Livre d'orgue III

Solo (excluding voice) (Organ)

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Je suis peut-être enfoui au sein des montagnes solitaire comme une veine de métal pur
Je suis perdu dans un abîme illimité dans une nuit profonde et sans horizon
Neige éternelle qui fait pâlir les étoiles
Où l’âme de la terre s’exhale en odeurs de fleurs
Aussitôt tu te lèverais, première tempête du monde

6.
Fais que je suive la marche des fleuves
Conduis-moi dans tes plaines battues de tous les vents
O mon Dieu, donne à chacun sa propre mort
C’est pour elle que toutes les choses subsistent éternellement
Mais des anges sont venus comme une nuée d’oiseaux
Seigneur, nous sommes plus pauvres que les pauvres bêtes
Fais, Seigneur, qu’un homme soit saint et grand

14.
Et délivre nous des mains attachées à sa perte
Alors se levait l’âme errante des plaines

17.
Et comme la main qui monte aux yeux pour cacher des larmes trop tristes
Et que sont, devant toi, tous les oiseaux qui tremblent
Et ils vont dans l’espace qu’embrasse ton regard
Mais s’il est encore une voix pour prendre leur défense
Où est-il le plus aimant de tous les hommes
Où s’en est-il allé, l’être de lumière, le rayonnant d’amour
Que ne se lève-t-il dans leur crépuscule

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