\r\nLa première génération qui entre de plein droit dans la base est donc celle constituée par John Cage, Olivier Messiaen ou encore Elliott Carter.\r\n\u003C/p>\r\n\r\n\u003Ch3>Contenus\u003C/h3>\r\n\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\r\nLes données sont progressivement mises à jour depuis juillet 2007, en remplacement de celles de l’ancienne version de la base, développée entre 1996 et 2001 par Marc Texier. L’information peut donc être incomplète pour certains compositeurs non encore traités : dans ce cas l’indication « ! Informations antérieures à 2002 » apparaît en haut de page. Pour tous les autres documents, la date de dernière mise à jour est indiquée en haut de page.\r\n\u003C/p>\r\n\r\n\u003Ch3>Mises à jour et nouvelles entrées\u003C/h3>\r\n\r\n\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">Les mises à jour se font compositeur par compositeur. Pour un compositeur donné, sont systématiquement revus ou créés les documents suivants :\r\n\u003C/p>\r\n\u003Cul style=\"text-align: justify;\">\r\n \u003Cli>la biographie\u003C/li>\r\n \u003Cli>le catalogue exhaustif de ses œuvres (y compris, si possible, les œuvres disparues, retirées ou posthumes)\u003C/li>\r\n \u003Cli>une liste de ressources bibliographiques, discographiques et internet,\u003C/li>\r\n \u003Cli>des éventuels documents attachés (Parcours de l’œuvre, interviews, analyses, notes de programme etc.)\u003C/li>\r\n\u003C/ul>\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\r\nLa définition des priorités de mises à jour et nouvelles entrées des compositeurs s’opèrent suivant une méthodologie basée sur l’observation de la vie culturelle européenne :\r\n\u003C/p>\r\n\u003Cul style=\"text-align: justify;\">\r\n \u003Cli>Avant chaque saison, nous relevons les programmations à venir des principaux festivals, institutions et ensembles musicaux européens investis dans le domaine de la création musicale. Cette observation s’opère par cercles concentriques en partant de l’activité propre de l’Ircam (année n-2), puis de celle des partenaires privilégiés (année n-1) jusqu’aux grandes institutions et festivals européens de création (année n) ;\u003C/li>\r\n \u003Cli>Chaque compositeur est crédité de points en fonction de l’importance et de l’intensité de l’activité musicale le concernant. Ce classement permet de définir les priorités pour chaque trimestre ;\u003C/li>\r\n \u003Cli>Si un compositeur n’a pas obtenu assez de points pour figurer dans les priorités, il cumule ceux-ci sur le trimestre suivant ; et ainsi remonte progressivement dans la liste des priorités.\u003C/li>\r\n \u003Cli>Une fois mis à jour, les documents attachés à un compositeur sont valables trois ans, après lesquels le processus décrit ci-dessus reprend.\u003C/li>\r\n\u003C/ul>\t\r\n\r\n\u003Ch3>Erreurs ou omissions\u003C/h3>\t\r\n\t\t\t\t\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\r\nSi la mise à jour est déjà effectuée (date postérieure à juin 2007) : nous invitons les musicologues, les compositeurs (ou leur éditeur) à nous signaler toute erreur ou omission importante. Elle sera corrigée, dans la mesure du possible, au cours du trimestre suivant. De même, nous les invitons à nous faire connaître leurs œuvres nouvelles, en mentionnant tous les éléments nécessaires à la création d’une fiche œuvre nouvelle.\r\n\u003C/p>\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\t\t\r\nSi la mise à jour n’est pas encore effectuée (indication : « mise à jour à venir ») : Les compositeurs peuvent nous signaler des erreurs ou omissions importantes. Ces indications seront prises en compte au moment de la mise à jour à venir. Un compositeur peut également demander le retrait de sa biographie dans l’attente de la mise à jour.\r\n\u003C/p>\r\n\u003Cp style=\"text-align: justify;\">\r\nPour cela : \u003Ca href=\"mailto:brahms-contenu[at]ircam[dot]fr\">écrire\u003C/a> à l’administrateur de publication\r\n\u003C/p>\r\n",{"id":14,"url":15,"titleFr":16,"titleEn":11,"contentFr":17,"contentEn":11},"a3cd05aa-3447-487a-b4fc-213ba0f77e6b","/copyrights/","Mention Légale","La reproduction de contenus de ce site Web, en tout ou partie, est formellement interdite sans la permission écrite de l'Ircam. Les textes, images, logos, codes sources sont la propriété de l'Ircam, ou de détenteurs avec lesquels l'Ircam a négocié les droits de reproduction à sa seule fin d'utilisation dans le cadre du site Brahms. Tout contrevenant s'expose à des poursuites judiciaires. ",{"id":19,"url":20,"titleFr":21,"titleEn":11,"contentFr":22,"contentEn":11},"9162642e-ea99-48c3-8d3b-2dc2a3f8ba45","/repertoire/about/","Projet Répertoire Ircam","\u003Cp>Le Projet Répertoire Ircam est une collection d’analyses musicales en ligne d’environ 70 œuvres crées à l’Ircam et considérées comme représentatives de la culture de l’institut tant sur le plan artistique que technologique.\u003C/p>\r\n\r\n\u003Cp>Ce projet a débuté en 2006-2008 avec la création d’outils auteurs mises en œuvre par le département Interfaces Recherche/Création en collaboration avec le secteur recherche de l’institut. Les premières analyses ont été mises en ligne fin 2010 et il est prévu que la collection s’élargisse à un rythme de deux ou trois nouvelles analyse par an.\u003C/p>\r\n\r\n\u003Cp>Plusieurs objectifs sont poursuivis par ce projet :\u003C/p>\r\n\r\n\u003Cul>\r\n\t\u003Cli>faire connaître les œuvres produites à l’Ircam à un public plus large,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>montrer la relation entre l’idée musicale et les technologies utilisés,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>identifier les nouveaux éléments du vocabulaire musical qui émergent à travers ces œuvres,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>offrir un support d’information aux interprètes.\u003C/li>\r\n\u003C/ul>\r\n\r\n\u003Cp>Chaque analyse est structurée en trois parties :\u003C/p>\r\n\r\n\u003Col>\r\n\t\u003Cli>description générale de l’œuvre,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>analyse des extraits de l’œuvre avec mise en relation de l’idée musicale et de l’écriture électronique,\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>la liste de ressources spécifiques (type de problème musical abordé, technologies utilisées, œuvres abordant le même type de problématique) et générales (biographique, historique, technique).\u003C/li>\r\n\u003C/ol>\r\n\r\n\u003Cp>Les analyses seront également mises en relation avec :\u003C/p>\r\n\r\n\u003Cul>\r\n\t\u003Cli>Brahms : une base de données encyclopédique en ligne de compositeurs de musique contemporaine de toutes les nationalités dont les œuvres ont été créées après 1945. Cette base contient actuellement environ 600 références. Pour chaque compositeur, il y a une partie biographique accompagnée des sources d’information, et une autre partie qui situe l’orientation esthétique, les phases principales et le contexte historique de l’œuvre.\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>Images d’une œuvre : une collection des interviews filmés des compositeurs.\u003C/li>\r\n\t\u003Cli>Sidney : une base de données qui contient les éléments techniques (programmes informatiques, sons etc. ) nécessaires pour l’exécution de l’œuvre.\u003C/li>\r\n\u003C/ul>\r\n\r\n\u003Cp>A plus long terme, les analyses des nouvelles œuvres créés à l’Ircam viendront se rajouter au corpus donné dans l’annexe citée ci-dessus.\u003C/p>",{"data":24},{"personBySlug":25},{"firstName":26,"lastName":27,"privateState":28,"biographyDate":29,"resume":30,"resumeEn":31,"resources":32,"catalogueSource":33,"manualUpdateDate":34,"documents":11,"photo":35,"copyrights":37,"slug":38,"hasArticles":39,"type":40,"hasWorks":41,"hasBiography":41,"hasWorkcourse":41,"workcourse":42,"hasAnalyses":39,"hasBooks":39,"hasMonographs":39,"hasPartitions":39,"hasFloraAudios":39,"hasAudios":41,"hasVideos":39},"Bruno","Maderna","valid","2011-03-19T00:00:00.000Z","Compositeur et chef d'orchestre italien né le 21 avril 1920 à Venise, mort le 13 novembre 1973 à Darmstadt, Allemagne.","Italian composer and conductor born 21 April 1920 in Venice; died 13 November 1973 in Darmstadt.","\u003Ch4 id=\"bibliographie\">Bibliographie\u003C/h4>\n\u003Cul class=\"list-disc\">\u003Cli>Mario BARONI, Rossana DALMONTE (édité par), \u003Cem>Bruno Maderna. Documenti\u003C/em>, Milan, Suvini Zerboni, 1985.\u003C/li>\u003Cli>Mario BARONI, Rossana DALMONTE (édité par), \u003Cem>Studi su Bruno Maderna\u003C/em>, Milan, Suvini Zerboni, 1989.\u003C/li>\u003Cli>Rossana DALMONTE, Marco RUSSO (édité par), \u003Cem>Bruno Maderna Studi e testimonianze. Atti del Convegno\u003C/em> « \u003Cem>Bruno Maderna e le origini della Neue Musik\u003C/em> », Lucca, LIM, 2004.\u003C/li>\u003Cli>Raymond FEARN, \u003Cem>Bruno Maderna\u003C/em>, Chur, Harwood academic publishers, 1990.\u003C/li>\u003Cli>Laurent FENEYROU, Giordano FERRARI, Geneviève MATHON (sous la dir. de), \u003Cem>À Bruno Maderna\u003C/em>, vol. 1, Paris, Basalte, 2007.\u003C/li>\u003Cli>Laurent FENEYROU, Giordano FERRARI, Geneviève MATHON (sous la dir. de), \u003Cem>À Bruno Maderna\u003C/em>, vol. 2, Paris, Basalte, 2009.\u003C/li>\u003Cli>Giordano FERRARI, \u003Cem>Les débuts du théâtre musical d’avant-garde en Italie. Berio, Evangelisti, Maderna\u003C/em>, Paris, L’Harmattan, 2000.\u003C/li>\u003Cli>Massimo MILA, \u003Cem>Maderna musicista europeo\u003C/em>, (édité par U. Mosch), Turin, Einaudi, 1999.\u003C/li>\u003Cli>Antonio TRUDU, \u003Cem>La\u003C/em> « \u003Cem>scuola\u003C/em> » \u003Cem>di Darmstadt\u003C/em>, Milan, Unicopli, 1992.\u003C/li>\u003Cli>Nicola VERZINA, \u003Cem>Bruno Maderna. Étude historique et critique\u003C/em>, Paris, L'Harmattan, 2003.\u003C/li>\u003Cli>Nicola VERZINA, « Materiale musicale e strategie formali in \u003Cem>Stele per Diotima\u003C/em> di B. Maderna », \u003Cem>Con-Scientia Musica. Contrappunti per Mario Baroni e Rossana Dalmonte\u003C/em>, édité par A. R. Addessi, I. Macchiarella, M. Privitera, M. Russo, Lucca, LIM, 2010.\u003C/li>\u003C/ul>\n\u003Ch4 id=\"discographie-s-lective\">Discographie sélective\u003C/h4>\n\u003Cul class=\"list-disc\">\u003Cli>Bruno MADERNA, « Complete works for orchestra », vol. 4 : \u003Cem>Quadrivium\u003C/em> ; \u003Cem>Aura\u003C/em> ; \u003Cem>Amanda\u003C/em>, Konrad Graf, Andreas Hepp, Burkhard Roggenbruck, Andreas Boettger : percussion, Alejandro Rutkauskas : violon, HR-Sinfonieorchester, Frankfurt Radio Symphony Orchestra, direction : Arturo Tamayo, 1 cd Neos, 2012, NEOS 10936.\u003C/li>\u003Cli>Bruno MADERNA, « Complete works for orchestra », vol. 3 : \u003Cem>Ausstrahlung\u003C/em> ; \u003Cem>Biogramma\u003C/em> ; \u003Cem>Grande Aulodia\u003C/em>, Thaddeus Watson : flûte, Michael Sieg : hautbois, HR-Sinfonieorchester, Frankfurt Radio Symphony Orchestra, direction : Arturo Tamayo, 1 cd Neos, 2011, NEOS 10935.\u003C/li>\u003Cli>Bruno MADERNA, « Complete works for orchestra », vol. 2 : \u003Cem>Composizione in tre tempi\u003C/em> ; \u003Cem>Concerto per flauto e orchestra\u003C/em> ; \u003Cem>Aria\u003C/em> ; \u003Cem>Dimensioni III\u003C/em> ; \u003Cem>Stele per Diotima\u003C/em>, Claudia Barainsky, : soprano, Sebastian Wittiber, et Thaddeus Watson : flûte, Alejandro Rutkauskas : violon, Jochen Tschabrun : clarinette, Ulrich Büsing : clarinette basse, John MacDonald : cor, HR-Sinfonieorchester, direction : Arturo Tamayo, 1 cd Neos, 2009 NEOS 10934.\u003C/li>\u003Cli>Bruno MADERNA, « Complete works for orchestra », vol. 1 : \u003Cem>Composizione n. 1\u003C/em> ; \u003Cem>Composizione n. 2\u003C/em> ; \u003Cem>Studi per “Il Processo” di Franz Kafka\u003C/em> ; \u003Cem>Improvvisazione n. 1\u003C/em> ; \u003Cem>Improvvisazione n. 2\u003C/em>, HR-Sinfonieorchester, Frankfurt Radio Symphony Orchestra, direction : Arturo Tamayo, 1 cd Neos, 2009, NEOS 10933.\u003C/li>\u003Cli>Bruno MADERNA, 1. \u003Cem>Concerto per pianoforte e orchestra\u003C/em> [enregistrement de la création mondiale de 1959] ; 2. \u003Cem>Konzert Nr. 1 für Oboe und Kammerensemble\u003C/em> ; 3. \u003Cem>Dimensioni IV\u003C/em> ; 4. \u003Cem>Konzert Nr. 2 für Oboe und Orchester,\u003C/em> David Tudor : piano (1), Lothar Faber : hautbois (2, 4), Severino Gazzelloni : flûte (3) Frankfurt Radio Symphony Orchestra (1), Internationales Kammerensemble Darmstadt (2, 3), Het Residentie Orkest (4) direction : Bruno Maderna (1, 2, 3, 4), dans le coffret « Darmstadt Aural Documents · Box 1 · Composers - Conductors », avec des œuvres de Boulez, Brown, Brün, Cârneci, Finnissy, Fortner, Furrer, Kagel, Kalitzke, Krenek, Leibowitz, Mihály, Müller-Hornbach, Otte, Platz, Pousseur, Stiebler, Stockhausen, Trojahn, 5 cds Neos, 2010, NEOS 11060.\u003C/li>\u003Cli>Bruno MADERNA, \u003Cem>Aura\u003C/em> ; \u003Cem>Quadrivium\u003C/em> ; \u003Cem>Biogramma\u003C/em>, NDR Sinfonieorchester, direction : Giuseppe Sinopoli, 1 cd Brilliant Classics, 2010 (enregistrement de 1979).\u003C/li>\u003Cli>Bruno MADERNA, \u003Cem>Ages\u003C/em>, Orchestre symphonique et chœur de la Rai de Milan, direction : Bruno Maderna, 1 cd Stradivarius, 2009, STR10061.\u003C/li>\u003Cli>Bruno MADERNA, \u003Cem>Venetian Journal\u003C/em> ; \u003Cem>Juilliard Serenade : Tempo Libero II\u003C/em> ; \u003Cem>Konzert fur Oboe und Kammerensemble\u003C/em> ; \u003Cem>Kranichsteiner Kammerkantate\u003C/em>, Luca Avanzi : hautbois, Divertimento Ensemble, direction : Sandro Gorli, 1 cd Stradivarius, 2009, STR 33651.\u003C/li>\u003Cli>Bruno MADERNA,*Liriche su Verlaine *; \u003Cem>Y Después\u003C/em> ; \u003Cem>Concerto per pianoforte e orchestra\u003C/em> ; \u003Cem>Concerto no. 2 per oboe e orchestra\u003C/em>, Maria Grazia Bellocchio, Emanuele Arciuli : piano, Alda Caiello : soprano, Omar Zoboli : hautbois, Elena Casoli : guitare, Orchestre symphonique de Milan Giuseppe Verdi, direction : Sandro Gorli, 1 cd Stradivarius, 2008, STR 33574.\u003C/li>\u003Cli>Bruno MADERNA, *Grande Aulodia *; *Widmung *; \u003Cem>Concerto per violino\u003C/em>, Myriam Dal Don : violon, Orchestre symphonique de Milan Giuseppe Verdi, direction : Sandro Gorli, 1 cd Stradivarius, 2008, STR 33546.\u003C/li>\u003Cli>Bruno MADERNA, \u003Cem>Oboe Concertos,\u003C/em> Fabian Menzel : hautbois, Orchestre symphonique de la Radio de Saarbrücken, direction : Michael Stern, 1 cd col legno 2006, STR 20037.\u003C/li>\u003Cli>Bruno MADERNA, « For Strings » : \u003Cem>Quartetto per archi\u003C/em> ; *Quartetto per archi in due tempi *; \u003Cem>Cadenza\u003C/em> extraite d’\u003Cem>Amanda\u003C/em> ; \u003Cem>Wildmung\u003C/em> ; \u003Cem>Dialodia\u003C/em> ; \u003Cem>Piece pour Ivry\u003C/em> ; \u003Cem>Viola\u003C/em> ; \u003Cem>Standchen für Tini\u003C/em>, Quatuor Arditti, 1 cd Auvidis - Montaigne, Auvidis/Naïve, 1999, MO 782049, réédition 2002, MO 782158.\u003C/li>\u003Cli>Bruno MADERNA, 1. \u003Cem>Ausstrahlung\u003C/em> ; 2. \u003Cem>Concerto No. 1 for oboe and chamber ensemble\u003C/em> ; 3. \u003Cem>Giardino religioso\u003C/em>, Claudia Eder : mezzo-soprano, Roberto Fabbriciani : flûte, Pietro Borgonovo : hautbois, SWF Symphony Orchestra, direction : Arturo Tamayo (1), Lothar Faber : hautbois, International Chamber Ensemble Darmstadt, direction Bruno Maderna (2), Netherlands Radio Chamber Orchestra, direction : Hans Zender (3), enregistrés en october 1990 à Donaueschingen (1), juillet 1963 à Darmstadt (2) et november 1989 à Metz (3), 1 cd col legno, 2000, WWE 20503.\u003C/li>\u003Cli>Bruno MADERNA, \u003Cem>Serenata n. 2\u003C/em> ; \u003Cem>Concerto per 2 pianoforti,\u003C/em> Aldo Orvieto, Marco Rapetti : pianos, Demoé Percussion Ensemble, Ex Novo Ensemble, direction : Andrea Molino, 1 cd Stradivarius, 1999, STR 33536.\u003C/li>\u003Cli>Bruno MADERNA,« Bruno Maderna dirige Maderna » : \u003Cem>Concerto per Violino e Orchestra\u003C/em> ; \u003Cem>Grande Aulodia\u003C/em> ; \u003Cem>Aura\u003C/em>, Theo Olof : violon, Sinfonieorchester des Norddeutschen Rundfunks, direction : Bruno Maderna, 1 cd Arkadia, 1993 (enregistrements de 1971 et 1973), CDMAD 034.1.\u003C/li>\u003Cli>Bruno MADERNA, \u003Cem>Don Perlimplin\u003C/em>, Divertimento Ensemble, direction : Sandro Gorli, 1 cd Stradivarius, 1997, STR 33436.\u003C/li>\u003Cli>Bruno MADERNA,« Musica Elettronica » : \u003Cem>Notturno\u003C/em> ; \u003Cem>Continuo\u003C/em> ; \u003Cem>Musica su due dimensioni\u003C/em> ; \u003Cem>Dimensioni II\u003C/em> ; \u003Cem>Serenata III\u003C/em> ; \u003Cem>Le Rire\u003C/em>, Cahty Berberian, Renato Rivolta, Bruno Maderna, Marino Zuccheri, 1 cd Stradivarius, 1994, STR 33349.\u003C/li>\u003Cli>Bruno MADERNA,« Musica da Camera » : \u003Cem>Divertimento in due tempi\u003C/em> ; \u003Cem>Quartetto per archi\u003C/em> ; \u003Cem>Honeyrêves\u003C/em> ; \u003Cem>Aulodia per Lothar\u003C/em> ; \u003Cem>Widmung\u003C/em> ; \u003Cem>Seranata per un satellite\u003C/em> ; \u003Cem>Viola\u003C/em> ; \u003Cem>Dialodia,\u003C/em> ensemble Ex Novo, direction : Claudio Ambrosini, 1 cd Stradivarius, 1994, STR 33330.\u003C/li>\u003Cli>Bruno MADERNA, \u003Cem>Hyperion\u003C/em>, forme musicale établie par Péter Eötvös, avec \u003Cem>Amanda\u003C/em> ; \u003Cem>Aria\u003C/em> ; \u003Cem>Dimensioni II-III\u003C/em> ; \u003Cem>Entropia I-II-III\u003C/em> ; \u003Cem>Hyperions Schicksalslied\u003C/em> ; \u003Cem>Stele per Diotima\u003C/em>, Jacques Zoon, Penelope Walmsley-Clark, Bruno Ganz, Les Jeunes Solistes, Asko Ensemble, direction : Peter Eötvös, 2 cds Montaigne, 1994, n° 782014.\u003C/li>\u003Cli>Bruno MADERNA,\u003Cem>Satyricon\u003C/em> ; \u003Cem>Ages\u003C/em>, Chœur et Orchestre symphonique de Milan, direction : Bruno Maderna, 1 cd Stradivarius, 1992, STR 10061.\u003C/li>\u003Cli>Bruno MADERNA,\u003Cem>Satyricon\u003C/em>, Paul Sperry : ténor, Aurio Tomicich : basse, Liliana Oliveri : soprano, Milagro Vargas : mezzo-soprano Divertimento Ensemble, direction : Sandro Gorli, 1 cd Salabert/Actuels, 1992, SCD 9101.\u003C/li>\u003C/ul>\n\u003Ch4 id=\"site-internet\">Site internet\u003C/h4>\n\u003Cul class=\"list-disc\">\u003Cli>Archivio Maderna, Université de Bologne (Italie), \u003Ca href=\"http://www.muspe.unibo.it/biblio/maderna/index.htm\">http://www.muspe.unibo.it/biblio/maderna/index.htm\u003C/a> \u003Cem>(vérifié en mars 2011).\u003C/em>\u003C/li>\u003C/ul>\n","\u003Cul class=\"list-disc\">\u003Cli>Nicola Verzina ;\u003C/li>\u003Cli>Archivio Maderna, Université de Bologne ;\u003C/li>\u003Cli>\u003Cem>À Bruno Maderna\u003C/em>, sous la direction de Geneviève Mathon, Laurent Feneyrou, Giordano Ferrari, vol. 2, Paris, Basalte, 2009.\u003C/li>\u003C/ul>\n\u003Ch4 id=\"autres-uvres\">Autres œuvres\u003C/h4>\n\u003Cul class=\"list-disc\">\u003Cli>\u003Cem>Work in progress\u003C/em>, en collaboration avec A. Clementi et N. Castiglioni (sans date)\u003C/li>\u003C/ul>\n\u003Ch5 id=\"transcriptions\">Transcriptions\u003C/h5>\n\u003Cul class=\"list-disc\">\u003Cli>J. S. Bach, \u003Cem>Offerta musicale. Ricercare a 6\u003C/em>\u003C/li>\u003Cli>Domenico Belli, \u003Cem>Orfeo Dolente\u003C/em> (opéra en 5 intermèdes)\u003C/li>\u003Cli>Giacomo Carissimi, \u003Cem>Historia divitis\u003C/em> (oratorio)\u003C/li>\u003Cli>Giacomo Carissimi, \u003Cem>Diluvium universale\u003C/em> (oratorio)\u003C/li>\u003Cli>Josquin Desprez, \u003Cem>Maquificat quarti toni\u003C/em> à 4 voix (pour chœur et orchestre)\u003C/li>\u003Cli>Andrea Falconieri, \u003Cem>Triple a tre\u003C/em>\u003C/li>\u003Cli>Girolamo Frescobaldi, \u003Cem>Tre pezzi per orchestra da camera\u003C/em> (Recercar super la-fa-sol-la-re; Christe-Kyrie; Bergamasca)\u003C/li>\u003Cli>Giovanni Gabrieli, \u003Cem>In ecclesiis\u003C/em> (mottetto)\u003C/li>\u003Cli>Baldassare Galuppi, \u003Cem>I° Quartetto per 2 archi e 2 fiati\u003C/em> (3e mouv.)\u003C/li>\u003Cli>Baldassare Galuppi, \u003Cem>IV° Quartetto per 2 archi e 2 fiati\u003C/em> (3e mouv.)\u003C/li>\u003Cli>C. W. Gluck, \u003Cem>Danza degli spiriti beati\u003C/em> (d’après \u003Cem>Orfeo e Euridice\u003C/em>), cf. \u003Cem>Sangue a Ca’ Foscari\u003C/em> (Film)\u003C/li>\u003Cli>Giovanni Legrenzi, \u003Cem>La Basadonna\u003C/em> (1953)\u003C/li>\u003Cli>Franz Joseph Haydn, \u003Cem>Concerto per oboe\u003C/em> (Cadence)\u003C/li>\u003Cli>Antonio Lotti, \u003Cem>Laudate pueri\u003C/em>\u003C/li>\u003Cli>Biagio Marini, \u003Cem>Triple a tre\u003C/em>\u003C/li>\u003Cli>Claudio Monteverdi, \u003Cem>Orfeo\u003C/em> (favola pastorale)\u003C/li>\u003Cli>Modest Musorgskij, \u003Cem>Quadri di un’esposizione\u003C/em>\u003C/li>\u003Cli>Giovanni Battista Pergolesi, \u003Cem>Orfeo\u003C/em> (cantate de chambre)\u003C/li>\u003Cli>Giovanni Battista Pergolesi, \u003Cem>Palestrina-Konzert\u003C/em> (Concertino Nr. 3) pour orchestre à cordes\u003C/li>\u003Cli>Ottaviano Petrucci, \u003Cem>Odhecaton\u003C/em> (Venise 1501)\u003C/li>\u003Cli>Jean Philippe Rameau*, Platée* (comédie lyrique)\u003C/li>\u003Cli>Franz Schubert, \u003Cem>Cinque danze\u003C/em> pour piano à 4 mains (transcription pour orchestre)\u003C/li>\u003Cli>Alessandro Stradella, \u003Cem>Pene d’amore\u003C/em>, cantate pour voix de soprano et instruments\u003C/li>\u003Cli>Tommaso Ludovico da Viadana, \u003Cem>Le sinfonie\u003C/em> (pour orchestre): \u003Cem>La Napolitana - La Venexiana - La Veronese - La Romana - La Mantovana\u003C/em>\u003C/li>\u003Cli>Antonio Vivaldi, \u003Cem>Beatus vir\u003C/em> (Psaume 111)\u003C/li>\u003Cli>Antonio Vivaldi, \u003Cem>Concerto in Do magg. per violino, archi e cembalo\u003C/em> (F.I n. 3)\u003C/li>\u003Cli>Antonio Vivaldi, \u003Cem>Concerto in La magg. per violino, archi e cembalo\u003C/em> (F.I n. 5)\u003C/li>\u003Cli>Antonio Vivaldi, \u003Cem>Concerto in do min. per archi e cembalo\u003C/em> (F.XI n. 8)\u003C/li>\u003Cli>Antonio Vivaldi, \u003Cem>Concerto in Re magg. per violino, archi e cembalo\u003C/em> (F.I n. 8)\u003C/li>\u003Cli>Antonio Vivaldi, \u003Cem>Concerto in do min. per archi e cembalo\u003C/em> (F.XI n. 9)\u003C/li>\u003Cli>Antonio Vivaldi, \u003Cem>Concerto in Do magg. per violino, archi “in due cori” e 2 cembali “Per la SS. Assunzione di Maria Vergine”\u003C/em> (F. I n. 13)\u003C/li>\u003Cli>Marcantonio Ziani, \u003Cem>Cantata al Sepolcro\u003C/em>\u003C/li>\u003Cli>Kurt Weill, \u003Cem>L'opera da tre soldi\u003C/em>\u003C/li>\u003Cli>\u003Cem>Music of Gaity\u003C/em> d’après le \u003Cem>Fitzwilliam virginal book\u003C/em>\u003C/li>\u003C/ul>\n\u003Ch5 id=\"musiques-de-film\">Musiques de film\u003C/h5>\n\u003Cul class=\"list-disc\">\u003Cli>\u003Cem>Sangue a Ca’ Foscari\u003C/em> (1946), film de Max Calindri\u003C/li>\u003Cli>\u003Cem>I misteri di Venezia\u003C/em> (1950), film de Ignazio Ferronetti\u003C/li>\u003Cli>\u003Cem>Le due verità\u003C/em> (1951), film de A. Leonviola\u003C/li>\u003Cli>\u003Cem>Il moschettiere fantasma\u003C/em> (1952), film de William French et de Max Calindri\u003C/li>\u003Cli>\u003Cem>Porto nel tempo\u003C/em> (1952), documentaire\u003C/li>\u003Cli>\u003Cem>Rialto\u003C/em> (1952?), documentaire\u003C/li>\u003Cli>\u003Cem>Il fabbro del convento\u003C/em> (1952), film de A. Leonviola\u003C/li>\u003Cli>\u003Cem>Noi cannibali\u003C/em> (1953), film de A. Leonviola\u003C/li>\u003Cli>\u003Cem>Opinione pubblica\u003C/em> (1954), film de Maurizio Cargnati\u003C/li>\u003Cli>\u003Cem>La morte ha fatto l’uovo\u003C/em> (1967), film de Giulio Questi\u003C/li>\u003C/ul>\n\u003Ch5 id=\"musiques-jazz\">Musiques Jazz\u003C/h5>\n\u003Cul class=\"list-disc\">\u003Cli>\u003Cem>G. Man\u003C/em> (Vers de Casacci-Ciambricco-Rossi)\u003C/li>\u003Cli>\u003Cem>Blues\u003C/em>, pour piano\u003C/li>\u003Cli>\u003Cem>Composition jazz\u003C/em> (sans titre) pour orchestre\u003C/li>\u003Cli>\u003Cem>Quando la tristezza\u003C/em>, pour voix et piano\u003C/li>\u003Cli>\u003Cem>Moderato hot\u003C/em> pour orchestre (inachevé)\u003C/li>\u003Cli>\u003Cem>Entwicklungshilfe – Scarabeewalzer\u003C/em> pour 4 violons et 4 violoncelles\u003C/li>\u003Cli>\u003Cem>Composition jazz\u003C/em> (sans titre) pour orchestre\u003C/li>\u003Cli>\u003Cem>Echoes of Harlem\u003C/em> (Duke Ellington) inachevé\u003C/li>\u003C/ul>\n\u003Ch5 id=\"chansons\">Chansons\u003C/h5>\n\u003Cul class=\"list-disc\">\u003Cli>Bruno Maderna, \u003Cem>Divertimento Astratto\u003C/em>\u003C/li>\u003Cli>Berio-Maderna, \u003Cem>Divertimento per foca, pianola, cam-panello ed elefante\u003C/em>\u003C/li>\u003Cli>Berio-Maderna, \u003Cem>Divertimento per piano e magnetofono\u003C/em>\u003C/li>\u003Cli>Berio-Maderna, \u003Cem>Divertimento per tromba e megafono\u003C/em>\u003C/li>\u003Cli>Berio-Maderna, \u003Cem>Divertimento vibrafono e cordiera\u003C/em>\u003C/li>\u003Cli>Berio-Maderna, \u003Cem>Divertimento per zoo\u003C/em>\u003C/li>\u003Cli>\u003Cem>Canzone dei ribelli\u003C/em>\u003C/li>\u003C/ul>\n","2011-03-11T00:00:00.000Z",{"getUrl":36},"https://storage.ressources.ircam.fr/ressources/persons/photos/32f74d65-4960-46a5-ad1a-655f77b1fbb7-thumbnail.jpg?response-cache-control=public%2C%20max-age%3D31536000%2C%20immutable&X-Amz-Algorithm=AWS4-HMAC-SHA256&X-Amz-Credential=ressources%2F20250927%2Fus-east-1%2Fs3%2Faws4_request&X-Amz-Date=20250927T231229Z&X-Amz-Expires=604800&X-Amz-SignedHeaders=host&X-Amz-Signature=afbbcffef8ae797d73210e4780f7f34d5c2606c1effd7230d2ff93dd43ce9be8","Suvini Zerboni","bruno-maderna",false,"COMPOSER",true,{"id":43,"slug":44,"title":45,"titleEn":46,"updateDate":11,"text":47,"textEn":11,"resume":11,"resumeEn":11,"translationStatus":48,"publishingStartDate":11,"source":49,"authors":50,"copyrights":54,"translators":57},"6612dffa-9ef5-4907-bcf4-0f92dd2cf15b","workcourse-bruno-maderna","Parcours de l'œuvre de Bruno Maderna","Survey of works by Bruno Maderna","\u003Ch4 id=\"les-ann-es-quarante-la-recherche-d-un-langage\">Les années quarante : à la recherche d'un langage\u003C/h4>\n\u003Cp>En 1940, à l'âge de vingt ans, Maderna termine ses études de composition au Conservatoire de Rome, où il a étudié pendant trois ans avec le sévère \u003Ca href=\"/composer/alessandro-bustini/biography\">Alessandro Bustini\u003C/a>. Au cours de cette période, il compose l’une de ses premières œuvres, \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/alba-5\">Alba\u003C/a>\u003C/i> (1939), pour voix d'alto et orchestre à cordes, sur un texte de Vincenzo Cardarelli, poète crépusculaire de l'anxiété et du désespoir, pour lequel la vie est comme une veille constante, l’attente perpétuelle, dans la solitude, de quelque chose qui n'a pas encore eu lieu. Le texte d’\u003Cem>Alba\u003C/em> participe de cette poétique mais indique aussi l'un des rares moments où le poète semble trouver un peu de quiétude. Le jeune Maderna adhère à ces thèmes et, malgré la diversité des images du poème de Cardarelli, leur assigne un traitement musical homogène, dans lequel le dualisme entre la voix et l'orchestre n'émerge que rarement, comme pour symboliser une dichotomie existentielle qui n’apparaîtra pleinement qu’au cours des années soixante. À l'écoute de cette composition, pleine d’intensité, les noms de Puccini, Barber, Hindemith ou \u003Ca href=\"/composer/bela-bartok/biography\">Bartók\u003C/a> viennent à l'esprit.\u003C/p>\n\u003Cp>Après avoir obtenu son diplôme de composition, Maderna revient à Venise et compose son premier \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/concerto-per-pianoforte-e-orchestra\">Concerto pour piano et orchestre\u003C/a>\u003C/i> (1941) créé le 22 juin 1942, au Conservatoire Benedetto-Marcello. La partition complète de cette œuvre, longtemps considérée comme perdue, a été miraculeusement retrouvée à Vérone parmi les documents de la pianiste Bianca Cohen, à l'époque amie de Maderna. En 1946, Maderna en réalisera une transcription pour deux pianos. Ce concerto,d’une durée de dix minutes environ, se caractérise par une grande liberté et une spontanéité qui témoignent de ce qu’étaient les goûts et les orientations stylistiques du jeune Maderna : l'impressionnisme précieux et coloriste de Ravel, les expérimentations rythmiques de \u003Ca href=\"/composer/igor-stravinsky/biography\">Igor Stravinsky\u003C/a> et de \u003Ca href=\"/composer/bela-bartok/biography\">Bartók\u003C/a>, la modalité et l'harmonie en quartes superposées, l’exemple d'Hindemith, dont Maderna connaissait et fréquentait assidûment le traité de composition (\u003Cem>Unterweisung im Tonsatz\u003C/em>), mais aussi le jazz, que Maderna avait pratiqué pendant ses années romaines. En somme, une impression se dégage, celle de se trouver face à l’œuvre d'un compositeur qui, encore jeune, et après de sévères années d'études académiques, sent la nécessité de s'essayer à autre chose. Dans les années quarante, Maderna est donc à la recherche d'un langage et d'une technique personnels ; il se méfie de la poétique et des modèles formels du néoclassicisme, même s'il collabore fréquemment avec Malipiero à l'édition critique de nombreuses partitions de musique baroque vénitienne.\u003C/p>\n\u003Cp>Deux compositions de 1946 illustrent le pluralisme stylistique de cette période : les \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/liriche-su-verlaine\">Liriche su Verlaine\u003C/a>\u003C/i>, pour chant et piano et le \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/requiem-2007-01-01\">Requiem\u003C/a>\u003C/i>, pour solistes, chœur et orchestre (cordes, cuivres et trois pianos). Dans les \u003Cem>Liriche\u003C/em> \u003Cem>su Verlai\u003C/em>ne, Maderna traduit musicalement le dualisme entre spiritualité et passion, caractéristique de l’œuvre poétique de Verlaine, par un lyrisme et une fine déclinaison de timbres, aussi bien dans l'écriture vocale que pianistique, selon la leçon de l'impressionnisme français. Dans le \u003Cem>Requiem\u003C/em>, œuvre monumentale, somme musicale et existentielle d’après la Seconde Guerre mondiale, Maderna fait montre de sa vaste culture musicale. Nombreuses y sont les références : les doubles chœurs vénitiens, Hindemith, Stravinsky, la musique sacrée française (Fauré, Duruflé, Poulenc), l'écriture chorale de l'opéra romantique, Malipiero, etc. Vers la fin des années quarante, Maderna opère un « virage sériel », grâce à sa rencontre avec \u003Ca href=\"/composer/hermann-scherchen/biography\">Hermann Scherchen\u003C/a>, à l’occasion d’un Cours de perfectionnement pour chefs d'orchestre, auquel Maderna assiste avec Luigi Nono. La solide relation humaine et musicale entre les trois musiciens conduira les deux Vénitiens d'abord à l'adoption de la technique dodécaphonique, puis à l’élaboration d’une version originale du sérialisme appliqué aux différents paramètres. Maderna aborde donc les procédés compositionnels sériels mais les élabore de façon personnelle et, surtout, les conjugue avec les canons et les techniques du contrepoint ancien, suivant l’exemple éthique et musical de \u003Ca href=\"/composer/luigi-dallapiccola/biography\">Luigi Dallapiccola\u003C/a>, avec qui il entretient alors des relations humaines et artistiques. Maderna compose des œuvres sérielles importantes, parmi lesquelles les \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/tre-liriche-greche-1\">Tre liriche greche\u003C/a>\u003C/i> (1948), pour soprano, chœur et instruments, la \u003Cem>Fantasia e fuga\u003C/em> (\u003Ci>\u003Ca href=\"/work/b.a.c.h.-variationen\">B.A.C.H. Variationen\u003C/a>\u003C/i>, 1948), pour deux pianos, ou encore les \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/studi-per-il-processo-di-franz-kafka\">Studi per « Il Processo » di Franz Kafka\u003C/a>\u003C/i> (1950), pour soprano, récitant et orchestre.\u003C/p>\n\u003Ch4 id=\"les-ann-es-cinquante-le-s-rialisme-int-gral-et-l-exp-rimentation-lectro-acoustique\">Les années cinquante : le sérialisme intégral et l'expérimentation électro-acoustique\u003C/h4>\n\u003Cp>La production de Maderna, au cours des années cinquante, se caractérise par deux préoccupations principales : le développement et l'approfondissement de la technique sérielle, ainsi que la définition d'une conception « expressive » du sérialisme ; la recherche technologique réalisée avec \u003Ca href=\"/composer/luciano-berio/biography\">Luciano Berio\u003C/a> et les musiques électro-acoustiques du Studio de phonologie de la Rai de Milan. \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/musica-su-due-dimensioni\">Musica su due dimensioni\u003C/a>\u003C/i> (1952), pour flûte et bande magnétique, est la première composition de « musique mixte » de l'histoire de la musique occidentale. Dans cette œuvre, la dimension acoustique de l'instrument traditionnel est mise en relation avec une dimension technologique. Mais comment résoudre le dualisme entre deux dimensions musicales si distinctes ? La solution de Maderna est d’adopter, pour la partie électro-acoustique, les sons de la flûte, enregistrés et réélaborés sur bande magnétique. Le résultat est une sorte d'image \u003Cem>déformé\u003C/em>e, d’al\u003Cem>ter ego\u003C/em> de la flûte, qui se rapporte à soi-même et éveille quelque angoisse. Cette angoisse, qui était réellement perçue à l'époque, ne serait que la conséquence de la menace que la musique électronique exercerait sur la musique acoustique traditionnelle – une menace à laquelle, évidemment, Maderna ne croyait pas.\u003C/p>\n\u003Cp>Au contraire de la conception abstraite et géométrique du sérialisme intégral issue d’une lecture « déformée » du dernier Webern, le sérialisme madernien apparaît en tant que forme discursive, chargée de références extra-musicales, philosophiques, politiques, sociales et culturelles. Il ne s'agit donc pas seulement d’un développement de la technique compositionnelle, mais aussi d'un élément suscitant, plus globalement, des implications culturelles et politiques, en accord avec les idées d'art et de culture élaborées par Antonio Gramsci dans ses écrits et ses lettres – des idées auxquelles Maderna et Nono adhèrent à l'époque : la musique, même celle qui résulte d’opérations complexes et difficiles à comprendre, par conséquent d'un raffinement technique et formel, est aussi un moyen de dénonciation et d'expression d'idées, de sentiments et de valeurs à la fonction civile, sociale et éthique. Citons à ce propos les \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/kranichsteiner-kammerkantate\">Vier Briefe\u003C/a>\u003C/i> (1953), cantate pour soprano, basse et orchestre, qui repose sur quatre lettres (d’un condamné à mort de la Résistance, d’un responsable commercial, de Kafka à Milena, de Gramsci à sa femme), suivant le modèle de la composition-témoignage du \u003Cem>Survivant de Varsovie\u003C/em> de \u003Ca href=\"/composer/arnold-schoenberg/biography\">Schoenberg\u003C/a>. \u003Cem>Vier\u003C/em> \u003Cem>Briefe\u003C/em> donnera l'idée à Nono de composer \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/il-canto-sospeso\">Il Canto Sospeso\u003C/a>\u003C/i> (1956), sur des lettres de condamnés à mort de la Résistance européenne.\u003C/p>\n\u003Cp>Dans les années cinquante, Maderna poursuit l'approfondissement des possibilités techniques et expressives de la musique électro-acoustique et électronique. L'esthétique du Studio de phonologie de la Rai de Milan, fondé et dirigé par Berio et Maderna, se caractérise par l’élaboration d’un matériau musical d'origine acoustique (sons instrumentaux et vocaux), à la différence de l'école parisienne du GRM (\u003Ca href=\"/composer/pierre-schaeffer/biography\">Schaeffer\u003C/a> et Henry), qui privilège les sons concrets, et du Studio de la Radio de Cologne, où Stockhausen et \u003Ca href=\"/composer/herbert-eimert/biography\">Eimert\u003C/a> travaillent surtout sur la synthèse de timbres neufs. Les œuvres les plus importantes de cette période sont : \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/notturno-9\">Notturno\u003C/a>\u003C/i> (1956), \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/syntaxis\">Syntaxis\u003C/a>\u003C/i> (1957) et \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/continuo-2\">Continuo\u003C/a>\u003C/i> (1958), fondé sur une transformation graduelle d'un seul son de flûte. Le point d’aboutissement d’une telle phase de recherche à travers la technique électro-acoustique est \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/dimensioni-iiinvenzione-su-una-voce\">Dimensioni II - Invenzioni su una voce\u003C/a>\u003C/i> (1960), qui utilise un texte exclusivement constitué de phonèmes composés pour l’occasion par le linguistique Hans G. Helms, interprétés par Cathy Berberian, réélaborés par Maderna et soumis à un certain nombre de transformations, avant d'être fixés sur bande magnétique.\u003C/p>\n\u003Ch4 id=\"les-ann-es-soixante-et-soixante-dix-le-th-tre-musical-la-m-lodie-l-al-a-la-forme\">Les années soixante et soixante-dix : le théâtre musical, la mélodie, l'aléa, la forme\u003C/h4>\n\u003Cp>Avec \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/hyperion-2\">Hyperion\u003C/a>\u003C/i> (1964-1970), Maderna s’engage dans la réalisation d'un nouveau théâtre musical qui, loin de la séculaire conception psychologique et narrative, se base sur la leçon du théâtre expressionniste de \u003Ca href=\"/composer/arnold-schoenberg/biography\">Schoenberg\u003C/a> ou de \u003Ca href=\"/composer/alban-berg/biography\">Berg\u003C/a>, tout en s’inspirant de la vision brechtienne du « théâtre de situations ». \u003Cem>Hyperion\u003C/em> n'est pas donc un opéra au sens traditionnel du terme, mais un univers musical \u003Cem>in progress\u003C/em>, une grande « fresque mobile », composée de plusieurs partitions de forme générale différente à chacune des réalisations scéniques ou concertantes proposées par le compositeur de 1964 à 1970. L'idée poétique, dialectique, qui traverse \u003Cem>Hyperion\u003C/em> provient du roman épistolaire du poète allemand Friedrich Hölderlin. C’est la tension entre le sujet (la flûte) et la réalité extérieure (l'orchestre ou l’électronique). Autrement dit, quelle fonction est assignée à l'art et quel rôle tient l'artiste dans la société post-industrielle ? Chez Maderna, la dimension mélodique est essentielle, en tant qu’elle symbolise l'idée d’une subjectivité en crise. Maderna la désigne sous le nom d’\u003Cem>Aulodia\u003C/em>, de chant monodique pour instrument à anche, lointain souvenir de l'aulos grec, que l'imaginaire madernien fait correspondre à la flûte ou au hautbois modernes, véhicules de cet idéal lyrique. Un chant archétypique s’élève, miroir de l'harmonie entre l'homme et la nature, miroir d'une beauté qui n'existe plus : \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/konzert-fur-oboe-und-kammerensemble\">Concerto pour hautbois n° 1\u003C/a>\u003C/i> (1963), \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/concerto-per-violino-e-orchestra\">Concerto pour violon\u003C/a>\u003C/i> (1969), \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/grande-aulodia\">Grande Aulodia\u003C/a>\u003C/i> (1970), pour flûte, hautbois et orchestre.\u003C/p>\n\u003Cp>La dramaturgie d'\u003Cem>Hyperion\u003C/em> se réalise pleinement au sein même de la musique, comme dans \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/don-perlimplin\">Don Perlimplin\u003C/a>\u003C/i> (1960), drame radiophonique où le protagoniste, incarné par la flûte, ne communique plus par des mots, mais par des sons. Dans la seconde moitié des années soixante, l'éclosion d'une série remarquable de partitions orchestrales et de concertos pour instrument soliste témoigne d’une maîtrise de l'écriture et de l'orchestration, ainsi que des qualités de chef d'orchestre que Maderna perfectionnent au cours de ces mêmes années. Nombre de partitions sont à cette époque le fruit de la mise au point de problèmes qui se focalisent sur la macro-forme, le timbre complexe, l'aléa, la technique des groupes : \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/concerto-per-oboe-e-orchestra-n-2\">Concerto n° 2 pour hautbois et orchestre\u003C/a>\u003C/i> (1967), \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/quadrivium\">Quadrivium\u003C/a>\u003C/i> (1969), pour quatre percussionnistes et quatre groupes d'orchestre, \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/aura\">Aura\u003C/a>\u003C/i> (1972), pour orchestre, \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/biogramma\">Biogramma\u003C/a>\u003C/i> (1972), pour grand orchestre ou encore \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/ausstrahlung\">Ausstrahlung\u003C/a>\u003C/i> (1971), pour voix de femme, flûte, hautbois, grand orchestre et bande magnétique, sur des poèmes indiens et persans.\u003C/p>\n\u003Cp>Dans les toutes dernières œuvres, grâce à une technique aléatoire singulière, Maderna développe une conception modulaire et virtuelle de la macro-forme, selon laquelle l’œuvre se renouvelle à chacune de ses exécutions. Un principe compositionnel comme celui de la permutation des éléments, qui caractérise les microstructures de la composition sérielle, est déplacé par Maderna sur le plan de l'organisation de la macrostructure : \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/venetian-journal\">Venetian Journal\u003C/a>\u003C/i> (1972), \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/concerto-n.-3\">Concerto n° 3\u003C/a>\u003C/i> pour hautbois et orchestre(1973), \u003Ci>\u003Ca href=\"/work/satyricon\">Satyricon\u003C/a>\u003C/i> (1973). Ce déplacement est rendu possible parce que Maderna est le principal interprète de sa propre musique et que le processus compositionnel se poursuit et s'accomplit donc au cours de l'exécution de l’œuvre, qui n’est qu’un seul de ses possibles. L'aléa n’y représente pas la négation de la forme, mais au contraire sa glorification.\u003C/p>\n","to do","",[51],{"firstName":52,"lastName":53},"Nicola","Verzina",[55],{"name":56},"Ircam-Centre Pompidou",[],["Reactive",59],{"$si18n:cached-locale-configs":60,"$si18n:resolved-locale":65,"$snuxt-seo-utils:routeRules":66,"$ssite-config":67},{"fr":61,"en":63},{"fallbacks":62,"cacheable":41},[],{"fallbacks":64,"cacheable":41},[],"en",{"head":-1,"seoMeta":-1},{"_priority":68,"currentLocale":72,"defaultLocale":73,"description":74,"env":75,"name":76,"url":77},{"name":69,"env":70,"url":71,"description":69,"defaultLocale":71,"currentLocale":71},-3,-15,-2,"en-US","fr-FR","Ressources IRCAM est une plateforme de ressources musicales et sonores, développée par l'IRCAM, pour les artistes, les chercheurs et les passionnés de musique.","production","Ressources IRCAM","https://ressources.ircam.fr",["Set"],["ShallowReactive",80],{"/workcourse/bruno-maderna":-1,"flat pages":-1},"/en/composer/bruno-maderna/workcourse"]