6 percussionnistes
Strasbourg, la Laiterie
Percussions de Strasbourg pour le quarantième anniversaire de l'ensemble.
La gigue, avant ses développements dans la suite baroque, a été une forme dansée burlesque et même satirique de l’Angleterre élisabéthaine. Le nom de la danse se confond étymologiquement avec l’instrument qui la jouait : une sorte de vièle. De même, à la fin du Rheumics de Philippe Leroux, l’instrument devient la musique. C’est donc, au moment où il me passe le relais selon la technique du cadavre exquis, avec ce méta instrument fait d’outils de menuiserie que commence la danse. À Christian Lauba est emprunté un rythme, à Michaël Jarrell et Fausto Romitelli un accord, à François Bernard Mâche un patern qui a servi à l’élaboration de la « section de verre ». Le début de la 6ème Symphonie de Mahler, très rythmiquement scandé, est utilisé comme matériau/accessoire sous forme de sample. Des tubes résonnants, joués sur le corps et sur le sol, relient les jambes et les bras de cette chorégraphie qui veut être fidèle au premier esprit parodique de la gigue.
Je n’avais pas treize ans quand j’ai entendu mon premier concert des Percussions de Strasbourg, et je sais qu’après Mozart et Webern, c’était une troisième sommation de la musique.
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