France, Paris, Maison de Radio France, Cycle Acousmatique 1989.
Cette pièce de concert est tirée de la musique du ballet du même nom, dont le chorégraphe était Vittorio Biagi, à l'opéra de Nice. Le thème donné était celui de Carmen.
Reprendre ou oublier Bizet, Meilhac et Halévy ? En cette circonstance, carte blanche m’étant laissée, je les ai oubliés tous, sauf Mérimée qui les avait inspirés, dont l’écriture dépouillée laisse apparaître une thématique proche de la tragédie grecque. La fatalité pousse chaque personnage vers sa perte. Thanatos, après Éros, représente la dualité d’un destin inéluctable. Carmen étant une œuvre fort connue, il importait moins d’en respecter l’histoire dans ses détails que d’en reconsidérer le mythe à la lumière des moyens différents, comme ceux de la musique électro-acoustique. Cette suite de concert correspond donc au dernier mouvement du ballet, et est constituée en quatre mouvements : Premiers signes ; Derniers jeux ; Séduction froide ; Ultime danse. Le recours à un rituel magique, justifié par l’origine gitane de Carmen, permet de ponctuer l’accomplissement du drame d’une série de signes prémonitoires de caractère itératif. À certains de ces signes, j’ai donné des équivalences sonores soit avec des timbres, soit avec des motifs mélodiques.
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