M'étant penché un temps sur la manière d'orchestrer la musique de Satie avec son œuvre Parade (penché mais pas trop tout de même), j'ai ensuite pensé à Ravel et ses Tableaux d'une exposition, mais aussi au jeune Stravinsky, à Jeux de Debussy où l'on parle également de flirt et de tennis.
Puis j'ai retrouvé mes manières d'orchestrer, en évitant par exemple de rendre le Choral inappétissant de Satie aussi inappétissant que le Choral de Parade, le rendant d'avantage magique et touchant : un hommage au caractère de Satie, un homme éminemment affable et bienveillant envers son entourage et les enfants d'Arcueil.
En revanche, le traitement de la percussion est respectueusement très satien, s'inspirant des petites textes glissés par le compositeur dans la partition pour piano (j'ai surréalistement opté pour un éoliphone, un vibraslap, un machine à écrire modèle Underwood, des crécelles, une flûte à coulisse, un flexatone, un appeau « rossignol » ...). Donc bruit de moulinet de la canne à pêche, des talons en dansant le Tango, bruissement de la Balançoire, présence menaçante du vent au grand large dans Le Yachting, ou encore sifflet pour Le Réveil de la Mariée...
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