le clavier – sont également présents dans des œuvres pour ensemble : \u003Cem>Coliseum\u003C/em> (afin d’annoncer la coda de l’œuvre), \u003Cem>Respire\u003C/em> et \u003Cem>Drones\u003C/em>, comme des marqueurs indélébiles de la dimension organique de l’œuvre de Jodlowski. Il serait aisé de faire un travail similaire pour nombre de motifs (blocs ou arabesques) en fonction de l’instrument traité, comme la clarinette dans \u003Cem>Ombra Della Mente\u003C/em>, ou encore la guitare de \u003Cem>Post Human Computation\u003C/em>. Le principe de réflexe, ici lié à des gestes musicaux ou motifs renvoie une fois encore au concept de Direct Music.\u003C/p>\n\u003Ch4 id=\"conclusion\">Conclusion\u003C/h4>\n\u003Cp>Pour conclure, une question se pose : est-il nécessaire de connaître les nombreuses références et toutes les réflexions préalables avant d’écouter ou comprendre une œuvre de Jodlowski ? De même, l’écoute d’une pièce de Jodlowski nécessite-t-elle l’identification des sons électroniques ou de leurs transformations ? Il semble que le compositeur n’ait pas cette exigence, voire cherche à brouiller les pistes : l’esquisse préparatoire de \u003Cem>De Front\u003C/em> (1999) porte en exergue une phrase de Pessoa qui n’est évoquée ni dans la partition ni dans la notice. Plus révélateur : la partie électronique du rituel \u003Cem>Ghostland\u003C/em> (2017) donne à entendre plusieurs poèmes (Goethe, Schiller et Heine) mais ils ne sont pas mentionnés. Il en va de même en ce qui concerne la retranscription des partitions électroniques : parfois très précises quant aux évènements, parfois beaucoup plus lacunaires, fantômes intégrés à la problématique, mais dont le spectateur est potentiellement exclu. Les préfaces aux œuvres, rédigées par le compositeur et reproduites sur son site Internet, permettent de prendre conscience de l’ampleur de ces références et des réflexions préalables à la composition de chaque projet.\u003Cbr>Pour finir, s’il fallait répondre à la question : que faut-il faire afin de comprendre l’œuvre de Pierre Jodlowski ? Indubitablement regarder \u003Cem>Apocalypse Now\u003C/em>, et écouter \u003Cem>Kontakte\u003C/em> de Stockhausen.\u003C/p>\n\u003Chr>\n\u003Col class=\"list-decimal\">\u003Cli>J. Szpirglas, « Sillage : de l’ombre à l’après », publié dans le livret du dvd Ombra, éOle Records, 2015.\u003C/li>\u003Cli>P. Jodlowski, « Collage / Montage – un point de non-rencontre », inédit, 2005. Consultable sur le site du compositeur : \u003Ca href=\"http://www.pierrejodlowski.fr/site/index.php?post/Collage-/-Montage-un-point-de-non-rencontre\">http://www.pierrejodlowski.fr/site/index.php?post/Collage-/-Montage-un-point-de-non-rencontre\u003C/a>. (\u003Cem>lien vérifié en juin 2022\u003C/em>).\u003C/li>\u003Cli>Ibid.\u003C/li>\u003Cli>Livret du Cd « Direct Music », Éole Records, 2013.\u003C/li>\u003C/ol>\n","to do",[48],{"firstName":49,"lastName":50},"Brice","Tissier",[52],{"name":53},"Ircam-Centre Pompidou",[],false,["Reactive",57],{"$si18n:cached-locale-configs":58,"$si18n:resolved-locale":63,"$snuxt-seo-utils:routeRules":64,"$ssite-config":65},{"fr":59,"en":61},{"fallbacks":60,"cacheable":37},[],{"fallbacks":62,"cacheable":37},[],"en",{"head":-1,"seoMeta":-1},{"_priority":66,"currentLocale":70,"defaultLocale":71,"description":72,"env":73,"name":74,"url":75},{"name":67,"env":68,"url":69,"description":67,"defaultLocale":69,"currentLocale":69},-3,-15,-2,"en-US","fr-FR","Ressources IRCAM est une plateforme de ressources musicales et sonores, développée par l'IRCAM, pour les artistes, les chercheurs et les passionnés de musique.","production","Ressources IRCAM","https://ressources.ircam.fr",["Set"],["ShallowReactive",78],{"/workcourse/pierre-jodlowski":-1,"flat pages":-1},"/en/composer/pierre-jodlowski/workcourse"]