\r\nLa première génération qui entre de plein droit dans la base est donc celle constituée par John Cage, Olivier Messiaen ou encore Elliott Carter.\r\n\u003C/p>\r\n\r\n\u003Ch3>Contenus\u003C/h3>\r\n\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\r\nLes données sont progressivement mises à jour depuis juillet 2007, en remplacement de celles de l’ancienne version de la base, développée entre 1996 et 2001 par Marc Texier. L’information peut donc être incomplète pour certains compositeurs non encore traités : dans ce cas l’indication « ! Informations antérieures à 2002 » apparaît en haut de page. Pour tous les autres documents, la date de dernière mise à jour est indiquée en haut de page.\r\n\u003C/p>\r\n\r\n\u003Ch3>Mises à jour et nouvelles entrées\u003C/h3>\r\n\r\n\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">Les mises à jour se font compositeur par compositeur. Pour un compositeur donné, sont systématiquement revus ou créés les documents suivants :\r\n\u003C/p>\r\n\u003Cul style=\"text-align: justify;\">\r\n \u003Cli>la biographie\u003C/li>\r\n \u003Cli>le catalogue exhaustif de ses œuvres (y compris, si possible, les œuvres disparues, retirées ou posthumes)\u003C/li>\r\n \u003Cli>une liste de ressources bibliographiques, discographiques et internet,\u003C/li>\r\n \u003Cli>des éventuels documents attachés (Parcours de l’œuvre, interviews, analyses, notes de programme etc.)\u003C/li>\r\n\u003C/ul>\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\r\nLa définition des priorités de mises à jour et nouvelles entrées des compositeurs s’opèrent suivant une méthodologie basée sur l’observation de la vie culturelle européenne :\r\n\u003C/p>\r\n\u003Cul style=\"text-align: justify;\">\r\n \u003Cli>Avant chaque saison, nous relevons les programmations à venir des principaux festivals, institutions et ensembles musicaux européens investis dans le domaine de la création musicale. Cette observation s’opère par cercles concentriques en partant de l’activité propre de l’Ircam (année n-2), puis de celle des partenaires privilégiés (année n-1) jusqu’aux grandes institutions et festivals européens de création (année n) ;\u003C/li>\r\n \u003Cli>Chaque compositeur est crédité de points en fonction de l’importance et de l’intensité de l’activité musicale le concernant. Ce classement permet de définir les priorités pour chaque trimestre ;\u003C/li>\r\n \u003Cli>Si un compositeur n’a pas obtenu assez de points pour figurer dans les priorités, il cumule ceux-ci sur le trimestre suivant ; et ainsi remonte progressivement dans la liste des priorités.\u003C/li>\r\n \u003Cli>Une fois mis à jour, les documents attachés à un compositeur sont valables trois ans, après lesquels le processus décrit ci-dessus reprend.\u003C/li>\r\n\u003C/ul>\t\r\n\r\n\u003Ch3>Erreurs ou omissions\u003C/h3>\t\r\n\t\t\t\t\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\r\nSi la mise à jour est déjà effectuée (date postérieure à juin 2007) : nous invitons les musicologues, les compositeurs (ou leur éditeur) à nous signaler toute erreur ou omission importante. Elle sera corrigée, dans la mesure du possible, au cours du trimestre suivant. De même, nous les invitons à nous faire connaître leurs œuvres nouvelles, en mentionnant tous les éléments nécessaires à la création d’une fiche œuvre nouvelle.\r\n\u003C/p>\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\t\t\r\nSi la mise à jour n’est pas encore effectuée (indication : « mise à jour à venir ») : Les compositeurs peuvent nous signaler des erreurs ou omissions importantes. Ces indications seront prises en compte au moment de la mise à jour à venir. Un compositeur peut également demander le retrait de sa biographie dans l’attente de la mise à jour.\r\n\u003C/p>\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\r\nPour cela : \u003Ca href=\"mailto:brahms-contenu[at]ircam[dot]fr\">écrire\u003C/a> à l’administrateur de publication\r\n\u003C/p>\r\n",{"id":14,"url":15,"titleFr":16,"titleEn":11,"contentFr":17,"contentEn":11},"a3cd05aa-3447-487a-b4fc-213ba0f77e6b","/copyrights/","Mention Légale","La reproduction de contenus de ce site Web, en tout ou partie, est formellement interdite sans la permission écrite de l'Ircam. Les textes, images, logos, codes sources sont la propriété de l'Ircam, ou de détenteurs avec lesquels l'Ircam a négocié les droits de reproduction à sa seule fin d'utilisation dans le cadre du site Brahms. Tout contrevenant s'expose à des poursuites judiciaires. ",{"id":19,"url":20,"titleFr":21,"titleEn":11,"contentFr":22,"contentEn":11},"9162642e-ea99-48c3-8d3b-2dc2a3f8ba45","/repertoire/about/","Projet Répertoire Ircam","\u003Cp>Le Projet Répertoire Ircam est une collection d’analyses musicales en ligne d’environ 70 œuvres crées à l’Ircam et considérées comme représentatives de la culture de l’institut tant sur le plan artistique que technologique.\u003C/p>\r\n\r\n\u003Cp>Ce projet a débuté en 2006-2008 avec la création d’outils auteurs mises en œuvre par le département Interfaces Recherche/Création en collaboration avec le secteur recherche de l’institut. Les premières analyses ont été mises en ligne fin 2010 et il est prévu que la collection s’élargisse à un rythme de deux ou trois nouvelles analyse par an.\u003C/p>\r\n\r\n\u003Cp>Plusieurs objectifs sont poursuivis par ce projet :\u003C/p>\r\n\r\n\u003Cul>\r\n\t\u003Cli>faire connaître les œuvres produites à l’Ircam à un public plus large,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>montrer la relation entre l’idée musicale et les technologies utilisés,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>identifier les nouveaux éléments du vocabulaire musical qui émergent à travers ces œuvres,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>offrir un support d’information aux interprètes.\u003C/li>\r\n\u003C/ul>\r\n\r\n\u003Cp>Chaque analyse est structurée en trois parties :\u003C/p>\r\n\r\n\u003Col>\r\n\t\u003Cli>description générale de l’œuvre,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>analyse des extraits de l’œuvre avec mise en relation de l’idée musicale et de l’écriture électronique,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>la liste de ressources spécifiques (type de problème musical abordé, technologies utilisées, œuvres abordant le même type de problématique) et générales (biographique, historique, technique).\u003C/li>\r\n\u003C/ol>\r\n\r\n\u003Cp>Les analyses seront également mises en relation avec :\u003C/p>\r\n\r\n\u003Cul>\r\n\t\u003Cli>Brahms : une base de données encyclopédique en ligne de compositeurs de musique contemporaine de toutes les nationalités dont les œuvres ont été créées après 1945. Cette base contient actuellement environ 600 références. Pour chaque compositeur, il y a une partie biographique accompagnée des sources d’information, et une autre partie qui situe l’orientation esthétique, les phases principales et le contexte historique de l’œuvre.\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>Images d’une œuvre : une collection des interviews filmés des compositeurs.\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>Sidney : une base de données qui contient les éléments techniques (programmes informatiques, sons etc. ) nécessaires pour l’exécution de l’œuvre.\u003C/li>\r\n\u003C/ul>\r\n\r\n\u003Cp>A plus long terme, les analyses des nouvelles œuvres créés à l’Ircam viendront se rajouter au corpus donné dans l’annexe citée ci-dessus.\u003C/p>",{"data":24},{"personBySlug":25},{"firstName":26,"lastName":27,"privateState":28,"biographyDate":11,"resume":29,"resumeEn":30,"resources":31,"catalogueSource":32,"manualUpdateDate":33,"documents":11,"photo":34,"copyrights":11,"slug":36,"hasArticles":37,"type":38,"hasWorks":39,"hasBiography":39,"hasWorkcourse":39,"workcourse":40,"hasAnalyses":37,"hasBooks":37,"hasMonographs":37,"hasPartitions":37,"hasFloraAudios":37,"hasAudios":39,"hasVideos":39},"Marc","Monnet","valid","Compositeur français né le 11 mars 1947 à Paris.","French composer born 11 March 1947 in Paris.","\u003Ch4 id=\"bibliographie\">Bibliographie\u003C/h4>\n\u003Cul class=\"list-disc\">\u003Cli>Cyril BÉROS, Entretien avec Marc Monnet, dans \u003Cem>Accent\u003C/em>, la revue de l'Ensemble intercontemporain, n° 28, 2006.\u003C/li>\u003Cli>Bernard FOURNIER, « Les quatuors à cordes de Marc Monnet », dans \u003Cem>Histoire du quatuor à cordes.\u003C/em> tome 3 : \u003Cem>De l'entre-deux-guerres au XXI\u003Csup>e\u003C/sup> siècle,\u003C/em> édition Fayard, coll. « Musique », 2010, p. 1132-1141.\u003C/li>\u003Cli>Frank LANGLOIS, \u003Cem>Entretiens avec Marc Monnet\u003C/em>, éd. Musica Falsa, 2012, à paraître.\u003C/li>\u003Cli>David SAMSON, « La musique à flanc de rocher », entretien avec Marc Monnet dans pour l'Ensemble intercontemporain, 2009, accessible en ligne sur \u003Ca href=\"https://www.ensembleintercontemporain.com/fr/2010/01/la-musique-a-flanc-de-rocher-entretien-avec-marc-monnet-accents-n-40/\">http://www.ensembleinter.com\u003C/a> \u003Cem>(lien vérifié en février 2022).\u003C/em>\u003C/li>\u003Cli>Jérémie SZPIRGLAS, « À contretemps », entretien avec Marc Monnet pour l'Ensemble intercontemporain, 2020, accessible en ligne sur \u003Ca href=\"https://www.ensembleintercontemporain.com/fr/2020/02/a-contretemps-entretien-avec-marc-monnet-compositeur/\">http://www.ensembleinter.com\u003C/a> \u003Cem>(lien vérifié en février 2022).\u003C/em>\u003C/li>\u003Cli>François-Gildas TUAL, « György Kurtág – Marc Monnet. Deux je en jeux, ou les vertus d'une (fausse) innocence », dans la revue \u003Cem>Humoresque\u003C/em> n° 32, Charlotte Loriot, Anne Roubert(éditrices), 2010.\u003C/li>\u003C/ul>\n\u003Ch4 id=\"discographie\">Discographie\u003C/h4>\n\u003Cul class=\"list-disc\">\u003Cli>Marc MONNET, \u003Cem>épaule cousue, bouche ouverte, cœur fendu, bosse, crâne rasé, nez crochu\u003C/em> ; \u003Cem>imaginary travel\u003C/em>, François-Frédéric Guy : piano, Tedi Papavrami : violon, Daniel Gloger : contreténor, Géraldine Dutroncy et Dimitri Vassilakis : pianos, ensemble Court-Circuit, direction : Pierre-André Valade, enregistré à l'Espace de Projection de l'Ircam pour la production des Ballets de Monte-Carlo, Philippe Hurel : direction artistique de l'enregistrement, technique Ircam, Frédéric Prin, prise de son, Gilbert Nouno, Alexis Baskind, Thierry Coduys, informatique musicale, 2 cd Zig-zag territoires, 2010.\u003C/li>\u003Cli>Marc MONNET, \u003Cem>Premier regard\u003C/em> dans « Pascal Contet, Electrosolo », Pascal Contet : accordéon, 1 cd Signature, Radio-France, 2003.\u003C/li>\u003Cli>Marc MONNET, \u003Cem>Bibilolo\u003C/em>, les Percussions de Strasbourg, 1 cd Universal, Accord - Una Corda, 2001, n° 472 077-2.\u003C/li>\u003Cli>Marc MONNET, \u003Cem>Patatras\u003C/em> ; \u003Cem>Chant\u003C/em> ; \u003Cem>Les Ténèbres de Marc Monnet\u003C/em> ; \u003Cem>Rigodon\u003C/em>, Alain Meunier, violoncelle, Quatuor de Paris, Patrice Petit-Didier, Jean-Michel Vinit, Thierry Cassard, Jacques Peillon : cors, ensemble 2e2m direction : Paul Mefano 1 cd Universal, Accord - Una corda, 2001, n° 204712 MU 750.\u003C/li>\u003Cli>Marc MONNET, \u003Cem>Chansons imprévues\u003C/em> ; \u003Cem>Strange\u003C/em> ; \u003Cem>Mélodie\u003C/em> ; \u003Cem>Le Cirque\u003C/em> ; \u003Cem>Fantasia Oscura\u003C/em>, ensemble Accroche Note, Françoise Kübler : voix, Armand Angster : clarinette(s), Jean-Paul Celea : contrebasse et guitare basse électrique, Marc Ducret : guitare électrique, 1 cd Montaigne - Auvidis, 1994, n° 782008.\u003C/li>\u003Cli>Marc MONNET, \u003Cem>Chants ténus\u003C/em> ; \u003Cem>Fantasia bruta\u003C/em> ; \u003Cem>Siècle Pierre Tombeau\u003C/em> ; \u003Cem>Wa-wa\u003C/em> ; \u003Cem>Close\u003C/em>, Garth Knox : alto, quatuor Arditti, ensemble Ars Nova, direction : Philipe Nahon, 1 cd Montaigne - Auvidis, 1997, n° 782072.\u003C/li>\u003C/ul>\n\u003Ch4 id=\"liens-internet\">Liens Internet\u003C/h4>\n\u003Cul class=\"list-disc\">\u003Cli>Site personnel de Marc Monnet : \u003Ca href=\"http://www.marcmonnet.com/\">www.marcmonnet.com\u003C/a>\u003C/li>\u003Cli>Éditions Salabert : \u003Ca href=\"http://www.durand-salabert-eschig.com/\">www.durand-salabert-eschig.com\u003C/a>\u003C/li>\u003Cli>« \u003Ca href=\"https://metaclassique.com/metaclassique-129-cadencer/\">Cadencer\u003C/a> », émission #129 de \u003Cem>Métaclassique\u003C/em> par David Christoffel, 21 juillet 2021.\u003C/li>\u003Cli>Marc Monnet dans \u003Cem>L'Invité du jour\u003C/em> sur France Musique le 14 mars 2018 : \u003Ca href=\"https://www.francemusique.fr/emissions/l-invite-du-jour/le-compositeur-marc-monet-est-l-invite-de-musique-matin-59199\">www.francemusique.fr\u003C/a>\u003C/li>\u003Cli>Écouter la conférence « \u003Ca href=\"https://medias.ircam.fr/x9e29b0_theatre-et-musique\" title=\"Théâtre et Musique\">Théâtre et Musique\u003C/a> » de Marc Monnet à l'Ircam le 19 octobre 2003.\u003C/li>\u003C/ul>\n\u003Cp>\u003Cem>(liens vérifiés en février 2022).\u003C/em>\u003C/p>\n","","2022-02-22T00:00:00.000Z",{"getUrl":35},"https://storage.ressources.ircam.fr/ressources/persons/photos/d2e23d74-5735-41bf-a2c0-3f3120f51ac2-thumbnail.jpg?response-cache-control=public%2C%20max-age%3D31536000%2C%20immutable&X-Amz-Algorithm=AWS4-HMAC-SHA256&X-Amz-Credential=ressources%2F20250924%2Fus-east-1%2Fs3%2Faws4_request&X-Amz-Date=20250924T034721Z&X-Amz-Expires=604800&X-Amz-SignedHeaders=host&X-Amz-Signature=dc867596306d4c2447d1a400cb56c457d0f701a069a081695e7b30e6b158b62a","marc-monnet",false,"COMPOSER",true,{"id":41,"slug":42,"title":43,"titleEn":44,"updateDate":45,"text":46,"textEn":11,"resume":11,"resumeEn":11,"translationStatus":47,"publishingStartDate":45,"source":32,"authors":48,"copyrights":52,"translators":55},"c9d9e62f-02c0-42f2-8df3-a0daf8021777","workcourse-marc-monnet","Parcours de l'œuvre de Marc Monnet","Survey of works by Marc Monnet","2013-11-14T00:00:00.000Z","\u003Cp>Toutes ses biographies, aussi incomplètes que courtes, sont unanimes : Marc Monnet déteste les biographies. Renonçons provisoirement à voir dans ses efforts pour brouiller les cartes – il s’est par le passé amusé à mettre en circulation quelques dates et faits quelque peu fantasques – la manifestation d’un goût prononcé pour la théâtralité qui inclurait chez le compositeur sa propre mise en scène, ou encore à y lire le résultat d’une rhétorique du refus et de la négation. Il est certes tentant de définir en creux certains aspects du personnage à partir de ce qu’il réfute, mais essayons d’abord, comme il nous y invite, de le cerner à partir de sa musique.\u003C/p>\n\u003Cp>Le musicologue Frank Langlois estime que « Marc Monnet n’a pas de langage musical propre mais des stratégies d’écriture ; il ne conçoit pas de formes mais des dispositifs\u003Csup>1\u003C/sup> ». Venant conforter ce point de vue, la chronologique des œuvres, qui ne laisse guère en effet apparaître de constantes de langage, incite même à renoncer à suivre dans la production du compositeur des veines stylistiques pour se concentrer plutôt sur les attitudes vis-à-vis des genres abordés.\u003C/p>\n\u003Ch4 id=\"le-piano\">Le piano\u003C/h4>\n\u003Cp>Pouvant être considérées comme une donnée biographique fiable, les études pianistiques qui conduisent en 1960 l’adolescent de treize ans au Conservatoire de Paris ne sont pas sans incidence sur sa sensibilité musicale. Même s’il se montre réfractaire aux méthodes d’apprentissage en vigueur et trouve bien étriqué le répertoire alors pratiqué, il développe manifestement une certaine fascination pour la virtuosité, qui marquera ses propres compositions pour l’instrument. En dépit d’une certaine dureté de leur surface, les premières pièces pour ou avec piano demeurées au catalogue témoignent de l’attachement à un geste instrumental ample et à une large couverture du clavier, redevables, autant qu’à une certaine théâtralisation du jeu, au piano romantique, comme en attestent \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/boites-en-boite-a-musique-a-systeme\">Boites en boite à musique à système\u003C/a>\u003C/i> (1977) pour deux pianos et, la même année, \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/musique(s)-en-boite(s)-a-retour-a-...\">Musique(s) en boite(s) à retour à ...\u003C/a>\u003C/i>\u003Cem>,\u003C/em> où les deux pianos côtoient un contre-ténor et deux percussions.Deux ans plus tard, les huit petites pièces de \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/la-joie-du-gaz-devant-les-croisees\">La joie du gaz devant les croisées\u003C/a>\u003C/i> entrainent l’interprète (Jean-Claude Pennetier lors de la création) dans un déluge d’arpèges aussi monomaniaque que démoniaque. Après plus de quinze ans sans la moindre partition composée pour son instrument – absence que le compositeur impute, comme le rapporte Frank Langlois \u003Csup>2\u003C/sup> à l’effet inhibiteur sur sa génération des \u003Cem>Klavierstücke\u003C/em> de Karlheinz Stockhausen –, Monnet revient avec \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/imaginary-travel\">Imaginary travel\u003C/a>\u003C/i> (1996) à un piano tout aussi spectaculaire, mais transporté cette fois vers un ailleurs acoustique grâce à la diffraction de ses résonances par un dispositif électronique de modulation en anneau. Côtoyant dans \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/chant-fele\">Chant fêlé\u003C/a>\u003C/i> une flûte, une clarinette, un violon et un violoncelle, toujours nimbé par une électronique largement réverbérante, le clavier rasséréné se fait tour à tour résonateur, halo harmonique, basse rythmique en bourdon, projection lumineuse et glas entêtant. Tandis que le \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/trio-n-1-avec-piano\">Trio n° 1 avec piano\u003C/a>\u003C/i> (1999) renoue avec les arpèges et les gerbes de notes, manifestant cependant une tendance répétitive assez perceptible, le \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/trio-n-2-avec-piano\">second\u003C/a>\u003C/i> (2008) affirme avec plus de force une expressivité frontale, presque heurtée, dont l’un des ressorts principaux gagne du terrain : l’ostinato, envisagé non pas comme un vecteur de transe ou comme le substrat de processus de variation, à l’instar des mécaniques folles de \u003Ca href=\"/composer/gyorgy-ligeti/biography\">György Ligeti\u003C/a>, mais bien davantage comme un mouvement compulsif, obsessionnel, irrégulier et voué à l’entropie. Mais c’est probablement avec le premier livre de \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/en-pieces\">En pièces\u003C/a>\u003C/i> (2007, création en 2012) que culmine l’écriture pianistique de Marc Monnet. Souligné par le titre du recueil, l’aspect fragmentaire de ces douze pièces de durées très hétérogènes s’accompagne d’un climat de mystère diffus qu’entretiennent également les didascalies et les intitulés de chaque pièce. Sur la base d’une remarquable économie de moyens, la charge poétique de cet opus se nourrit autant d’une ironie au caractère ludique que de discrètes évocations. Ces pages qui tiennent alternativement de l’étude, de la miniature ou de la pièce de caractère pourraient être placées sous le parrainage de l’hédonisme ravélien (1. « Éclat »), de la stase debussyste (5. « De la résonance » et 9. « L’autre voyage »), de l’énergie nerveuse de la toccata à la Prokofiev (8. « Rythme-éclats »), ou de l’introversion du Schumann-Eusebius (11. « Pour la mort d’amour »). La véhémence virtuose (6. « Extrême ») y alterne à part à peu près égale avec la retenue d’un discours raréfié.\u003C/p>\n\u003Ch4 id=\"le-th-tre\">Le théâtre\u003C/h4>\n\u003Cp>Par bien des aspects, la musique de Monnet relève d’une approche théâtrale. On sera cependant enclin à suivre le compositeur lorsqu’il met en garde l’observateur contre un point de vue simpliste et biaisé qui consisterait à déduire de son compagnonnage avec \u003Ca href=\"/composer/mauricio-kagel/biography\">Mauricio Kagel\u003C/a> à Cologne dans les années soixante-dix une filiation directe. Monnet a tôt clamé – il n’était évidemment pas le seul à le faire – la mort de l’opéra issu du modèle romantique. Mais il s’est également montré sceptique face au théâtre musical – incluait-il celui de Kagel ? –, qui n’avait selon lui pas les moyens d’être plus qu’une option par défaut, un « opéra du pauvre ». L’humour noir, qui différencie Monnet de Kagel, teinte assez largement sa production scénique, où domine, sinon le thème de la mort, tout du moins la figure du mort, comme l’annonce d’emblée, à la manière d’un blason, le nom de la compagnie fondée en 1985 : Caput Mortuum. Le cahier des charges qui oriente le travail d’une équipe intégrant des comédiens non musiciens stipule qu’il s’agissait alors de « créer une musique faite dès le départ en concevant l’œuvre (l'opéra) avec un travail oral avec les interprètes, associant une recherche vocale non limitée liée au mouvement, sans partir d'aucune narration, sinon celle du sujet. \u003Csup>3\u003C/sup>» La phrase finale de cet argumentaire permet d’apprécier l’influence qu’ont manifestement pu avoir sur cette conception de la scène les préceptes d’Artaud : « Ainsi le “sens”, la “narration” et le “signifié”, s'excluent d'eux mêmes pour aller vers une représentation sonore et profondément sauvage, selon un entraînement technique rigoureux. »\u003C/p>\n\u003Cp>Dans les années qui précèdent la production spécifiquement scénique du compositeur, une pièce comme \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/patatras-!\">Patatras !\u003C/a>\u003C/i>* *(1984) pour huit musiciens, suggère par son écriture en alternance et en relais bien plus qu’en ensemble la dynamique langagière de personnages en conversation, tandis que \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/melodie-1\">Mélodie\u003C/a>\u003C/i> pour voix et clarinette contrebasse semble déjà entraîner Françoise Kübler et Armand Angster, dédicataires de l’œuvre, sur le terrain d’une certaine ouverture musicale et d’une attitude corporelle théâtrale. La voix y est notée non pas sur des portées complètes mais sur une, deux ou trois lignes prescrivant une « hauteur indéterminée mais relative », tandis que les sons multiphoniques de la clarinette sont laissés « au choix ». Le matériau vocal est entièrement phonétique, mais la notation de la dynamique y est en revanche précise. La compagnie proposera en 1986 la création de la courte pièce \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/inventions\">Inventions\u003C/a>\u003C/i> pour 3 acteurs/vocalisateurs, un danseur et bande magnétique, augmentée l’année suivante des \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/commentaires-d'inventions\">Commentaires d'inventions\u003C/a>\u003C/i>.\u003C/p>\n\u003Cp>Avec son titre programmatique, \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/a-corps-et-a-cris\">À corps et à cris\u003C/a>\u003C/i> (1988) développe le travail sur les attitudes corporelles (trépignement spasmodique, répétition névrotique du geste, posture guerrière) et plus généralement sur l’empreinte sonore de la corporalité. Conçu pour « pour trois interprètes vocalisateurs-acteurs et système MIDI », \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/probe-1\">Probe\u003C/a>\u003C/i> témoigne l’année suivante d’une réflexion sur l’espace scénique : confinée sur un praticable cruciforme immergé au milieu du public, l’action prend forme, ou prend corps, dans un espace restreint, délimité pour elle et non, selon le point de vue du compositeur-metteur en scène, un espace utilitaire, ou subi, imposé par le lieu de la représentation. Puis vient \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/fragments-1\">Fragments\u003C/a>\u003C/i> (1990-93), où Monnet réduit encore la part du sonore non corporel et non vocal, et se passe une nouvelle fois de mots intelligibles, de trame narrative au profit d’une action en lambeaux où dominent cris et gestes. Il est difficile d’estimer le rôle qu’a pu jouer sa résidence de quatre ans, à partir de 1991, à la Filature de Mulhouse, dans la prise de distance progressive du compositeur avec sa compagnie, mais c’est finalement juste après la dissolution de cette dernière que culminera, avec \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/pan!\">Pan!\u003C/a>\u003C/i> (2000-2004, création à Strasbourg en 2005), sa production scénique. Sur la base de fragments du texte éponyme où Christophe Tarkos (P.O.L., 2000) draine un flux verbal non ponctué et rythmé par répétitions quasi litaniques, en vertu également de la collaboration de Pascal Rambert, la mise en scène se fera moins minimaliste et manifestera même une tendance à la truculence avec le recours au calembour (deux paons blanc arpentent la scène, tandis que résonne au moment crucial une détonation de revolver) ; la musique quant à elle gagnera en densité orchestrale. Un cycle comme les \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/chansons-imprevues\">Chansons imprévues\u003C/a>\u003C/i> (1992), s’il relève aussi de toute évidence d’une démarche théâtrale malgré son statut de musique de concert, paraît devoir être examiné comme une facette complémentaire, sur laquelle le compositeur, devenu auteur du texte (sauf pour « décapeur », dû à Valère Novarina), cesse de renvoyer dos à dos, pour mieux les évincer, sens et non sens, pour abonder dans un sur-sens ou un sens surréaliste.\u003C/p>\n\u003Ch4 id=\"les-quatuors-et-l-univers-chambriste\">Les quatuors et l’univers chambriste\u003C/h4>\n\u003Cp>Comme de très nombreux compositeurs et en dépit de notes d’intention parfois radicales, Marc Monnet semble faire de ses rendez-vous avec le quatuor à cordes des moments privilégiés où se concentre et se raffine l’écriture. La tentation iconoclaste s’y efface au profit de la validation implicite d’un genre synonyme d’intériorité et de quintessence. Le premier quatuor, \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/les-tenebres-de-marc-monnet\">Les ténèbres de Marc Monnet\u003C/a>\u003C/i> (1984), propose une matière sombre mais radiante comme une lumière noire. Le langage y est agité, frémissant, balloté par l’instabilité d’une intonation glissante et le fort contraste de textures très diversifiées, mais canalisé par des guides mélodiques souvent chromatiques ou diatoniques. Sa fin particulièrement discrète, comme esquivée, est à l’antipode du coup de théâtre. Si, en dépit du fait qu’elles partagent avec le premier quatuor une certaine sobriété de l’écriture, il est difficile de considérer comme des esquisses ou des études les quatre pièces pour violoncelle solo qu’aura vu naître la décennie 80, il est tentant d’y voir un antidote apaisé. L’introspection y est plutôt méditative, et l’ambiance nostalgique dominante, jamais pesante. Après la relative astringence de la \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/fantasia-semplice\">Fantasia semplice\u003C/a>\u003C/i> en quatre mouvements, \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/chant-1\">Chant\u003C/a>\u003C/i> (1984) apporte l’usage de l’intonation en quarts de tons, ainsi qu’un certain lyrisme, prolongé dans \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/terzo\">Terzo\u003C/a>\u003C/i> (1987).\u003C/p>\n\u003Cp>Plus marqué encore par les disruptions, lacéré par des silences subits ou des accords cinglants, \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/close\">Close\u003C/a>\u003C/i> (1993-94), le deuxième quatuor, illustre la façon dont le compositeur se méfie des formes globalisantes et « préfère jouer sur l’arbitraire de la forme : abolir l’unité de développement au profit d’une fragmentation, renforcer les coupures, les silences \u003Csup>4\u003C/sup>». Premier volet d’un triptyque, il partage avec les quatuors n\u003Csup>o\u003C/sup> 3 et 4, \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/close-up\">Close-up\u003C/a>\u003C/i> et \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/closeness\">Closeness\u003C/a>\u003C/i> (1998) une part importante de son ADN musical. Encadré par un début très ténu, tout en sons harmoniques ponctués par le woodblock, et une fin tout aussi dépouillée où un second accessoire, le triangle, fait son appariton, \u003Cem>Closeness\u003C/em> confirme la prédilection du compositeur pour les forts contrastes ; on peut aussi y noter un évitement de la polyphonie de voix, ainsi que la présence récurrente et structurante de fragments de gammes.\u003C/p>\n\u003Cp>Le \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/quatuor-a-cordes-n-6-1\">Quatuor à cordes n° 6\u003C/a>\u003C/i> (2007) est à ce jour le plus long de la série, mais aussi le plus morcelé. Ces huit « mouvements de quatuor », faits d’espaces « de fulgurance », « de plein » et « de rebond », font alterner mouvements furtifs, oscillations au demi-ton, glissements, notes répétées façon code morse ou lignes effilées dans l’aigu. Le matériau, plus ouvert que dans les quatuors précédents, inclut quelques accords tonals, comme les deux accords du cinquième mouvement (« espace de plein 2 »), présentés successivement sous différents éclairages, prend éventuellement un élan lyrique (6), de fugaces octaves qui apparaissent comme des fantômes beethovéniens (3), un \u003Cem>groove\u003C/em> syncopé et répétitif. L’oscillation qui clôt le dernier mouvement renvoie explicitement à l’« espace de plein 2 », suggérant une élaboration formelle n’excluant pas le balisage macro-formel. Le \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/septieme-quatuor\">Septième quatuor\u003C/a>\u003C/i> (2009) repose quant à lui sur la répétition et la mutation de motifs, procédé résultant en une juxtaposition de vignettes non exemptes ça et là de résonances harmoniques expressionnistes.\u003C/p>\n\u003Ch4 id=\"concertos-clandestins\">Concertos clandestins\u003C/h4>\n\u003Cp>On ne peut qu’être frappé par la constance avec laquelle Marc Monnet s’applique depuis le début de notre siècle à accompagner la création de chacun de ses concertos par un argumentaire visant à démontrer qu’il ne s’agit précisément pas d’un concerto. Le compositeur n’écrit pourtant pas non plus d’anti-concertos, mais souhaite abolir toute référence au modèle social qu’il estime être inévitablement corrélé au rapport soliste/orchestre : l’individu \u003Cem>versus\u003C/em> la masse, condamné à un rapport de lutte ou de domination, quand bien même ce rapport serait envisageable sous un jour dialectique. Pourquoi alors persister à confronter un soliste à un orchestre, le premier figurant en bonne place sur le programme du concert à la différence fréquente des musiciens anonymes du rang, et le plus souvent placé sur le devant de la scène ? Mais surtout, pourquoi s’arrêter à ce rapport dominant/dominé qu’un compositeur comme \u003Ca href=\"/composer/gyorgy-ligeti/biography\">György Ligeti\u003C/a>, avec son \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/concerto-9\">Concerto\u003C/a>\u003C/i>\u003Cem>pour violoncelle\u003C/em>, avait musicalement déjoué dès 1966 en favorisant un rapport d’inclusion, le soliste colorant et animant l’orchestre, sans pour autant renoncer à la virtuosité du soliste ? En dépit du dispositif imaginé pour \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/bosse-crane-rase-nez-crochu\">Bosse, crâne rasé, nez crochu\u003C/a>\u003C/i> (1998-2000) afin de « permettre une écoute plus active », qui consiste notamment à « rompre l’ancienne forme concertante » par l’intercalation de trois intermèdes pour deux pianos entre les cinq mouvements, ou « ajout[er] de ci, de là, un personnage perturbant l’écoute », ou encore « jou[er] sur les effets lumineux \u003Csup>5\u003C/sup>» – là, l’homme de théâtre vient à la rescousse du compositeur –, c’est le genre concerto qui l’emporte manifestement, par le fait même que le(s) soliste(s) se démarque(nt) de l’ensemble en raison d’une densité virtuose supérieure, qui ne peut que le(s) singulariser acoustiquement. Devant cet objet musical particulièrement vivant et dynamique, où entrent en collision les textures les plus diverses, parfois démultipliées par l’électronique (réalisée par l’Ircam, commanditaire de l’œuvre), on ne songe guère à reprocher au compositeur d’avoir « accept[é] de [se] fondre dans une forme du passé \u003Csup>6\u003C/sup>», ce qu’il cherche absolument à éviter.\u003C/p>\n\u003Cp>\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/epaule-cousue-bouche-ouverte-coeur-fendu\">Épaule cousue, bouche ouverte, cœur fendu\u003C/a>\u003C/i> (2007-2008) est probablement la seule pièce impliquant solistes et ensemble dont Monnet ait effectivement fait un non concerto. Le violon soliste y intervient à plusieurs reprises, notamment lors d’une longue introduction de plus de cinq minutes sur la petite demi-heure que dure l’œuvre, mais toujours strictement à découvert, de sorte qu’il n’est jamais confronté au reste de l’effectif. Quant au contre-ténor, il n’est sollicité qu’avec parcimonie et de façon quasi instrumentale. On retrouve, dans un univers à l’ancrage tonal plus prononcé qu’à l’accoutumée, la sensation de voir se succéder des paysages musicaux changeants, incluant des sonorités d’octaves, une motorique évoquant autant Adams que Reich, des nappes vaporeuses, ou encore, grâce à une partie électronique conséquente (Thierry Coduys, Ircam), un souvenir d’adagio post-romantique déliquescent, comme englué dans une intonation microtonale fuyante. Les modalités d’intervention du violoncelle solo (apparition tardive, cadence extrêmement réduite, matériau mélodique conjoint, cantonné dans un faible ambitus et souvent restreint à une oscillation de seconde, long passage en dialogue avec la trompette), guère plus que les caractéristiques formelles (quatre mouvements principaux, entrelardés de fugaces « Ersatz » ou « Esquisses ») n’occultent vraiment la nature concertante de \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/sans-mouvement-sans-monde\">Sans mouvement, sans monde\u003C/a>\u003C/i> (2010). L’adjonction à l’orchestre d’accessoires quelque peu anecdotiques, reconduite dans \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/mouvement-imprevus-et...\">mouvement, imprévus, et...\u003C/a>\u003C/i> (2012-2013) « pour orchestre, violon et autres machins », relève sans doute de ces stratégies destinées à intervenir sur l’écoute. La sirène électrique vient renforcer une matière assez dure, traitée par blocs, tandis que l’éoliphone semble convoqué autant pour sa charge référentielle que pour son apport acoustique de bruit blanc. Rien n’interdit d’entendre la déflagration d’arme à feu comme une auto-référence à \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/pan!\">Pan!\u003C/a>\u003C/i>, qui avait également été crée lors du festival strasbourgeois Musica. Abstraction faite de quelques glissandi et sons légèrement écrasés, la partie de violon repose sur une virtuosité qui prolonge, plus qu’elle ne rompt avec, les canons romantiques. Mais à la différence d’\u003Cem>Épaule cousue…\u003C/em>, dont la partie de violon était déjà destinée à Tedi Papavrami, l’alternance du soliste et de l’orchestre n’occasionne plus, après le long solo initial, l’exclusion réciproque.\u003C/p>\n\u003Cp>L’activité de Marc Monnet en tant qu’organisateur et programmateur n’est pas sans lien avec son œuvre. C’est comme pensionnaire de la Villa Médicis à Rome, de 1976 à 1978, qu’il fondait la « Semaine de musique contemporaine », première vitrine de l’activité des compositeurs destinée à un public extérieur, et dont il allait conserver la direction quatre ans après le terme de son séjour romain. La carte blanche qu’il obtenait en 2002 en se voyant confier la direction artistique du Printemps des Arts de Monaco, aura montré, après une dizaine d’éditions de ce festival, comment ses programmes rejoignent, en certaines de leurs caractéristiques, ses compositions : ouverture et diversité de la matière musicale, souci de la forme et de la mise en scène du concert, expérimentées bien au-delà des frontières de la salle et de la durée d’un rendez-vous unique, souci de l’attitude d’écoute du public et, éventuellement un zeste de provocation. Bien que soucieux de ne pas confondre sa position institutionnelle et son activité de compositeur, et notamment de ne pas faire de la première le promoteur de la seconde, Marc Monnet projette inévitablement son identité de créateur sur celle du festival dont il a la charge, au bénéfice de celui-ci. Réfractaire aux conventions, porté vers l’invention, cohérent mais peu prévisible, il garde les mains libres pour créer la surprise.\u003C/p>\n\u003Col class=\"list-decimal\">\u003Cli>Notice du CD ZZT100403, p. 7 (livret non paginé).\u003C/li>\u003Cli>\u003Cem>Idem\u003C/em>, p. 2 (livret non paginé).\u003C/li>\u003Cli>Site du compositeur : \u003Ca href=\"http://www.marcmonnet.com/caput-mortuum.html\">http://www.marcmonnet.com/caput-mortuum.html\u003C/a>\u003C/li>\u003Cli>Entretien avec Jacques-Emmanuel Fousnaquer, notice du disque Montaigne 782008, p. 6, 1992.\u003C/li>\u003Cli>L’ensemble de ces citations provient de la partition éditée par Cerise Music.\u003C/li>\u003Cli>Notice de la partition.\u003C/li>\u003C/ol>\n","to do",[49],{"firstName":50,"lastName":51},"Pierre","Rigaudière",[53],{"name":54},"Ircam-Centre Pompidou",[],["Reactive",57],{"$si18n:cached-locale-configs":58,"$si18n:resolved-locale":63,"$snuxt-seo-utils:routeRules":64,"$ssite-config":65},{"fr":59,"en":61},{"fallbacks":60,"cacheable":39},[],{"fallbacks":62,"cacheable":39},[],"en",{"head":-1,"seoMeta":-1},{"_priority":66,"currentLocale":70,"defaultLocale":71,"description":72,"env":73,"name":74,"url":75},{"name":67,"env":68,"url":69,"description":67,"defaultLocale":69,"currentLocale":69},-3,-15,-2,"en-US","fr-FR","Ressources IRCAM est une plateforme de ressources musicales et sonores, développée par l'IRCAM, pour les artistes, les chercheurs et les passionnés de musique.","production","Ressources IRCAM","https://ressources.ircam.fr",["Set"],["ShallowReactive",78],{"/workcourse/marc-monnet":-1,"flat pages":-1},"/en/composer/marc-monnet/workcourse"]